"Science en conscience" est une collection qui rend compte de la réflexion éthique menée actuellement dans le domaine de la biologie et de la santé par le Comité national d'éthique (France). Sans parti pris ni jugement de valeur, les documents permettent à chacun de comprendre les enjeux médicaux, scientifiques et moraux des grandes questions de bioéthique: euthanasie, clonage, recherche sur l'embryon, brevets sur le vivant, procréation assistée... En janvier 2000, le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé publie un avis intitulé "Fin de vie, arrêt de vie, euthanasie" qui reconnaît dans des circonstances rares et exceptionnelles ce qu'on appelle une "exception d'euthanasie". Divers membres du Comité d'éthique présentent leur point de vue face à ce problème. Il y a des médecins, des professeurs de réanimation et de chirurgie, mais aussi des hommes politiques, des religieux, des juristes... Malgré des attitudes divergentes au départ et des positions philosophiques inconciliables un consensus émerge et s'articule autour de trois points fondamentaux: refus de la dépénalisation de l'euthanasie, développement des soins palliatifs, refus de l'acharnement thérapeutique. Le film nous fait également pénétrer dans la dure réalité des équipes soignantes (service de réanimation de l'Hôpital Bichat de Paris et unité de soins palliatifs de l'Hôpital Paul Brousse à Villejuif) et présente la position des Pays-Bas où l'euthanasie est tolérée depuis quatre ans.
D'un ton subtil et toujours respectueux des personnes et de leur dignité, ce document aborde les questions de la fin de vie et de l'accompagnement des patients dans une petite institution namuroise de soins palliatifs. Recueillant la parole des malades et de leurs proches, des médecins et du personnel soignant, le reportage met à nu la manière dont les orientations philosophiques et les émotions liées à la douleur s'articulent autour de la question sous-jacente de l'euthanasie.
La mort, dans nos sociétés occidentales, est un sujet tabou. En Belgique, sont nées deux associations dont le but est d'aider les mourants : l'Association belge pour le droit de mourir dans la dignité et le Centre d'aide aux mourants. Des structures hospitalières qui accueillent et assistent ceux qui vont mourir se sont créées. Certaines associations vont même jusqu'à apporter à chacun de ceux qui le souhaitent une aide et des conseils très concrets dans le domaine de l'euthanasie et du suicide. Cette démarche soulève plus d'un problème moral : la médecine curative et le spectre de l'acharnement thérapeutique, l'euthanasie et ses excès. Pour éclairer cet aspect délicat, un débat regroupe les personnalités suivantes : les professeurs Maurice Lamy (anesthésiologie), Yvon Kennis (cancérologie), Darius Razavi (médecine psychosomatique) et le père Patrick Verspieren s.j.
Le témoignage d'une femme dont le mari est décédé d'un cancer à l'âge de 45 ans sert de fil conducteur à une réflexion sur la fin de vie et sur l'euthanasie. Elle parle de l'agonie de son époux et du refus des médecins d'y mettre un terme malgré la demande expresse du malade. Un homme et un médecin révèlent que l'euthanasie - bien qu'interdite en Belgique - est parfois pratiquée dans le cas de maladie incurable. L'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité milite pour une réforme législative et recueille notamment des "testaments de vie". Un plaidoyer en faveur de l'euthanasie active qui met l'accent sur l'importance de la communication entre le patient et son médecin.
Ce film pose le problème du droit à la mort dans la dignité, mais parle surtout de vie, de responsabilité et de courage : le courage de faire des choix conscients. Sous la forme d'un documentaire-fiction, l'auteur raconte la mort de son frère, de son père et de sa mère, expériences dramatiques où le hasard et les actes des témoins jouent tour à tour des rôles déterminants. Sans discours moralisateur, Frans Buyens affirme que faire le choix de sa mort, c'est non seulement abréger ses propres souffrances et celles de son entourage, mais c'est aussi transmettre la volonté de vivre.
Ce vidéogramme n'a pas la prétention de dire la vérité, rien que la vérité sur la mort. Il aborde un et un seul point de vue, celui de personnes qui, plutôt que de refuser la mort, veulent l'assumer pleinement pour eux-mêmes et par rapport aux autres. A travers des témoignages et la réflexion de personnes connues ou inconnues, il aborde l'euthanasie, la souffrance physique et morale, l'hospitalisation, la solitude.
Faut-il autoriser l’aide à mourir ? Euthanasie, sédation continue, suicide assisté... Autant de réponses apportées au droit de mourir dans la dignité et pourtant, placée au carrefour des questions morales, religieuses et politiques, la question déchire les Européens. Pendant ce temps, deux trentenaires, un Français et une Belge, en situation de handicap lourd sans espoir de guérison, demandent de mourir dignement au moyen du suicide assisté en Suisse et de l’euthanasie en Belgique, pour mettre fin à leurs souffrances. Quarante ans après la législation très controversée de l’avortement, le documentaire pénètre au cœur de la grande question de société du 21e siècle.