Sous les hautes herbes - Murmurer aux pierres de l’oubli - Qu’il faut se méfier des ombres bavardes - Soulever tous les cailloux - Frapper les mots contre les portes - Tout mélanger tout secouer - Et puis attendre derrière le silence des paupières - La première bulle - En partance
Dans ce film réalisé en périphérie de l’Autre "lieu", le personnage principal décide de s’évader d’un univers administratif insensé. Il rejoint un groupe dans lequel il cherche à trouver sa place. Mais communiquer n’est décidément pas chose aisée…
Une émission de télé-crochet qui promet à ses candidats de trouver l’âme soeur! Sous forme de petites annonces, ils adressent aux téléspectateurs un portrait de leur(s) désir(s) amoureux.
Un jour, on a trouvé que le monde tournait trop vite. Alors on s’est dit que vivre plus lentement serait beaucoup mieux. Et pour faire de cette nouvelle vitesse la norme, on a fait un film.
Paris, Rencontre vidéo en Santé mentale 08. Sur l’écran, un ex-sdf témoigne de son parcours de vie dans la rue. Dans la salle, Basile, 15 ans est bouleversé, remis en contact avec ce moment pas si lointain de sa vie où il passait la journée, ivre sous les ponts. Sur le chemin du retour, une certitude pour Basile, « Je veux faire une vidéo autoportrait moi aussi ! ». Du décès prématuré de son papa, à sa fuite dans l’alcool sur fond de rock, Basile raconte son parcours difficile mais aussi ses rêves et projets d’ado de 15 ans.
Le Jardin Latinis nous donne à vivre la ville et entrevoir l’avenir autrement, en marge d’un monde connecté, en lien avec l’autre, la terre et la matière.
Au départ, un montage image à visée documentaire consacré aux statues du Musée Rodin. Puis, lors de l’écriture du texte, un effacement du terme « Musée » au profit d’un retour signifiant « d’hôpital de jour », désormais nommé Auguste Rodin, lieu d’une catastrophe surnaturelle qui pétrifia l’ensemble de sa population à la suite de la rupture des stocks de neuroleptiques…
Ecrit, réalisé, joué et monté par 9 jeunes québécois atteints de schizophrénie dans le cadre d’un projet d’insertion en emploi. Rumba cérébrale est un film bouleversant porteur d’espoir pour tous ceux qui s’interrogent sur le délire et ses manifestations. 11 septembre 2001. Alors que les tours jumelles du World Trade Center s’effondrent, trois destins croisés basculent. En ce jour à marquer d’une pierre blanche, Sébastien, Valérie et Jacob vivent leur premier épisode psychotique. Rumba cérébrale se veut un témoignage de leur délire vu de l’intérieur, une illustration des peurs, des idées, des doutes et parfois du désespoir qui ne manque pas de surgir quand le réel perd son sens, de l’enfer à la rédemption. « Nous, atteints de schizophrénie vivons dans un cauchemar éveillé dont nous sommes seuls à saisir l’intensité. Tous nos sens sont amplifiés. Notre psychisme baigne dans le désordre. En notre intériorité, le monde extérieur devient comme une vaste illusion. Nos monstres n’ont pas été vaincus. Dans le marécage de nos tripes des milliers d’yeux s’agitent et nous surveillent. Sommes-nous ? Des voix sans âge résonnent venant de l’au-delà. Comme si l’univers entier nous tombait sur le corps. (…) L’impossible devient possible car si nous sommes allés si loin, c’est pour mieux revenir. »