« Il me semble que le paradis... C’est un amour qui te transperce le ventre et qui te rend vraiment heureux… Une sensation d’éclatement d’amour, dans un lieu lointain. C’est un lieu où l’on peut jouir, le paradis. » (Michel) Je n’ai pas revu Michel depuis 2001. Il habitait alors dans un appartement thérapeutique à Mâcon. Mais des problèmes sont survenus. Je le retrouve maintenant à l’hôpital dans une unité de psychiatrie complexe ; un secteur silencieux et fermé. Sa parole se révèle entre douleur et résistance, humour et lucidité ; s'y découvre une histoire d’amour aux corps empêchés.