Une vie entière pour se dire "je t'aime". Quatre-vingts ans pour démarrer une histoire d'amour...Et tout ça à cause d'un jeu...Ou peut-être grâce à un jeu. Sophie et Julien ont défini les régles du jeu. Ils en sont pour le restant de leur vie, les arbitres...et souvent les victimes. "Cap ou pas cap?" "Cap! Bien sûr!". Ils sont cap de tout : du meilleur comme du pire. Bafouer les tabous, défier tous les interdits, braver toutes les autorités, rire, se faire mal... Cap de tout! Sauf peut-être, de s'avouer qu'ils s'aiment.
Voilà plusieurs années que des artistes interviennent en milieux de soins mais leur travail reste peu ou mal connu du grand public. La commission Art et Santé œuvre à faire connaître ce champ d’action essentiel de la culture et à interroger ces pratiques. Elle a choisi cette fois-ci le format de l’image pour aborder plusieurs questions de fond : quel est l’engagement de l’artiste qui choisit de travailler en milieux de soins ? Quel rapport entretient-il avec ce milieu ? Quelle collaboration entre l’artiste et le soignant ? Quels effets et quelle durabilité ont ces pratiques ?
À partir des nombreuses images recueillies en suivant plusieurs artistes et institutions culturelles dans divers milieux de soins à Bruxelles et en Wallonie, Isabelle Rey a réalisé un montage de 18 minutes divisé en trois chapitres. « Vue sur coulisses » aborde plus particulièrement les spectacles « en chambre », « Déployer l’instant » se penche davantage sur les ateliers organisés en milieux de soins, et « Empreintes et traverses » sur la collaboration entre artistes et soignants.
En sortant de chez soi, elle s’expose aux autres !
Film lauréat du Prix Arts et Convergences 2016
L'HOMME QUI AVAIT PERDU LA TÊTE Cinéma expérimental/essais (10 min)
Réalisateur :
Fred Joyeux Pays :
France
- 2013
Prix TV5 monde au Festival Paris Courts devant ainsi que le Prix du meilleur film expérimental au Téhéran short film festival
Tandis qu’Alain vient d’être hospitalisé, il reçoit la visite d’une jeune psychologue en charge des nouveaux arrivants. La conversation s’engage. Aidé par sa femme, Marielle, Alain tente de répondre au mieux aux questions de la jeune femme. Celle-ci n’est pas au bout de ses surprises ! L'Homme qui avait perdu la tête est un film d’animation documentaire reconstituant l’histoire vraie d’Alain de Filippis.
Un sujet grave - les handicapés mentaux - traité avec chaleur et humour autour de Jacques, mongolien, en ballade dans la ville.
LE HUITIÈME JOUR Fiction (1h49)
Réalisateur :
DORMAEL Jaco VAN Pays :
Belgique
/
France
- 1995
Prix du meilleur acteur pour Daniel Auteuil et Pascal Duquenne au Festival de Cannes 1996
Un homme d'affaires plutôt futé rencontre par hasard un jeune mongolien. Dans un premier temps, il tente de s'en débarrasser mais finit par remarquer que cet être pas comme les autres peut lui apprendre beaucoup de choses. L'histoire d'une amitié et d'une découverte, un regard tendre sur la différence. Deuxième long métrage de Jaco Van Dormael.
Ils ont entre 9 et 23 ans, ils grandissent avec des repères très différents des nôtres car ils sont sourds et aveugles. Plongés au coeur de leur univers quotidien, nous découvrons avec ce document exclusif sur les enfants sourds et aveugles, leur singulière façon de communiquer.
Ce document de formation suscite une réflexion sur la qualité et la manière de communiquer avec les personnes qui ont une déficience intellectuelle. On y puisera de l'information sur les différentes stratégies à privilégier dans la vie quotidienne pour que la communication soit agréable et fonctionnelle. L'animation qui suivra le visionnement du document favorisera les échanges sur le rôle des intervenants face à la communication.
En prison pour drogue et prostitution, Marie obtient une mise en liberté sous condition et rejoint le Théâtre de la Comète qui regroupe des délinquants et leur donne l'occasion de refaire surface en dehors d'un établissement pénitentiaire. Commencé dans la méfiance et l'introversion, son parcours d'artiste est un combat de tous les jours. Basé sur l'expérience réelle du Théâtre du Fil, un film fort et beau qui est aussi une rencontre entre professionnels et semi-professionnels itinérants, anciens délinquants. Emmanuelle Béart est époustouflante de vérité.
Prenant acte des connaissances actuelles du développement cérébral, Catherine Jousselme nous montre comment les effets des écrans (télévision, ordinateur, Smartphone, tablette) jouent sur le développement cognitif, affectif et relationnel des enfants et des adolescents. Elle en montre les effets négatifs tout en donnant alors des conseils précis aux parents. Elle réhabilite en particulier les paroles, les discussions qui deviennent des atouts pour développer le sens critique des enfants. Elle donne enfin des règles en fonction de l'âge pour accompagner les enfants face à ce médium devenu actuellement incontournable.
LES GENS NORMAUX N'ONT RIEN D'EXCEPTIONNEL Fiction (1h43)
Réalisateur :
Ferreira Barbosa Laurence Pays :
France
- 1993
César du meilleur jeune espoir féminin : Valeria Bruni Tedeschi
Martine, 25 ans, ne sait plus très bien où elle en est dans la vie. Petits boulots et aventures sans lendemain ne la satisfont plus. Elle décide alors de forcer le destin. Délaissée par François, elle provoque une ultime explication qui tourne à l'incident. Souffrant d'amnésie, elle est admise en hôpital psychiatrique. Elle s'y découvre une nouvelle nature, alerte et active, s'occupant des uns et des autres... Il y a dans ce film un dynamisme, une ardeur et une gaieté d'autant plus étonnants que l'hôpital psychiatrique en est le cadre, qu'il s'agit d'une crise et que l'héroïne y va d'échec en échec. Mais la vitalité assez exceptionnelle de Valérie Bruni-Tedeschi, alliée à la justesse de ton de la réalisatrice, rétablissent l'équilibre à merveille.
LES OISEAUX, LES ORPHELINS ET LES FOUS Fiction (1h18)
Réalisateur :
Juraj Jarubisko Pays :
Slovaquie
- 1969
Second prix au Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1973
Orphelins de l'existence, Yorick, Andrej et Marta ont décidé d'un commun accord de vivre un quotidien débridé, pour survivre à leur manière, à un monde perçu désormais comme infiniment terne et triste. Vivant dans une maison résolument délabrée et fantasque, avec une sorte de faux curé qui officie comme concierge, nos trois hurluberlus, entourés d'oiseaux multiples, s'ingénient à faire de chacune de leurs journées et de tous leurs périples aux alentours, de faramineuses fêtes spontanées où l'enchantement de la folie se dispute avec la spontanéité de l'imagination. Que ce soit en costume de marin ou en arrogante tenue de général, tête rasée pour narguer les lentes et les poux, ou habillé de pellicule, dans leur facétieux capharnaüm ou dans les rues de la capitale en plein tournage d'un film de guerre, chacun essaye de faire barrage à la médiocrité du conformisme, à l'immobilisme d'une existence sclérosée. http://www.malavidafilms.com/dvd-les-oiseaux-les-orphelins-et-les-fous-267.html
A Roubaix, une émission radio unique en son genre est enregistrée tous les lundis depuis 8 ans. Les animateurs de cette émission sont des hommes et des femmes atteints de troubles psychiques, et des infirmiers. Entre animation, interviews, commentaires et débats, ils construisent ensemble un véritable moment radiophonique. On ne sait pas qui est patient, qui est soignant ; chacun a la parole.
Comment le cinéaste Luc Boland vit-il l’arrivée dans sa vie de son fils Lou, aveugle de naissance et « si différent dans sa tête » ? C’est avec sa caméra qu’il nous fait partager ses tentatives d’entrer dans son monde à lui, sans lumière et sans images. Qu’il nous fait partager le quotidien déroutant avec ce petit bonhomme perdu dans le noir et dans ses peurs. Il n’y a pas de mode d’emploi, et tout est à inventer par cette famille, heureusement unie et solidaire. « La différence est une richesse précieuse. Nous aussi nous avons nos peurs, la peur de l’inconnu, la peur de l’autre… Contre ces peurs, il n’y a que deux armes : la confiance et l’amour » Luc Boland.
Avec tact et émotion, la réalisatrice a filmé la progression des symptômes de la maladie d'Alzheimer chez sa mère et l'évolution de leur relation. Son premier désir de guérir l'inguérissable, d'agir sur les pertes de mémoire, la confusion de l'esprit et les obsessions de sa mère, fait petit-à-petit place à l'acceptation de la maladie et à la recherche d'une nouvelle relation, plus apaisée,... Un reportage hors du commun qui touchera tous ceux qui vivent le même drame et les mêmes difficultés face à une maladie en constante augmentation en Belgique
Le documentaire de Michel Etter est une rencontre avec Martial, un jeune homme qui conduit un trolleybus qu’il a construit lui-même dans les rues de Lausanne. Il structure l’espace avec les lignes électriques des bus et suit les itinéraires à travers la ville avec une rigueur parfaite. Comme il le dit lui-même, c’est une manière d’être avec les gens parce que sinon, il serait trop désespéré. La ligne de bus oriente et projette la force de son désir de vivre et d’être vu. Il donne de cette manière un destin à son désir, il le dirige avec autorité et lucidité. Martial est un jeune homme fragile et souffrant qui parle avec franchise de sa tendance dépressive et de ses problèmes affectifs. Aborder les jeunes femmes lui paraît insurmontable ; c’est pourquoi il organise son affectivité, son besoin d’être aimé, autour du dispositif du bus, tout en reconnaissant volontiers que c’est un expédient. Ce destin particulier du désir, un peu déviant par rapport à la « normalité », nous touche parce que son branchement sur les lignes électriques du trolleybus lui donne une forme belle et pure. Il effraie aussi un peu parce qu’on ne peut s’empêcher d’imaginer un déraillement, un bouleversement de cet ordre, et le risque d’effondrement qui s’ensuivrait.
Marshall Rosenberg, psychologue clinicien américain, est le fondateur de la Communication Non Violente (C.N.V.) qui est un processus favorisant le développement de l'écoute de soi et de l'autre. Fils d'émigrants juifs ayant grandi dans un quartier turbulent et antisémite de Detroit aux Etats-Unis, Marshall Rosenberg s'est intéressé très tôt à la résolution des conflits et à de nouvelles formes de communication, alternative pacifique à la violence croissante dont il était témoin. Pour répondre à l'intérêt accru pour la C.N.V., il a fondé en 1984 le Centre pour la Communication NonViolente. Le C.N.C.V. compte plus d'une centaine de formateurs certifiés qui enseignent ce processus de par le monde.
Quand deux frères partent ensemble, tout peut arriver, le meilleur comme le pire. Quand un des deux frères a un méchant penchant pour l’alcool, ça vire plutôt vers le pire, et quand ce dernier devient agressif, il n’y a même plus de meilleur. Seulement, c’est son frère, et ça, même s’il ne l’a pas choisi, il ne l’oubliera jamais. Comment aider un frère qui ne veut rien entendre, qui n’écoute pas, qui pense juste à sa gnôle et à rien d’autre ? Et si, pour une fois, le vilain petit canard avait raison… Frères dans la vie et dans ce court métrage, Pierre et Jean Lagnay interprètent un duo parfait de deux stéréotypes qui s’entrechoquent. L’ange « contre » le démon, le sage contre le fêtard, celui qui étudie contre celui qui boit et drague les minettes. N’empêche qu’ils sont frères et qu’en voulant faire du bien, l’ange risque de changer son statut contre celui de démon, l’espace d’un court instant, certes, mais d’un instant décisif.
Le collection "Parole d'ados" propose des sujets qui concernent de près les adolescents. Son originalité est leur implication au niveau de la création des films, tant dans le contenu que dans la forme. Ainsi, ces films leur parlent vraiment.
La collection ouvre un espace pédagogique positif, susceptible de rencontrer l'intérêt du monde des enseignants et des éducateurs tout autant que celui des étudiants, du secondaire en particulier.
Ce film est le premier documentaire francophone donnant la parole à des enfants élevés par des couples non mixtes. Emmy-lou, seize ans, vit depuis le divorce de ses parents, une semaine sur deux avec son père et sa belle-mère et l'autre avec sa mère et sa belle-mère. Car la maman d'Emmy-Lou a choisi de vivre avec une femme et d'avoir un enfant avec elle, Ferdinand six mois. Du côté de son père et de sa nouvelle femme, elle a aussi un petit frère de cinq ans, Jim.
En compagnie de son grand-frère Eliott, dix-huit ans, Emmy-Lou témoigne de cette situation: mes parents sont gays, et alors? Pourtant ce n'est pas si simple: comment le dire à ses amis, comment vivre la pression de l'école, accepter le regard des autres? Et si cette situation ne leur pose pas de problème particulier, ils décident de rencontrer d'autres adolescents élevés comme eux dans des familles homoparentales. C'est ainsi qu'ils vont croiser Wendy, treize ans, originaire du Salvador, adoptée par un couple de femmes et Charles et Dorothée, des jumeaux de seize ans nés par insémination artificielle et élevés par leur maman et amie. Ensemble, ils s'interrogent sur le modèle parental et leur propre identité sexuelle et sur les conséquences de l'absence d'un père.
Rosalba découvre que la vie est bien plus que sa petite famille. Oubliée par son mari dans un restoroute, elle tente de rentrer chez elle en auto stop, mais lorqu'elle apprend que l'automobiliste qu'elle accompagne va à Venise, elle décide de s'octroyer quelques jours de vacances dans cette ville merveilleuse...Très vite, elle trouve du travail et se fait des amis. Pourquoi rentrerait-elle?