Réunis le temps d’un été, Dédé, Michel, Daniel et André dressent un portrait en creux d’une époque, pas si lointaine, où l’enfant devait être plié et redressé. Grâce à leur amitié et leur soutien mutuel, ils décident de briser le silence sur les maltraitances physiques et psychologiques subies lorsqu’ils étaient pensionnaires dans les années 50 et 70 du centre de redressement catholique La Belle Étoile en Savoie. Une épopée bouleversante sur le chemin de la justice et de la résilience.
Ils s’appellent Mehdi, Jean-Philippe, Khadija, Fabienne ou Dan. Ils ont entre 18 et 59 ans. Leur point commun : on a voulu les « guérir » de leur homosexualité. Que ce soit pendant deux mois ou dix ans, au sein de leur famille, leur communauté religieuse ou auprès de pseudo-professionnels de la santé. Ils nous racontent leurs histoires faites de séances d’exorcisme ou de thérapies comportementales dans la Belgique du 21e siècle.
En France, les violences sexuelles commises par des mineurs sur d’autres mineurs sont largement sous-estimées. En majorité intrafamiliales, elles relèvent d’un tabou absolu. S’il est prioritaire de protéger et d’accompagner les victimes, ce film traite de l’importance du suivi thérapeutique des auteurs pour prévenir la récidive. Des psychiatres et psychologues s’engagent sur le long terme avec eux dans des unités de soins pionnières à Lille et à Montpellier. Le huis clos de leurs consultations permet d’accéder à une parole rare pour mieux comprendre les mécanismes de cette réalité difficile, sans jamais la minimiser.
Ce documentaire revient sur la carrière d’une artiste exceptionnelle et sur sa vie militante, tout en la suivant dans sa dernière tournée de New York à Paris. En ouvrant pour la première fois ses archives personnelles, Joan Baez se livre sans fard sur sa renommée aussi précoce que vertigineuse, sur ses traumas, son combat pour les droits civiques et sa romance déchirante avec Bob Dylan. Une plongée fascinante d’une autrice-compositrice-interprète extraordinaire qui se dévoile en toute franchise !
Chronique bouleversante d’une famille aux prises avec le déracinement et la maladie mentale. Karina Garcia Casanova décide de filmer lorsqu’elle apprend le retour de son frère Juan au Québec après un séjour au Mexique, leur pays natal. Son objectif est clair dès le départ : il ne s’agit pas de constituer des souvenirs de famille, mais de faire un véritable film. Or, son projet prend une tournure dramatique lorsque Juan retombe dans les affres d’une dépression paranoïaque sans fin. Un documentaire autobiographique sincère et libératoire.
DISSONANCE Court métrage (04 min)
Réalisateur :
Nadège Maunoury Pays :
France
- 2022
Prix du Jury 2022 de la 5e édition des Arts Convergences.
Soledad, est surprise par des hallucinations auditives, incompréhension et peur s’installent, laissant place au soulagement et au déni à chaque fois que celles-ci disparaissent… Les parents tentent de comprendre ce qu’ils pensent être un mal-être passager et doivent faire face à une crise plus profonde où Soledad perd progressivement contact avec la réalité.
L’anorexie ne se voit, ne se croit pas. Avec cette maladie mentale, le regard est primordial. Être anorexique c’est symboliquement vouloir rétrécir, devenir presque transparent, se faire si maigre et petit qu’on ne peut plus nous voir. Être anorexique c’est en quelque sorte vouloir disparaître tandis que notre corps fait tout pour que les autres le voient…. Ces os saillants appellent à l’aide, captent l’attention des autres. Nous sommes incapables de nous voir tels que nous sommes réellement.
Ça va ? C’est la question que tu poses sans attendre de réponse. Le personnage évolue dans un quotidien banal, se confronte ̀ l’autre. Cet autre n’est pas en mesure de voir. Jusqu’au moment où, un autre voit l’invisible.... En fait, non, « Ça » ne va pas...
Après de nombreuses hésitations, Michaël Tixador a décidé d’écrire une lettre à l’actrice hollywoodienne Gene Tierney, aujourd’hui disparue, et qui a souffert de dépression pendant de longues années