A 8 ans, Stephen Eliot, parce qu'il se croit en danger de mort permanent, est interné parmi des autistes, à l'école orthogénique de Chicago, l'institut fondé par Bruno Bettelheim. C'est sa dernière chance. Les tests psychologiques révèlent un processus de nature schizophrène, des angoisses paranoïdes assez importantes pour indiquer un traumatisme précoce. Bettelheim pense qu'il peut arriver à sauver cet enfant. Un traitement à long terme est préconisé, il durera treize ans. Aujourd'hui Steve a 46 ans. Il est banquier à New York et vient de publier ses souvenirs : "La métamorphose, mes treize années chez Bruno Bettelheim." Le témoignage de Steve reste le premier et le dernier d'un ancien de l'école orthogénique. C'est un document bouleversant, le récit d'un combat exemplaire. Comment un gamin agressif, perdu, terrorisé s'est-il transformé en un adolescent capable de projets ambitieux pour devenir un adulte qui a trouvé sa place dans la société ? Ce film retrace son combat, à travers la rencontre des différents protagonistes de son histoire : ses parents, Diana, sa première éducatrice, Roger, son copain de l'école orthogénique, Geneviève Jurgensen, son éditrice, qui fut éducatrice à l'institut pendant deux ans, François qui a étudié avec Steve à Yale. "A la recherche de Stephen Eliot" est sans doute un voyage initiatique comme fut celui de Steve.