Trois mères. Betty, auteur à succès qui élève seule son petit Joseph. Carole, qui a du mal à manifester son amour à son fils José. Et enfin Margot, la mère un peu déjantée de Betty qui réapparaît inopinément dans la vie de celle-ci. Quand Joseph décède brutalement, Betty est bouleversée et Margot décide de kidnapper un autre enfant pour consoler sa fille, en l'occurrence le petit José... Claude Miller aime les actrices, ses interprètes sont inspirées et tracent les portraits poignants de mères aux antipodes les unes des autres, de femmes fortes habitées de doutes, de zones d'ombre, de violence aussi.
Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du "Lac des cygnes" que dirige l'ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...
Fable tragique et schizophrène d'une beauté graphique comme thématique. Le cinéaste est allé jusqu'au bout de ses fantasmes, de ses hallucinations. Au mépris de la bienséance et de la vraisemblance, il les agence sur un rythme exaltant et épuisant, pour la plus grande gloire de Natalie Portman qui crève l'écran, conjuguant défi physique et prouesse d'actrice.
BD : Contient également la version DVD du film - La métamorphose de Black swan - Ballet - Coulisses de la production - Les costumes - Portraits - Documentaires - Danser face à la caméra - Préparation au rôle.
Nous sommes en 1988. Donnie est un adolescent de prime abord comme les autres, mais au fond très perturbé. Bouffées d'agressivité, horribles cauchemars... et un lapin géant nommé Frank qui lui apparaît pour lui confier la date de la fin du monde, dans à peine un mois...! La psychiatre s'arrache les cheveux. Mais quand le réacteur d'un 747 venu de nulle part s'écrase sur la chambre de Donnie et que l'étrange lapin Frank le sauve d'une mort certaine, Donnie est bien obligé de prendre son visiteur au sérieux... Le premier film d'un réalisateur très prometteur, largement primé dans divers festivals, est un petit bijou où le fantastique réside non dans l'apparition d'êtres fabuleux mais dans la plongée au coeur du psychisme troublé d'un ado pas si différent des autres. Rythme insolite et bande-son splendide pour ce regard impertinent sur le système éducatif américain et les clichés des films pour "jeunes". Une trouvaille.
ELLE S'APPELLE SABINE Documentaire (1h25)
Réalisateur :
bonnaire sandrine
- 2007
Prix de la Critique internationale à la
Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2007.
Un portrait sensible de Sabine Bonnaire, autiste de 38 ans, réalisé par sa soeur la plus proche.
Le documentaire fait le récit de son histoire à travers des archives personnelles, filmées par la comédienne sur une période de vingt-cinq ans, et témoigne de sa vie aujourd'hui dans une structure adaptée. Le film évoque une personnalité attachante, dont le développement et les dons multiples ont été broyés par un système de prise en charge défaillant. Après un passage tragique de cinq longues années en hôpital psychiatrique, Sabine reprend goût à la vie - même si ses capacités restent altérées - dans un foyer d'accueil en Charente.
Note: Le documentaire a reçu le Prix de la Critique internationale à la Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2007.
Bonus DVD: Making of.
Note: Un livret d'entretien avec Sandrine Bonnaire accompagne le titre.
Ces trois films ont été réalisés au cours d'un atelier vidéo à Schaerbeek animé par Frédéric Guillaume.
1. "Vide ton sac", un film de Rosangela Maya (2008 - 9'): A l'intérieur d'un sac à main, on découvre des babioles, des petits en cas, de la poussière et des trousses de secours... D'une façon inattendue et surprenante, le sac révèle un mystère (son silence), une surprise (son bruit). Il est intrigant, fascinant, fidèle et complice.
2. "Moyaland", un film de Marie Tully (2008 - 4'48"): Parfois le quotidien peut sembler routinier. Mais à travers le regard d'une enfant de 2 ans 1/2, les actes les plus anodins prennent de nouvelles couleurs. Dans un supermarché anodin, Moya partage avec nous ses découvertes spontanées et réjouissantes.
3. "Lettre à mon frère", un film de Yasmina Lansman (2008 - 7'23"): Que faire quand un membre de sa fratrie souffre de graves troubles mentaux? Comment cueillir sa propre vie alors qu'une des personnes que l'on aime le plus au monde a des difficultés avec la sienne? Autant de questions que traversent cettre lettre vidéo d'une soeur à son frère.
Le juge Mauro Ponticelli vit dans un appartement romain avec sa soeur Marta qui a pris soin de lui depuis qu'il était enfant. Tous deux ont atteint l'âge mûr et leur relation presque morbide est faite de dépendance, sans pour autant être allée jusqu'à l'inceste. Mauro est inquiet car sa soeur est affectée par des problèmes psychiques et des envies de suicide. Elle retrouve tout-à-coup la forme quand Mauro lui présente Giovanni, un brillant acteur qui frôle les limites de la légalité... Comédie dramatique.
LES VOIX DE MA SOEUR Documentaire (49 min)
Réalisateur :
Philippin Cécile Pays :
France
- 2011
1er Prix au Xe festival internayional du film de Santé de Liège. Clé
d’Argent au Festival Ciné-vidéo-Psy de Lorquin 2012.
Prix GIE Grand Ouest Régie télévisions LMTV
« Les voix de ma sœur » est le portrait et le témoignage d'Irène, souffrant de schizophrénie depuis 20 ans. Il prend la forme d’un journal intime à plusieurs voix : - celle d'une patiente, décrivant avec lucidité sa pathologie, - celle de sa famille combattant la culpabilité et le déni, - celles de ses soignants de l'hôpital Saine Anne à Paris.
À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre...
Structuré comme un opéra, avec une ouverture d'une beauté fulgurante, "Melancholia" est une oeuvre éminemment personnelle, qui traite avec maestria d'un état d'âme ou plutôt d'esprit propre au cinéaste (...). [Positif]
DVD : Commentaires audio - Autour du film - Esthétique du film - Eclairage scientifique - "Filmbyen, ville-cinéma crée par Lars von Trier et Zentropa", documentaire.
Lors d’un repas de famille, Cédric, la trentaine, vivant toujours chez ses parents, apprend que sa soeur attend un enfant. Alors que tout le monde se réjouit de cette nouvelle, elle provoque chez lui un ressentiment qui va se transformer en fureur. Il tente alors d’établir, aux yeux des autres, le préjudice dont il se sent victime depuis toujours. Entre non-dits et paranoïa, révolte et faux-semblants, jusqu’où une famille peut-elle aller pour préserver son équilibre ?
Ils sont plusieurs milliers, chaque année, hospitalisés en psychiatrie contre leur gré. Parce qu'ils peuvent présenter un danger pour eux-mêmes ou pour les autres, la loi a en effet prévu que ces malades pouvaient être soignés de force. La maladie mentale est la seule à connaître ce processus privant des individus de leur liberté au nom de leur santé.
A travers des histoires humaines racontant l'itinéraire de ces malades soignés "malgré eux", ce sont de lourds enjeux de société qui sont posés par ce film. En effet, la réforme de la loi qui organise l'hospitalisation sous contrainte est devenue un débat de société. Des faits divers récents en France, ont renforcé un inquiétant discours sécuritaire qui voudrait faire passer les malades pour des criminels en puissance. Une peur qui pousserait davantage à leur enfermement qu'à leur intégration.
Curtis LaForche mène une vie paisible avec sa femme et sa fille quand il devient sujet à de violents cauchemars. La menace d'une tornade l'obsède. Des visions apocalyptiques envahissent peu à peu son esprit. Son comportement inexplicable fragilise son couple et provoque l'incompréhension de ses proches. Rien ne peut en effet vaincre la terreur qui l'habite...
"Take Shelter" n'est pas qu'un bon film de genre, c'est aussi une étude terrible du couple. (...) Nichols capte ainsi l'esprit d'une époque, et peut-être même d'une génération. [Positif]
Making of - Entretiens - Commentaires audio - Le film vu par Michel ciment - Scènes coupées.
À l'origine, Abel et Junon eurent deux enfants, Joseph et Elizabeth. Atteint d'une maladie génétique rare, le petit Joseph devait recevoir une greffe de moelle osseuse. Elizabeth n'était pas compatible, ses parents conçurent alors un troisième enfant dans l'espoir de sauver Joseph. Mais Henri qui allait bientôt naître, lui non plus, ne pouvait rien pour son frère - et Joseph mourut à l'âge de sept ans. Après la naissance d'un petit dernier, Ivan, la famille Vuillard se remet doucement de la mort du premier-né. Les années ont passé, Elizabeth est devenue écrivain de théâtre à Paris. Henri court de bonnes affaires en faillites frauduleuses, et Ivan, l'adolescent au bord du gouffre, est devenu le père presque raisonnable de deux garçons étranges. Un jour fatal, Elizabeth, excédée par les abus de son mauvais frère, a "banni" Henri, solennellement. Plus personne ne sait exactement ce qui s'est dissoute. Seul Simon, le neveu de Junon, recueilli par sa tante à la mort de ses parents, maintient difficilement le semblant d'un lien entre les parents provinciaux, la soeur vertueuse, le frère incertain et le frère honni...
Un ballet hivernal magistral. Les interprètes (...) étincellent, des membres fidèles du pays des merveilles de Desplechin (...) aux néophytes (...), et Catherine Deneuve règne de son aura terriblement humaine (...). Eblouissant. [MCinema]
En compagnie de sa mère, Renée, qui souffre d'importants troubles mentaux, le réalisateur Jonathan Caouette entreprend un voyage à travers les Etats-Unis, pour la ramener de Houston à New York. Les obstacles qu'ils rencontrent sur leur route sont entrecoupés de retours dans le temps qui donnent un aperçu de cette relation mère-fils particulière. A travers un montage musical et parfois psychédélique, alternant réalité et imaginaire, "Walk Away Renee" traite de l'amour, du sacrifice et de la perception de la réalité qui nous entoure...