A Sarcelles, la réalisatrice Marie De Laubier filme au quotidien une maison de retraite dirigée par une femme vive, attentive et chaleureuse. Cette dernière a décidé de regarder la vieillesse et la mort droit dans les yeux, plutôt gaiement que tragiquement, et d'injecter de la vie et de l'humour à la fin de vie de ses pensionnaires. À travers ses yeux, est proposée une galerie de portraits insolites ou inattendus - et souvent sereins. Ce document n'oublie cependant pas de soulever les problématiques du placement en home, des relations avec le personnel soignant et avec la famille, de la perte d'autonomie et de liberté, des troubles de la mémoire, de la solitude et de la mélancolie...
A travers le déroulement d'une journée ordinaire dans une Maison d'Enfants, alors que se succèdent réveil, toilette, petit déjeuner, départ à l'école, puis devoir à faire, jeux, repas, brossage de dents, histoires racontées avant de se coucher, chaque enfant racontera son histoire avec son particularisme, son unicité d'être humain, sa légèreté d'enfant, avec ses lapsus en forme de fautes de français. Tout en témoignant de la vitalité fascinante de l'enfance, ce film voudrait rendre hommage au travail formidable des éducateurs, même si les enfants ne rêvent que de rentrer chez eux : ils voudraient être comme au foyer, encadrés, protégés, mais à la maison ...