Françoise Wolff, psychologue, documentaliste, s’entretient avec Jacques Pluymaekers, psychologue, formateur, thérapeute familial, co-fondateur du centre de santé mentale « La Gerbe » à Bruxelles. Dans cet entretien, Jacques Pluymaekers nous fait revivre les utopies et l’engagement de jeunes professionnels « psy » dans les années 60-70. Scandalisés par les conditions inhumaines des hôpitaux psychiatriques, ils vont s’atteler à imaginer et à créer un « dispositif psycho-social» permettant d’éviter l’hospitalisation en institution psychiatrique de personnes en crise. Guidé par sa rencontre avec l’antipsychiatrie, Jacques Pluymaekers va ensuite développer des pratiques de thérapie familiale de type systémique. Jacques Pluymaekers est également co-auteur d’un ouvrage de référence : « Réseau-Alternative à la psychiatrie », collectif international, ed. UGE 10/18, 1977.
Quand la dépression ne connait pas la crise… L’avenir parait sombre et sans issue. Nez en moins ou en plus, une vétille, un regard, un geste, une attention et… «ça peut tout changer». Un film improbable et un caméo de fin dont vous serez éton-nez.
Ce film est issu de la rencontre de deux propositions : celle en interne à L’Heure Atelier, Centre d’Expression et de Créativité du SSM La Gerbe, de travailler en 2015 sur la thématique de l’archéologie et celle du Musée Art et marges de réaliser des portraits subjectifs vidéo d’atelier. Esquisser ce qu’il en est de notre atelier s’est alors présenté à nous, artistes participants et animateurs, comme le défi d’aller pister l’origine de la création, celle du monde, de nos idées, de nos outils, de nos démarches, etc. Le froid s’est avéré être un point de départ crucial, celui qui fige, tord, fait souffrir, met au sol mais aussi fait réagir, rebondir, et prendre son envol. De la matière brute et originaire aux technologies numériques se reconstruit chaque jour à L’Heure Atelier l’histoire du monde, de nos souvenirs, des traces que nous en laissons comme autant de promesses d’à venir.
Jessica aura bientôt 18 ans et la maison d’aide à la jeunesse où elle vit ne pourra bientôt plus l’héberger. Une séparation impossible se profile, réactivant les souvenirs pénibles liés à d’autres déchirements non résolus. Comment dire adieu à son adolescence difficile et faire ses premiers pas dans l’âge adulte? Un bilan personnel sous forme d’autoportrait.
Le climat et la démocratie n’ont pas la pêche. La terre semble un peu lourde à porter. Mais de quoi rêve-t-on exactement ? On cherche des questions, on pose des réponses. Les pieds sont sur terre et la tête aimerait que ça puisse durer.
Tout le monde a déjà entendu ou raconté des blagues sur les « fous». Voici une sélection de certaines de ces histoires mises en scène pour un bon moment de divertissement. Alors ? Prêts pour un fou-rire ?
«Images de l’amour, amour de l’image», le thème proposé par la Biennale Internationale de Photographie de Liège en 2011 a inspiré ce faux documentaire où chaque participant est à la fois scénariste, vidéaste et acteur.
En février 1999, nous avons présenté au Club Antonin Artaud un défilé de mode dans un esprit fantasque et quelque peu satirique. Ce projet avait engagé 6 mois de travail-recherche pour chacun d'un vêtement fantasque, utilisation de matériaux détournés: nappes de papier, film alimentaire, fil de fer... lectures de comptes-rendus des défilés de grands couturiers, écriture de textes commentant chaque vêtement, apprentissage d'une démarche convoquant les regards... In fine, ce travail avait donné lieu à une représentation qui fut pour chacun des participants un moment de grâce et de fantaisie. Nous avons ensuite eu le désir d’aller plus loin en réalisant une vidéo et en réinventant autour de la représentation. Nous avons rendu compte de ce processus d’élaboration qui permettait un nouveau regard sur l’événement.” Myriam Saduis.
Alexandre rêve d’être réparateur radio… Un petit bijou hors catégories, un dispositif simple et fort et une belle rencontre entre le réalisateur et son protagoniste.