Ils ne quittent pas leur chambre, restent enfermés chez eux des mois voire des années. On les appelle les Hikikomori, un mot japonais qui signifie se "cloîtrer". Ce phénomène de claustration est apparu au Japon dans les années 90 suite à la crise économique. Ce film éclaire sur ce mal mystérieux en suivant le travail de Marie-Jeanne Guedj, psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne, une des premières en France, à s'être intéressée à ces jeunes reclus.
Tout le monde a toujours aimé Jeanne. Aujourd’hui, elle se déteste. Surendettée, elle doit se rendre à Lisbonne et mettre en vente l’appartement de sa mère disparue un an auparavant. À l’aéroport elle tombe sur Jean, un ancien camarade de lycée fantasque et quelque peu envahissant.
Irresponsables pose le débat de l’irresponsabilité pénale et documente la fracture grandissante entre la société française et ses « fous », permise par une nouvelle forme de populisme pénal.
Alors que la France vient de faire évoluer la loi, après l’affaire Sarah Halimi, familles de victimes et d’auteurs de crimes, experts-psychiatres, juges, avocats, gardiens de prison, ont accepté de témoigner dans cette enquête documentaire.
Ils aideront à dresser le portrait-robot de ces meurtriers qui repoussent les frontières de la raison et permettront de comprendre le parcours du combattant des familles, des proches, des soignants qui s’occupent des malades mentaux meurtriers dans une société qui les considère d’abord comme des dangers et non comme des malades.