Les demandes d'adoption, nombreuses en Belgique, ont pourtant bien du mal à se concrétiser, d'abord parce que les demandes d'enfants en bas-âge sont les plus courantes et que le pourcentage de nouveaux-nés à adopter n'est pas élevé, ensuite parce que les lois en matière d'adoption accentuent les difficultés des procédures au lieu de les simplifier. Toutes les étapes d'adoption auprès d'organismes et services appropriés ont été conçues dans l'intérêt de l'enfant afin d' apporter un maximum de garanties. Les organismes actuellement agrées en Belgique sont au nombre de 13. Voici la liste des participants et responsables que D.ROUSSEAU a interviewés : M.LEBRUN " ministre de l'Aide à la Jeunesse communautaire française ;J.MILQUET" " conseillère juridique Cabinet Aide à la Jeunesse ; DALLEMAGNE-VAN EGTEN M." " responsable Service Adoption ; DEWULF Martine" " coordinatrice " ONE-ADOPTIONS " ; RANS Pierre", substitut du procureur du roi " Nivelles ; PAULIS Chris" " chercheuse ULG ; SECHET Patrick", aide sociale à l'enfance " Conseiller Général du Nord (France) ; TIMMERMANS Véronique", psychologue, Service d'Adoption Amarna.
A travers quatre témoignages, les difficultés psychologiques rencontrées par les enfants adoptés d'origine étrangère: déracinement, séparation avec les frères et les soeurs, double appartenance familiale et culturelle, difficulté d'intégration, racisme,... Des souffrances qui se manifestent surtout au moment de l'adolescence. Des parents racontent comment ils ont vécu ces périodes de troubles et des spécialistes apportent des éléments de réflexion. Une approche préventive centrée sur les aspects humains de l'acte d'adoption d'enfants étrangers.
La finalité même de l'enseignement est remise en cause par le rythme scolaire qui est imposé à l'écolier belge. La raison en est la concentration excessive des matières sur une journée plus longue mais sur une année plus courte que dans les autres pays d'Europe. Conséquences: l'échec scolaire le plus élevé d'Europe, la dégradation des relations avec les enseignants, un coût budgétaire de plus en plus difficile à maîtriser. La Commission d'études des rythmes scolaires recommande: d'équilibrer les apprentissages cognitifs, moteurs et affectifs; de tenir compte de la chronobiologie et d'adapter l'école aux variations de performance de l'enfant dans la journée, la semaine et l'année. Trois expériences d'écoles (secondaire, fondamentale et maternelle) appliquant ces recommandations sont présentées.