Ce vidéogramme n'a pas la prétention de dire la vérité, rien que la vérité sur la mort. Il aborde un et un seul point de vue, celui de personnes qui, plutôt que de refuser la mort, veulent l'assumer pleinement pour eux-mêmes et par rapport aux autres. A travers des témoignages et la réflexion de personnes connues ou inconnues, il aborde l'euthanasie, la souffrance physique et morale, l'hospitalisation, la solitude.
La psycho-oncologie est une discipline récente dont l'objet principal est le sujet cancéreux. Comment vit-on avec une maladie qui véhicule l'idée de la mort ? Qu'est-ce que le syndrome de Lazare ? Le syndrome de Damocles ? Les patients sidéens réagissent-ils de façon très différente ? Quel est le rôle du psychiatre auprès de cette clientèle ?
A partir d'entrevues de parents endeuillés et d'intervenants, ce document vidéo fait place à l'expérience des parents ont perdu un enfant par le syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN). Les thèmes suivants sont abordés : la survie, les rituels, la vie de couple, l'aide extérieure, la décision d'avoir un autre enfant, les réactions des frères et soeurs, les grands-parents. Les parents témoignent aussi sur ce qui les a aidé à traverser cette épreuve. Les buts de ce documents sont : * encourager et rassurer les parents sur la normalité de leur sentiments et de leurs pensées * informer les familles et les proches sur l'aide qu'ils peuvent apporter * aider les intervenants à mieux comprendre ce que vivent les parents endeuillés * informer et sensibiliser le public en général sur ce qu'est le SMSN, sur ce que vivent les personnes éprouvées par cette perte et comment on peut les aider. NOTA : ce document peut être utile aux parents qui ont perdu un enfant par une autre maladie ou mort subite (accident d'auto, noyade ...) l Il existe aussi un volet intervenant
Le 7 décembre 2014, c'était le jour le plus triste du monde. Qu'est ce que j'ai filmé l'année qui a suivi ce jour ? Qu'est ce que j'ai voulu retenir ? Es-tu dans mes images ? Si tu étais dans mes images, raconte un deuil. Le deuil. La jeune réalisatrice Lou Colpé a collectionné les séquences vidéo durant l'année qui a suivi la disparition d'un être cher en Bolivie, la plupart du temps avec son téléphone, sans savoir qu'un jour elles deviendraient un film.
Dans un centre de soins palliatifs, entre Noël et le nouvel an : un film intimiste sur la vie et la mort, sur le bonheur, la malchance, l'espoir et les désirs...Un long métrage documentaire sur les derniers instants de la vie d'hommes et de femmes atteints du cancer.
Les soins palliatifs, c’est une démarche qui vise à aider les personnes gravement malades atteintes de maladies incurables à maintenir une certaine qualité de vie. Malgré tout, les soins palliatifs font encore peur aujourd’hui. On les associe à la mort, au deuil, à la fin de vie. Que sont-ils réellement ? A qui s’adressent-ils et comment fonctionnent-ils ? Lorsque la maladie devient la plus forte, il existe d’autres choix que l’acharnement thérapeutique ou l’abandon. Il y a le temps qui reste…
Comme chaque année, Marie et Jean partent se reposer dans les Landes. De ce dernier voyage, Marie revient seule, bien seule. Son mari a disparu. Entre doute et deuil réel, Marie balance. Il faut pourtant qu'elle continue à vivre. D'une retenue étonnante en comparaison avec ses oeuvres précédentes, François Ozon offre à Charlotte Rampling ce qui restera probablement comme son rôle le plus rentré, le plus intense.
C'était le 2 octobre 1999. Seul dans l'appartement de sa mère, à Neuchâtel, Thomas se donnait la mort. Il avait 22 ans. A l'âge où d'autres entament à peine leur existence, il a décidé d'en finir avec la vie.
Passionné de cinéma, Thomas tournait des courts-métrages avec ses copains. Mais dans les derniers mois de sa vie, sa caméra lui a surtout servi de confidente. Tous les jours ou presque, il s'est filmé dans l'intimité de sa chambre, en cachette. A la caméra, il a confié tout ce qu'il ne voulait pas avouer à ses proches: son mal-être, ses frustrations, sa résolution de mourir. En guise de testament, le jeune homme laisse donc à ses proches, quinze heures d'enregistrement vidéo retraçant les sept derniers mois de sa vie. Dix ans plus tard, Orane Burri, une de ses amies, devenue cinéaste, ose se replonger dans ces images.
Poignant et dérangeant, ce témoignage est aujourd'hui au coeur de ce film sans voyeurisme. "Tabou" a atteint sa cible: soulever de vraies interrogations sans tomber dans un pathos inutile. Refusant de recueillir l'avis de spécialistes de la prévention du suicide, l'objectif de la réalisatrice est bien ici de "tenter de comprendre le suicide de l'intérieur". Elle donne ainsi plutôt la parole en contrepoint des scènes où Thomas s'exprime, à sa mère, sa soeur et deux de ses amis.
TOUT SUR MA MÈRE Fiction (1h40)
Réalisateur :
Pedro ALMODOVAR Pays :
Espagne
- 1996
Oscar et César 2000 du meilleur film étranger.
Manuela, qui travaille dans un service de transplantation cardiaque, perd subitement Esteban, son fils de 18 ans, admirateur d'Huma, comédienne réputée. Manuela part à la recherche du père d'Esteban. En chemin, elle rencontre Huma, Nina, Rosa, Agrado... Un mélo tout de femmes peut-être, mais avec le talent et la verve d'Almodovar, unanimement reconnus et primés.
Après la mort d'un enfant, ceux qui l'ont aimé doivent continuer de vivre. Pour ceux qui restent, il faut non seulement affronter le travail de deuil, mais aussi retrouver sa place au sein de la famille et souvent, pour les frères et sœurs, l'affection et l'attention des parents. Ceux qui l'ont soigné doivent continuer leur travail clinique, parfois le jour même du décès, et vivre ce deuil sans que les autres petits patients en subissent les conséquences. Ce document donne la parole à des sœurs, des frères et à des parents qui vivent cette tragique situation, mais également à des infirmières et des médecins qui sont confrontés régulièrement à la mort d'un enfant.
Ce film est la quête de Sophie Triniac, celle de savoir pour reconstruire une histoire, son histoire. Pour détricoter et retricoter autrement. «1982» aborde le deuil périnatal à travers le questionnement de l’amnésie traumatique.