Robert Dole nous livre son histoire et expose sa vision de la schizophrénie. Le thème de la maladie mentale trouve ici écho dans le traitement cinématographique. Celui-ci explore la matérialité de la pellicule et des bandes magnétiques pour trouver des points de rencontres et de détachements, des espaces résonnant avec la chute et la rédemption de Robert Dole.
Des images s’échappent d’un rêve. Une étrange forêt de neurones où la jeune réalisatrice se perd chaque nuit. Un rêve qui rapproche cinéma et cerveau, souvenirs et expériences scientifiques. Elle cherche à comprendre le lien qui se tisse entre neurosciences et films. Un voyage poétique au cœur du système miroir, le mécanisme par lequel nous ressentons ou non de l’empathie pour autrui, qu’il soit réel ou sur un écran.
Ce film n'est pas une évocation de la vie et de la carrière de Marily Monroe, mais raconte une période peu connue de sa vie: ses années à Ne York, son ambition de devenir une "vraie" actrice. Il porte égalemen un regard sur son image photographique, qui créa l'un des plus grand mythes de l'histoire du cinéma.
"Marilyn malgré elle" s'appuie sur des photos inédites que fit d'ell son ami Milton Greene lors de leurs nombreuses séances de travail. Ell se découvre alors bien différente de son image hollywoodienne.
Entre son divorce avec Joe di Maggio et son mariage avec Arthur Miller Marilyn va, avec l'aide de Greene, reprendre son destin en main. C'est cette tentative que racontent ces photos inédites et que retrace le film de Patrick Jeudy.
Complément DVD: Entretien avec Gérard Miller et Patrick Jeudy (14').
Un portrait de Marilyn Monroe totalement inattendu, dans sa relation avec le célèbre psychanalyste d'Hollywood, Ralph Greenson, tout au long des trois dernières années de sa vie.
Ils formèrent le couple le plus improbable: la déesse du sexe et le psychanalyste freudien. Elle lui avait donné comme mission de l'aider à jouer au cinéma, de l'aider à aimer, de l'aider à ne pas mourir. Il s'était donné comme mission de l'entourer d'amour, de famille, comme un enfant en détresse.
Note: Le documentaire de Patrick Jeudy est adapté du livre de Michel Schneider, "Marilyn, dernières séances" paru aux éditions Grasset en août 2006 et récompensé par le prix Interallié.
Nous les intranquilles est un film collectif qui commence au centre Artaud, centre d’accueil psychothérapeutique. Le groupe cinéma du centre raconte la maladie, la thérapie, leur rapport au monde. Après un premier geste documentaire, le film devient participatif et met en scène son élaboration en collectif. À travers leur autoportrait, les personnages cherchent à donner une image humaine de la folie. Ils s’amusent des idées reçues pour mieux les subvertir. En s’emparant tous ensemble du projet artistique, ils démontrent par l’exemple qu’un autre monde est possible.