Depuis 1962 et le succès de "Surfin", le groupe des frères Wilson - les Beach Boys - ont marqué l'histoire du rock et enregistré quelques albums mythiques ("Pet Sounds", "Smiley Smile"... ). A partir de la fin des années soixante pourtant, cette belle "success story" américaine tourne au conte morbide avec la période d'instabilité mentale profonde dans laquelle se retrouve Brian Wilson. Monté en 1985, le documentaire doux-amer de Malcolm Leo orchestre des extraits de plus de quarante concerts du groupe, interroge les musiciens, replace leur musique dans son contexte socio-culturel et - surtout - rend compte de la chute tragique d'un génie qui aura cherché trop intensément à accéder à la perfection.
Bonus DVD: Film annonce - Discographie - Les Beach Boys en quelques dates - Les paroles des chansons: "Surfin U.S.A.", "I get around", "Barbara Ann".
Janet est une petite fille potelée, pas très jolie, qui vit dans la campagne néo-zélandaise. Convaincue de n'attirer personne, Janet s'isole de plus en plus et fait des découvertes, notamment la poésie dans laquelle elle se réfugie. Mais son enfance est brisée par les coups de colère de son père, la noyade de sa soeur, les crises d'épilepsie de son frère... Douée d'un réel talent littéraire, Janet ne parvient toujours pas à s'extérioriser et, déclarée schizophrène, passe huit ans dans un hôpital psychiatrique. D'après les récits autobiographiques de Janet Frame, l'histoire d'une enfant lunaire, entre âpreté du réel et lyrisme poétique.
Défini par Jean Dubuffet au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’art brut bouleverse nos critères esthétiques et culturels et révolutionne notre rapport à la folie. Ce film revient grâce à des témoignages, des analyses et de nombreuses images d’archives pour la plupart inédites, sur des figures historiques comme Jean Dubuffet, André Breton, Hans Prinzhorn, Harald Szeemann...
Avec André Robillard comme guide, on embarque dans l’univers d’artistes outsider qui construisent des univers renversant nos conceptions sur l’art. Sculpteur, dessinateur, musicien et un des plus importants créateurs de l’art brut, Robillard fabrique des centaines de fusils pour « tuer la misère » depuis 1964.
Sophie Muselle, psychologue et metteuse en scène revient dans cet entretien avec Jean Florence sur les grandes questions qui ont jalonné son parcours à la fois clinique et philosophique. Philosophe, psychanalyste, docteur en psychologie, professeur émérite et ancien directeur du Centre d’études théâtrales de Louvain-La-Neuve, Jean Florence est notamment connu pour son livre « Art et Thérapie. Une liaison dangereuse ? ». Outre les réflexions sur les liens entre art et thérapie, pratiques artistiques et institutions de soin, ce sont les questions essentielles du rapport à l’autre qui sont tout naturellement abordées.
En 1964, André Robillard s’est mis à fabriquer des fusils avec des matériaux de récupération, ramassés au hasard de ses promenades dans l’hôpital psychiatrique où il vivait près d'Orléans. Aujourd’hui, à 87 ans, André demeure toujours dans cet hôpital, où il est entré à l’âge de neuf ans il y a 78 ans. Entre temps, il est devenu un artiste internationalement reconnu du champ de l’Art Brut. Lors d’un voyage d’André à l’Hôpital de Saint-Alban, en Lozère, pour présenter une création théâtrale à laquelle il participe, tout se relie enfin : l'Art Brut, la psychiatrie, la Résistance. L'histoire d'André Robillard croise en effet celle de la Psychothérapie Institutionnelle, véritable révolution du regard sur la folie, opérée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.
Une jeune peintre préparant sa première exposition s’investit dans sa création, jusqu’à perdre pied avec le réel et sombrer dans un chaos hallucinatoire. Dans la claustration d’une clinique, elle se reconstruit lentement par la peinture et l’observation quotidienne d’un écureuil à travers la fenêtre.
Iggy Pop nous présente une méthode pour rester en vie dans un monde impersonnel. L’essai Rester vivant : méthode de Michel Houellebecq et les expériences personnelles d’Iggy Pop sont les points de départ de cette quête qui s’intéresse au rôle du poète, aux artistes en difficulté et aux problèmes de santé mentale. "Un poète mort n’écrit plus, d’où l’importance de rester vivant", et c’est bien là le combat de ce feel good movie sur la souffrance.