Un document surprenant sur le monde méconnu des malades mentaux. Exclus de la société, ces malades sont souvent condamnés à passer leur vie dans des asiles. En 1978, le Docteur Roelandt, chef de service de l'hôpital psychiatrique d'Armentières (région lilloise) bouleverse le régime thérapeuthique qui leur est infligé. En coopération avec des médecins généralistes, des élus locaux, des assistantes sociales, des enseignants, des policiers, des artistes,... il crée de nouvelles structures adaptées et viables dans la ville afin que ses patients puissent accéder à un certaine autonomie et donner un nouveau sens à leur existence. Une nouvelle approche de la santé mentale illustrée par des interviews de malades, du personnel médical et de l'initiateur de la "psychiatrie citoyenne".
Un téléphone sonne, une main le saisit. Des mots malhabile parfois. Ou des pleurs. Ou le silence. Mal de la séparation, mal de la solitude, mal de vivre... Quoiqu'il en soit, une besoin de parler. D'un coté une détresse, de l'autre une écoute. Une simple écoute, celle des deux mille bénévoles de SOS Amitié. Le plus ancien service -35 ans- de secours psychologiques par téléphone. Sa rigueur dans l'écoute, son expérience, son implantation nationale, en font un service de référence. Et les appels sont en augmentation constante. Prés de 700 000 par an. Pour la première fois, SOS Amitié dont la règle d'or est l'anonymat, a accepté pendant plusieurs semaines la présence d'une caméra. Pour comprendre, et la détresse de ceux qui appellent, et le trouble de ceux qui écoutent.
Une rencontre avec plusieurs enfants atteints de handicap mental qui ont pu trouver leur place dans l'enseignement ordinaire. Malheureusement, pour certains enfants, cette expérience s'est avérée négative; ils ont dû réintégrer l'enseignement spécial qui répond mieux à leurs difficultés.
Ils ne quittent pas leur chambre, restent enfermés chez eux des mois voire des années. On les appelle les Hikikomori, un mot japonais qui signifie se "cloîtrer". Ce phénomène de claustration est apparu au Japon dans les années 90 suite à la crise économique. Ce film éclaire sur ce mal mystérieux en suivant le travail de Marie-Jeanne Guedj, psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne, une des premières en France, à s'être intéressée à ces jeunes reclus.