Ce film est la confession d’un homme que la société qualifie habituellement de malade mental. Il nous permet de découvrir un être doué de rares qualités d’âme et d’esprit. C’est aussi un témoignage parfois drôle, parfois tendre, parfois amer et bouleversant sur l’itinéraire d’un individu coincé entre la société, la famille, l’institution psychiatrique et lui-même. Jacques Zelnio est décédé en 1989 après avoir vécu reclus chez ses parents, dans une chambre de 10 m2 dont il ne sortait plus qu’à de très rares occasions…pour se faire prescrire des tranquillisants" (Christian Deloeuil, avril 1989).