En partant d'expériences concrètes dans des crèches ou des écoles, à la maison ou encore dans des consultations de nourrissons, le reportage s'attache à montrer le goût et le plaisir des petits pour les livres quand l'histoire racontée se transforme en un moment-tendresse et en un moment-plaisir de jeu et de découverte des mots et de la langue. L'objectif est de donner l'envie de raconter à tous ceux qui s'occupent de tout-petits. Le document est illustré de nombreuses planches d'albums-jeunesse qui révèlent la richesse des histoires, des formes, des illustrations et des couleurs de la littérature enfantine. Il explique simplement l'intérêt à plus long terme de familiariser les enfants aux livres.
Ce film s'adresse à toute personne s'occupant d'enfants : enseignants, éducateurs, thérapeutes, psychologues, pédiatres, parents, etc. Son but est de sensibiliser ces personnes aux difficultés que rencontrent certains enfants dans la vie quotidienne et scolaire et de les informer sur une méthode de traitement qui, dans de nombreux cas, permet aux enfants de mieux fonctionner et de se développer plus harmonieusement.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école. Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un entretien avec Michel Lemay, pédopsychiatre. Après avoir différencié carence affective et abandon, Michel Lemay s'attache à décrire les circonstances qui créent la carence affective, qu'elles se situent au niveau familial ou du côté des institutions qui ont l'enfant en charge. Les situations d'abandon et de carence affective provoquent des troubles graves de la personnalité qui entraînent une grande souffrance chez le sujet, de l'enfance à l'âge adulte. Elles détermineront souvent des répétitions dramatiques d'abandon ou de carence de génération en génération. Michel Lemay insiste sur la gravité de l'impact des blessures narcissiques primaires sur le développement de l'enfant et explique l'importance du travail de prévention et de traitement à mettre en oeuvre par les professionnels de l'enfance et de la famille.
Les parents sont démunis face à un enfant difficile. Comportements incohérents et problèmes scolaires apparaissent comme la face visible d'une réalité complexe. Qu'il s'agisse de cas préoccupants ou d'enfants victimes de problèmes ponctuels, le travail psychologique et thérapeutique est bien souvent conseillé. Les enfants difficiles dits "caractériels" ont besoin d'une prise en charge particulière dans des structures où ils pourront souffler et surmonter, en dehors de la famille, les drames et souffrances personnels.
Le programme québécois "Contes sur moi" a pour objectif de faciliter l'intégration harmonieuse de l'enfant en développant ses habilités sociales et ses capacités à résoudre pacifiquement les problèmes.
Dans ce dessin animé, les enfants sont la proie de Dent-en-or, vendeur de drogue et proxénète. Il n'est pas leur unique fournisseur car les échanges, les partages et les "deals" se font aussi entre amis. Un programme de prévention qui peut aider les jeunes enfants à parler de l'abus de substances nocives et à se poser des questions importantes sur la prise en charge de sa santé et sur l'amitié.
Qu'est-ce que la pédagogie noire ? Cette manière brutale d'élever les enfants, on pourrait dire plutôt de les dresser, qui débouche trop souvent sur le phénomène tragique de l'enfance maltraitée et est à l'origine de bien des violences dans notre société. Pour exprimer que tout cela n'a plus de raison d'être : des enfants de dix-sept ans, un homme victime anonyme, un médecin de prévention le Dr. Emmanuelle Piet, un anthropologue Michel Taleghani, un psychiatre Stanislaw Tomkiewicz et une psychologue Chantal Parret sont réunis à l'écran autour de la phrase d'Alice Miller : " Devenu parent, on prend souvent pour victimes ses propres enfants qui ont fonction de bouc émissaire. Persécution pleinement légitimée par notre société où elle jouit même d'un certain prestige, dès lors qu'elle se pare du titre d'éducation. Le drame, c'est que le père ou la mère maltraite son enfant pour ne pas ressentir ce que lui ont fait ses propres parents. Les racines de la violence sont alors en place. " (éd. Aubier " C'est pour ton bien " -1984)
Pendant quatre semaines, on a filmé les activités d'enfants de tous âges sur le terrain de jeux d'un grand ensemble. Pour les moyens et les plus grands, cette observation met en évidence une fragmentation importante du jeu. En quelques secondes, celui-ci évolue, se transforme, disparaît par distraction ou inattention. Le film constitue une introduction à la série de 17 courtes études filmées, qui portent chacune sur une forme particulière de jeu.
Tout peut servir à rouler : patins,vélos, petites voitures, chariots... Des enfant de différents âges éprouvent les possibilités de divers véhicules - tricycle, vélo, vélomoteur, patins à roulettes, caisse à roulettes. Le plaisir éprouvé se manifeste : triomphe de la peur, de la maîtrise physique et de l'équilibre , griserie du déplacement. Chaque enfant entraîne l'autre, à mesure des occasions qu'il rencontre. Les enfants s'associent par exemple pour utiliser un véhicule. La caisse à roulettes fabriquée par les enfants permet d'ironiser sur la voiture, idole de l'adulte. Le film a été tourné dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil et à Montmartre.
A travers l'exemple du toboggan, c'est le problème du jouet qui est posé, et plus particulièrement des appareils à jouer qui sont installés dans les aires de jeu des jardins publics et des grands ensembles. Au fur et à mesure que l'enfant maîtrise les usages prévus de ce jeu, on observe qu' il s'en affranchit, invente d'autres modes d'emploi, et la glissade prudente du petit laisse la place à des exercices audacieux, imprévisibles et spectaculaires. L'imagination créatrice s'exerce ainsi dans la réinvention de tout objet. On a filmé les toboggans du terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil et les rampes d'escaliers de la rue du Mont-Cenis à Montmartre.
L'enfant éprouve son corps, son équilibre, sa propre capacité de contrôle. Les acrobaties observées ici sont, à une exception près, le fait de filles à l'approche de l'adolescence. L'enfant a alors acquis la pleine maîtrise de son dynamisme et de son habileté corporelle. Il le manifeste et l'éprouve ici sous diverses formes. Le film montre ces jeux d'habileté corporelle qui dépassent les limites que lui imposent constamment les habitudes gestuelles et les institutions. Dans l'acrobatie l'enfant joue sans accessoires de jeu, c'est une compétition entre plusieurs moments de son propre jeu : on refait mieux, plus vite, plus compliqué. La comparaison avec les autres est aussi un stimulant. Le film a été tourné dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil.
Ici les joueurs sont surtout des filles. Cependant, on voit des garçons jouer à "la marelle à main". Le film montre plusieurs formes de ce jeu (des plus simples aux plus complexes) dont les règles très précises ont la permanence d'une véritable institution. Les origines mythiques et l'aspect socio-culturel de son évolution sont également évoqués. Une animation permet de montrer le schéma théorique de chaque jeu. Il s'agit d'un jeu de règles et de performance sur un parcours à exécuter. Le film a été tourné dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil et dans un square de Montmartre.
Jeu de règles qui permettent de jeter, lancer, pousser, viser et mesurer sa propre habileté face aux autres ou à soi-même. Les joueurs ont de 2 à 14 ans. Les enfants sont seuls ou en groupes, de filles ou de garçons. Le film permet des comparaisons dans les manipulations selon les âges. Ces jeux d'habileté aux les règles plus ou moins précises, intègrent des formes symboliques (où par exemple les billes deviennent projectiles) et d'imitation (reflet du jeu de football des adultes). Ces jeux ont été tournés dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil et dans un square de Montmartre. Les jeux de billes, dans la rue, le jeu de baby-foot dans une salle de patronage
A la sortie de l'école, un groupe de garçons d'une dizaine d'années se hâte de jouer avant de se séparer pour aller déjeuner. Il s'agit là d'une courte parenthèse, d'une explosion d'agitation, entre des activités sérieuses. Cette turbulence n'est pas une catégorie de jeu, mais une façon de jouer qui menace le jeu lui-même. A l'exception de deux courtes séquences tournées à Rueil, ce film a été filmé dans une rue de Montmartre. La séquence a été quasiment filmée en temps réel.
Le film montre la joie de créer, d'imposer sa marque sur le papier sur les murs, en couleurs ou pas. Ces activités n'ont pas la gratuité d'autres jeux, cela concerne l'apprentissage de conduites majeures l'écriture et le dessin, essentielles à l'intégration dans le monde des adultes. Le plaisir sensoriel des activités de peintures est manifeste, l'apprentissage vient en surcroît. Des enfants dessinent, peignent, gribouillent avec les moyens que l'on met à leur disposition dans la crèche, de la PMI ou au patronage ou avec des moyens de fortune qu'ils trouvent dans un square à Montmartre.
Le film est plus une question qu'une réponse : que fait l'enfant seul, quand il s'isole ? Peut-on dire qu'il joue ? On ne sait quel nom donner à ces conduites. S'agit-il de poursuivre un rêve ou une réflexion. S'agit-il de quête de soi-même ou d'un repos ? Tous les enfants retenus dans ce film ont en commun la solitude, non pas une solitude imposée - ils sont dans des lieux publics-, mais une solitude qui apparaît comme un choix. Des enfants solitaires ont été filmés sur le terrain de jeu et au voisinage d'un grand ensemble, à Montmartre, dans un patronage. Les âges sont divers, de 3 ans à l'adolescence.
A l'âge frontière entre l'enfance et l'âge l'adulte, on observe des comportements, des jeux nouveaux : on se coiffe, on se recoiffe, on se touche, on se bouscule, on se chatouille, d'abord entre jeune du même sexe, puis on s'enhardit pour aller vers l'autre sexe, à plusieurs, puis seul, on le taquine, puis on l'embrasse : on est dans la séduction et le désir d'aimer. On agresse les autres ce qui revient à dire qu'on les a remarqués. Devant un monde hostile ou étranger, les adolescents adoptent des attitudes d'imitation ou de refus qui leur permettent de l'affronter, ils se regroupent en bandes, groupes provisoire qui ont leurs usages en matière de consommation en particulier. Seuls, à deux, en bandes, des adolescents ont été filmés à Rueil, aux abords d'un grand ensemble et dans sa galerie marchande. Contrairement aux autres films de la série, ce film n'a pas de commentaire.
La série "Des enfants et des jeux" illustre la naissance et la diversification des activités ludiques entre deux mois et treize ans. Quand commence le jeu ? A quel âge ? Qu'est-ce qui est jeu ? Qu'est ce qui est conduites motrices ? Le film décrit des comportements de ce qu'on peut appeller le jeu primitif, qu'il est difficile parfois de distinguer des comportements instinctifs et d'exercices réflexes. Il propose une réflexion sur l'essence du jeu. Film tourné dans une crèche de PMI qui montre des enfants de 2 à 10 mois.
A 15 mois, l'enfant fait et défait, recommence sans arrêt trajets et actions. Ce film donne à observer des jeunes enfants ayant atteint des niveaux de développement très inégaux, ce qui permet des comparaisons intéressantes. La méthode choisie, isolement de certaines variables et comparaisons successives de deux enfants, permet des observations fines et différentielles. Film tourné dans une crèche de PMI qui montre des enfants de 7 à 15 mois.
Naissance des activités logiques à partir des processus d'emboîtement, puis d'empilement, enfin d'encastrement. Observation de manipulations caractéristiques de cet âge dans l'échelle du développement normal, en particulier des manipulations de certains jeux éducatifs et des limites que leur impose le degré de maturation psychologique de l'enfant. Ce film permet d'aborder l'évolution génétique de l'enfant, son rôle dans l'appréhension de la structure et des propriétés des objets dans les activités logiques qui en découlent. Film tourné dans une crèche de PMI qui montre des enfants de 1 à 2 ans.