Avant d'être amoureux, Thomas est surtout agoraphobe. Cloîtré dans son appartement, il passe sa vie devant son ordinateur, incapable du moindre contact humain direct. Son psy, avec qui il communique par visiophone, lui conseille de s'inscrire dans un club de rencontres informatiques. Peu à peu, des femmes apparaissent sur son écran, sans soulever chez lui un quelconque intérêt. Jusqu'au jour où Mélodie le contacte. Révélation belge de l'année 2000, Pierre-Paul Renders confirme avec ce premier long métrage son aptitude à se frotter à la science-fiction, tout en racontant avant tout une histoire humaine (ce qu'il avait déjà fait dans le court métrage "La Tendresse" en 1992). Le parti-pris formel est risqué (tout le film est centré sur l'écran d'ordinateur de Thomas) et peut parfois lasser, mais cela ne gâche pas la réussite d'un premier film original et techniquement innovateur.
TOUT SUR MA MÈRE Fiction (1h40)
Réalisateur :
Pedro ALMODOVAR Pays :
Espagne
- 1996
Oscar et César 2000 du meilleur film étranger.
Manuela, qui travaille dans un service de transplantation cardiaque, perd subitement Esteban, son fils de 18 ans, admirateur d'Huma, comédienne réputée. Manuela part à la recherche du père d'Esteban. En chemin, elle rencontre Huma, Nina, Rosa, Agrado... Un mélo tout de femmes peut-être, mais avec le talent et la verve d'Almodovar, unanimement reconnus et primés.
Irresponsables pose le débat de l’irresponsabilité pénale et documente la fracture grandissante entre la société française et ses « fous », permise par une nouvelle forme de populisme pénal.
Alors que la France vient de faire évoluer la loi, après l’affaire Sarah Halimi, familles de victimes et d’auteurs de crimes, experts-psychiatres, juges, avocats, gardiens de prison, ont accepté de témoigner dans cette enquête documentaire.
Ils aideront à dresser le portrait-robot de ces meurtriers qui repoussent les frontières de la raison et permettront de comprendre le parcours du combattant des familles, des proches, des soignants qui s’occupent des malades mentaux meurtriers dans une société qui les considère d’abord comme des dangers et non comme des malades.