Mona fait de l'auto-stop. Elle dérive au gré des rencontres. Elle est sale et ne veut pas qu'on l'aime à tout prix. Jeune femme asociale, elle mourra de froid, seule. Personnage dont la vie est fragmentairement reconstruite par ceux qui l'ont rencontrée, Mona est une rebelle débarrassée du romanesque habituel. Éprise de liberté, elle enclenche un processus d'exclusion sociale dont l'issue ne peut être que fatale. Sandrine Bonnaire démontre à ceux qui en doutaient qu'elle est bien plus que la créature de Maurice Pialat.