A travers reportages et entretiens, le magazine de la rédaction de France 2 présenté par Françoise Joly et Guilaine Chenu aborde tout ce qui fait l'actualité internationale. Loin du sensationnalisme arbitraire, les grands reporters d'Envoyé spécial scrutent la réalité, décortiquent la situation et rencontrent les protagonistes afin de poser un autre regard et de découvrir une autre vérité.
Jadis, on l'appelait l'école buissonnière. Aujourd'hui, l'absentéisme des élèves est considéré comme un véritable fléau par l'Education nationale. C'est même "la plus grave des maladies scolaires" selon la très sérieuse Inspection générale. Aucun établissement n'y échappe. De la sixième à la terminale, l'absentéisme régulier touche environ 13 % des élèves du second degré, et jusqu'à un lycée sur deux dans certaines filières professionnelles. Que font-ils quand ils ne vont pas en cours? Que cachent leurs absences répétées?... Dans les collègues et les lycées, enseignants et équipes pédagogiques se battent pour ramener vers l'école des ados dont l'absentéisme est bien souvent le signe d'un malaise profond: les difficultés familiales, l'échec scolaire, jalonnent ces parcours chaotiques. Entre des parents parfois laxistes, et des sanctions administratives lourdes, comme la suppression des allocations, familiales pour manquement à l'obligation scolaire, l'école tente de trouver d'autres solutions pour empêcher les élèves de "décrocher". Car des journées en semaines d'absences, puis en mois, c'est la déscolarisation définitive qui guette ces jeunes, et, à long terme, des années de galère.
Note: Texte extrait du dossier de presse de France 2 proposé par le Service éducatif.
"Complément d'enquête" au coeur du grand malaise de la psychiatrie, au plus près de ces malades qui dérangent.
Psychose maniaco-dépressive, paranoïa, schizophrénie... En France, ces troubles psychiatriques toucheraient au moins 600.000 personnes... Le plus souvent, ces malades font peur car leur suivi médical est difficile. Les hôpitaux psychiatriques n'ont pas les moyens de tous les hospitaliser. Et comment ces établissements traitent-ils les pathologies les plus lourdes? La psychiatrie peut-elle tout guérir? Camisole chimique ou électrochoc? Et quand ces malades deviennent des agresseurs, quelle solution après leur mise à l'écart? Enfermement dans un "hôpital fermé", comme le préconise Nicolas Sarkozy? Ou bien remise en liberté mais avec obligation de soins, comme l'exigent déjà plusieurs lois sur la récidive et le suivi judiciaire? Aujourd'hui, de nombreux juges, médecins, experts se demandent si ces lois sont vraiment efficaces et s'ils ont les moyens de les appliquer.