Peu connue, mais très répandue, la maladie d'Alzheimer provoque la perte de contrôle progressive et irréversible des facultés mentales et physiques. S'appuyant sur de solides recherches, ce film de fiction rend compte des toutes premières étapes de l'évolution du mal et pose en corollaire la question suivante: quelle est la responsabilité de l'individu lorsqu'un de ses proches en arrive à perdre autonomie, dignité, intelligence, vie?
Tourné au service des urgences psychiatriques de l'Hôtel-Dieu à Paris, le film suit, par un dispositif rigoureux, les personnages du quotidien dans leurs demandes, leurs drames et leurs souffrances. Le cadre, le plus souvent fixe, et la distance affirmée permettent de saisir la relation patient-psychiatre avec la puissance et la densité du réel.
McMurphy, personnage turbulent et anarchique, essaie de soulever les patients d'un hôpital psychiatrique contre la tyrannie de la hiérarchie hospitalière. Au-delà du thème de l'enfermement et du traitement de la folie, le film dévoile une contradiction fondamentale de la société américaine: le rejet et la mise au pas de la sauvagerie et de l'instinct libertaire des origines de la nation US. C'est aussi une parabole de la rébellion contre tous les goulags.
Défini par Jean Dubuffet au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’art brut bouleverse nos critères esthétiques et culturels et révolutionne notre rapport à la folie. Ce film revient grâce à des témoignages, des analyses et de nombreuses images d’archives pour la plupart inédites, sur des figures historiques comme Jean Dubuffet, André Breton, Hans Prinzhorn, Harald Szeemann...