Lieu de vie et de soin, La Borde reste une référence unique dans la conception et la prise en charge de la folie. C’est aussi le lieu où la réalisatrice a passé son enfance, à la garderie avec les enfants des soignants. « Lorsque je reviens dans ce paysage familier, je reconnais une musique singulière portée par des mots, mélodie d’un dialecte local. En explorant le "Ritz", "le poulailler", "l’orangeaccueil", ce sont les lieux qui se mettent à raconter ce qui ne cesse de s’inventer dans cet espace incroyablement vivant. »