Coffret de trois DVD (dont seuls deux interviennent dans le calcul du tarif de prêt) présentant une sélection de courts métrages - ainsi qu'un long métrage - de l'émission "Strip-Tease", produite par la RTBF.
Les sourds et le nazisme en France : témoignages Brigitte Lemaine est sociologue. La langue des signes est comme le français sa langue maternelle. Avec des images de Stéphane Gatti autour du travail théâtral sur le " Chant d'amour des alphabets d'Auschwitz " d'Armand Gatti, (images réelles d'Auschwitz et débats), elle réalise ce document en 1994 sur la persécution et la déportation des sourds par les nazis.
A L'époque du nazisme, les sourds ont été persécutés en tant que tels, dés 1933, date de la promulgation de la Loi d'hygiène raciale. Ce film a pour but de briser le silence grâce aux témoignages de Kurt Eisenblatter, grand mime sourd allemand, de victimes sourdes, de stérilisation et de déportation, et à la contribution de trois histoires : Horst Biesold, Claire Ambroselli et Yves Ternon. Images réelles et documents nous permettent de comprendre la responsabilité des médecins dans ce processus.
Les divers aspects du tatouage: le tatouage moderne, sa psychologie, ses diverses applications, mais aussi le tatouage traditionnel tel qu'il est toujours pratiqué dans le Pacifique. Une réponse aux questions que se posent les gens sur les motifs et les techniques employées pour tatouer et sur le côté permanent qui fait peur: peut-on se débarrasser d'un tatouage? Pourquoi se fait-on tatouer? Pour certains, c'est une mode ou une provocation, mais pour d'autres c'est aussi une histoire et même une philosophie, qui ne s'adresse pas seulement aux personnes en marge. Un "art" qui a aussi ses festivals!
De jeunes taggeurs, encadrés par un peintre réalisent une fresque murale de 200 mètres de long.
UN JOUR OU L'AUTRE Documentaire (52 min)
Réalisateurs :
D. MORIAME
/
HOOGENBEMT Miel VAN Pays :
Belgique
- 1994
Mention spéciale au F.I.P.A 95 (Festival international des productions audiovisuelles)
Mention spéciale au Festival Psy d'Auxerre 95 (France).
La Docherie, un quartier pauvre de Charleroi, déserté sucessivement par les charbonnages, les usines, les commerces, les centres de rencontres... Seuls les habitants sont restés, attachés qu'ils sont à leur coin, le seul bien qui leur reste. La Docherie se meurt. Les Dochards attendent un avenir meilleur. Le film évoque les circonstances (accident, maladie, fermeture d'usine...) qui peuvent plonger, "un jour ou l'autre", tout un chacun dans la misère et l'exclusion. Quatre familles ont accepté de rompre le silence. Elles parlent de leur vie, racontent leur histoire, évoquent leurs espoirs, leur avenir et celui de leurs enfants. Loin d'être un cas à part, la Docherie est un exemple parmi tant d'autres de la progression de l'exclusion sociale.
Né à Constantine en 1966, documentariste engagé, Malek Bensmaïl dépeint à travers son oeuvre non seulement l'Algérie, mais aussi les rapports Nord/Sud et la dualité modernité/tradition. Portraitiste d'une société algérienne et de sa diaspora, il tente, par le biais de la caméra, de mieux faire comprendre son pays, de proposer un autre regard sur l'Algérie d'aujourd'hui... Plébiscités par la presse, ses films sont régulièrement primés dans de nombreux festivals. 1. "Aliénations" (2004 - 105 min) 2. "Le grand jeu" (2005 - 89 min)
Alan Parker fait appel à de nouveaux venus (Matthew Modine et Nicolas Cage) pour interpréter les deux compagnons de "Birdy". L'histoire poétique et émouvante d'un garçon qui veut apprendre à voler comme les oiseaux, et auquel la société, ses normes et ses guerres tentent de rogner les ailes. Après les fastes de "The Wall", un film intimiste, centré sur des personnages très fouillés.
BOWLING FOR COLUMBINE Documentaire (2h00)
Réalisateur :
Michaël MOORE Pays :
Etats-Unis
- 2002
Prix du 55ème anniversaire du Festival de Cannes (2002), le César du meilleur film étranger (2003) et l'Oscar 2003 du meilleur documentaire
Avec plus de 10.000 meurtres par arme à feu chaque année, les États-Unis détiennent le triste record mondial d'homicides et d'agressions au quotidien... S'inspirant du fait divers de la tuerie à la Columbine High School, au Colorado, Michael Moore critique l'industrie de l'armement aux États-Unis, la liberté avec laquelle les citoyens américains peuvent se procurer des armes, ainsi que le laxisme de l'État en matière de législation en la matière. Par ses investigations réalisées au moyen d'analyses chiffrées, d'images d'archives et d'interviews (dont celle de Charlton Heston, chef de file de la National Riffle Association), Michael Moore tente de cerner les facteurs qui poussent la population américaine à se retrancher dans la violence. Il dresse un bilan provocateur, à la fois terrifiant et drôle, d'une nation où 250 millions d'armes à feu sont en circulation.
CAPOEIRA, BEL HORIZON (52 min)
Réalisateur :
Basil SALLUSTIO Pays :
Belgique
- 1995
Prix de la Biennale du Hainaut (B), 1997
Prix de la ville de Palerme au Sport Film Festival de Palerme (I), 1999
Partout au Brésil, la capoeira est à l'honneur mais spécialement à Belo Horizonte au sein du groupe "Porto de Minas" qui utilise le phénomène capoeira comme outil d'éducation et de redynamisation sociale des gosses de rue. Car, bien plus qu'un art du spectacle, une danse et une lutte où se mêlent le chant, les percussions, mais où s'expriment aussi l'adresse, l'élégance et la malice, elle est surtout une philosophie basée principalement sur la recherche de l'équilibre psychique de l'individu. Après un détour historique et une incursion dans le passé africain de la Capoeira, à la recherche de ses racines, le film s'articule autour des témoignages des professeurs et surtout du portrait d'un des jeunes. Un document à contrepoint des clichés et des stéréotypes sur les mégalopoles brésiliennes.
Un groupe de femmes d'origines africaine et maghrébine, vivant en France, font un bilan de leurs vies. Elles rendent compte de la tradition et des règles sociales qui les ont construites et auxquelles elles se sont soumises. Elles évoquent leur vie quotidienne, leurs relations avec leur conjoint, les enfants, la famille, la société... La discussion s'anime autour des sujets du mariage arrangé, de la virginité, de la sexualité mais aussi de la coutume de l'excision. En miroir, une jeune Algérienne et une jeune Malienne aspirent à être d'autres femmes que celles attendues par leurs familles. Elles expriment la douleur qui les accompagne dans leur choix, leur détermination, leur révolte... A travers ces regards de femmes, la réalisatrice fait sienne la fameuse phrase de Simone de Beauvoir : "On ne naît pas femme, on le devient".
Jean-Marc Faure est médecin et vit dans le Jura français avec sa femme et ses deux enfants. Il travaille pour l'Organisation Mondiale de la Santé et son métier le conduit de symposiums en congrès à travers toute l'Europe. Il jouit d'une aisance financière confortable et propose à ses proches les avantages fiscaux que sa présence fréquente à Genève lui octroie. Mais tout ceci n'est qu'un mensonge, Jean-Marc vit une double vie et trompe ceux qui l'entourent depuis trop longtemps. Quand la vérité commence à émerger, Jean-Marc acculé assassine femme, enfants et parents puis tente de se suicider... L'adaptation du roman d'Emmanuel Carrère qui retrace un fait divers, l'histoire de Jean-Claude Roman, toujours en prison à l'heure actuelle. Une grande affaire criminelle comme le cinéma français les aime, déjà traitée par Laurent Cantet dans "L'emploi du temps". Auteuil est parfait.
Au lieu de combattre la pauvreté, on combat les pauvres. Suivant l'exemple américain, l'Europe se polarise entre ses quartiers riches et ses banlieues de misère où se généralise la "tolérance zéro". On construit une prison quand on ferme une usine. Les pauvres, en général et les jeunes issus de l'immigration en particulier, sont l'objet de toutes les peurs. Passant de l'autre côté du miroir et brisant les clichés, le film les montre dans leur humanité, dans une cellule, le box d'un tribunal ou une cave de cité, avec leurs émotions, leurs envies, leurs peurs et leur désespoir. Loin d'une image de la démocratie européenne où tous ont leur chance, le film, prenant à témoin la France et la Belgique, offrant un regard critique et émouvant d'une société parfois sordide, la nôtre. "Quelle drôle d'époque!" Que sommes-nous en train de faire? Avons-nous perdu la raison?"
Il s'appelle Léolo. Depuis sa tendre enfance, il baigne dans les odeurs et les lumières, il se réconforte sur la poitrine opulente de sa plantureuse maman, il vit entouré d'une famille au cerveau quelque peu dérangé, il lit et écrit beaucoup et s'envole sur les chansons de sa jolie voisine sicilienne pour ne pas devenir fou... Un enfant pose un regard différent sur l'univers dégénéré dont il est issu et vit pleinement son imaginaire. Cru et merveilleux.
Sur les traces d'Henri Storck, Patric Jean met en parallèle deux époques 1933-1999 et déplore en cette fin de siècle une misère toujours présente, intolérable aujourd'hui.
Mona fait de l'auto-stop. Elle dérive au gré des rencontres. Elle est sale et ne veut pas qu'on l'aime à tout prix. Jeune femme asociale, elle mourra de froid, seule. Personnage dont la vie est fragmentairement reconstruite par ceux qui l'ont rencontrée, Mona est une rebelle débarrassée du romanesque habituel. Éprise de liberté, elle enclenche un processus d'exclusion sociale dont l'issue ne peut être que fatale. Sandrine Bonnaire démontre à ceux qui en doutaient qu'elle est bien plus que la créature de Maurice Pialat.
Le phénomène Otaku est-il le signe avant-coureur d'une mutation de notre société ? Est-il au contraire l'émergence des premiers cas humains d'adaptation aux nouvelles technologies du virtuel ? Ou bien encore la réponse d'une jeunesse sans but qui se met à l'abri des réalités d'un monde devenu trop violent ? Refusant le contact avec les éducateurs, les parents, le reste de leurs semblables, les Otakus se réfugient dans leurs "passions tristes". Ils ne communiquent plus que par le truchement de leurs ordinateurs, de leurs bandes dessinées, de leurs collections d'objets, délaissant amis et relations. Ils s'abîment dans la contemplation d'un monde d'images et d'artifices; ils combattent la machine, qu'ils battent bien souvent, inventent des programmes informatiques sophistiqués, empilent les cassettes vidéo dans leur chambre à coucher, préférant aux plaisirs de la chair les créatures de la galaxie pixel. A l'aide de témoignages de nombreux Otakus venus confier, parfois de façon anonyme, leurs passions, au fil d'interviews de psychologues, de psychanalystes japonais, de parents et d'éducateurs, nous découvrons et tâcherons de comprendre le phénomène Otaku et ses répercussions, tant dans la société japonaise que dans la nôtre.
STAND-BY Fiction (1h59)
Réalisateur :
Stephanik Roch Pays :
France
- 2000
Prix du meilleur réalisateur et de la meilleure actrice pour Dominique Blanc, lors du Festival international du film du Caire en 2000.
Prix de la meilleure première œuvre, lors du Festival des films du monde de Montréal en 2000.
Prix Tournage, lors du Festival du film d'Avignon en 2001.
Nomination au prix du meilleur film, lors du Festival international du cinéma indépendant de Buenos Aires en 2001.
César de la meilleure actrice pour Dominique Blanc et nomination au César de la meilleure première œuvre en 2001.
Hélène et Gérard sont à la cafétaria de l'aéroport et vont embarquer pour Buenos-Aires où ils ont décidé de s'installer. Soudain, Gérard annonce à Hélène qu'il ne l'aime plus, qu'il la quitte. Il lui rend ses bagages, elle tente de le raisonner et de le retenir mais reste seule, désemparée, à Orly. Elle ne va plus quitter l'aéroport, va se prostituer avec des voyageurs en transit et accomplir ainsi une sorte de voyage initiatique. Un premier film très maîtrisé, un rôle magnifique pour Dominique Blanc (César 2001) et une très belle photo.
Avant d'être amoureux, Thomas est surtout agoraphobe. Cloîtré dans son appartement, il passe sa vie devant son ordinateur, incapable du moindre contact humain direct. Son psy, avec qui il communique par visiophone, lui conseille de s'inscrire dans un club de rencontres informatiques. Peu à peu, des femmes apparaissent sur son écran, sans soulever chez lui un quelconque intérêt. Jusqu'au jour où Mélodie le contacte. Révélation belge de l'année 2000, Pierre-Paul Renders confirme avec ce premier long métrage son aptitude à se frotter à la science-fiction, tout en racontant avant tout une histoire humaine (ce qu'il avait déjà fait dans le court métrage "La Tendresse" en 1992). Le parti-pris formel est risqué (tout le film est centré sur l'écran d'ordinateur de Thomas) et peut parfois lasser, mais cela ne gâche pas la réussite d'un premier film original et techniquement innovateur.
TOUT SUR MA MÈRE Fiction (1h40)
Réalisateur :
Pedro ALMODOVAR Pays :
Espagne
- 1996
Oscar et César 2000 du meilleur film étranger.
Manuela, qui travaille dans un service de transplantation cardiaque, perd subitement Esteban, son fils de 18 ans, admirateur d'Huma, comédienne réputée. Manuela part à la recherche du père d'Esteban. En chemin, elle rencontre Huma, Nina, Rosa, Agrado... Un mélo tout de femmes peut-être, mais avec le talent et la verve d'Almodovar, unanimement reconnus et primés.