Violence et délinquance sont fréquentes chez les adolescents. Le professeur Hochmann donne quelques clés d'une compréhension des mécanismes qui sous-tendent ces conduites. Les illustrations cliniques développées dans son livre "la consolation" (édition Odile Jacob) sont ici reprises et explicitées.
Témoignages d'adultes et d'adolescents autour de la relation entre parents et adolescents. Le document est articulé sur différentes facettes de cette relation: 1."A qui tu causes?": les difficultés de communication à l'adolescence et le paradoxe entre l'envie de rupture et l'envie de communiquer. -2."Les règles": règles de vie à la maison et envie d'indépendance de l'adolescent. -3."Violences": gérer les crises de colère (de l'adolescent comme des parents). -4."Désirs contraires": les besoins et le désir d'autonomie. -5."Des peurs": peur de la drogue, du chômage, de l'inconnu... -6."La confiance": essentielle pour les enfants, elle ne doit pas devenir aveugle pour les parents. -7."D'autres adultes": quand la communication est rompue avec les parents. -8."Du côté du père": quelques exemples de pères absents soulignent l'importance de celui-ci. Après chaque thème, les témoignages sont commentés par un psychiatre.
Le suicide, responsable de près de 22 % des décès d’adolescents au Québec et de 15 % en France, constitue un enjeu de santé publique. Le réseau universitaire franco-québécois sur les conduites suicidaires à l’adolescence propose notamment une intervention préventive qui, au-delà des facteurs de risque, fait appel aux facteurs de protection. Il s’agit des facteurs qui non seulement protègent du suicide, mais qui permettent aux cliniciens d’intervenir plus efficacement auprès du jeune suicidaire pour prévenir la récidive. Dans ce document vidéo qui pourrait être le premier d’une brève collection, Jean-Jacques Breton et Réal Labelle de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, Priscille Gérardin du CHU de Rouen et Christian Mille du CHU d’Amiens proposent un état de situation sur les conduites suicidaires à l’adolescence et décrivent, avec exemples à l’appui, les principaux facteurs de risque et facteurs de protection du suicide. Ils insistent tous sur l’importance de la prévention et suggèrent quelques pistes d’action. Des extraits bouleversants de témoignages provenant de jeunes qui fréquentent le Centre de jour du CHU d’Amiens ponctuent les propos des intervenants. Accès : http://cecom.qc.ca/boutique/
Un adolescent de quinze ans doit s'habituer à la présence du premier "petit ami" de sa mère, divorcée depuis six ans. A cette présence s'ajoutent les problèmes inhérents à la délicate période de transition qu'est l'adolescence. Sous l'impulsion du moment, Robert commet un acte de délinquance.
En prison pour drogue et prostitution, Marie obtient une mise en liberté sous condition et rejoint le Théâtre de la Comète qui regroupe des délinquants et leur donne l'occasion de refaire surface en dehors d'un établissement pénitentiaire. Commencé dans la méfiance et l'introversion, son parcours d'artiste est un combat de tous les jours. Basé sur l'expérience réelle du Théâtre du Fil, un film fort et beau qui est aussi une rencontre entre professionnels et semi-professionnels itinérants, anciens délinquants. Emmanuelle Béart est époustouflante de vérité.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école. Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un entretien entre Daniel Marcelli, pédopsychiatre, et Marie-Jeanne Guedj, psychiatre. Un adolescent sur deux présente une "ambiance dépressive" (crises de larmes, moment de déprime...): cet état est transitoire et fluctuant. Cinq à dix pour cent d'entre eux souffrent de vraie dépression. Les symptômes sont identiques mais apparaissent de manière fixe et durable. La vraie dépression se distingue de la "crise d'adolescence" car elle envahit le champ social de l'adolescent et son rapport avec son corps. Elle peut conduire le jeune dans des impasses, le pousser à consommer des produits ou à se suicider. Reconnaître cet état, amener le jeune à consulter, proposer un traitement et soutenir les parents sont quelques-unes des pistes proposées par Daniel Marcelli.
L'agir est très présent dans la psychopathologie de l'adolescent. Les troubles du comportement y prennent la forme des conduites agressives ou de retrait, du refus scolaire, de la toxicomanie, du trouble des conduites alimentaires ou encore des tentatives de suicide. Le Docteur Jeammet dégage une problématique commune à ces agirs, problématique qui repose sur une triple communauté de conduite, de style relationnel et d'évolution. En étroite articulation avec la définition de cette problématique, il brosse un programme thérapeutique comptant des volets individuel, familial et institutionnel.
Cette fiction est une succession de quatre lettres adressées à Dominique, une adolescente. Ces lettres expriment tout à la fois l'amour, la tendresse, l'énervement, la recherche d'identité, la recherche du plaisir, le désir, les difficultés relationnelles, les tensions familiales, la révolte, la solitude, le romantisme, la drogue, l'avenir, la peur, l'intolérance, l'insignifiance, les questions essentielles, la confiance, le bonheur, l'espoir... Le vidéogramme s'inscrit dans le cadre d'un travail de prévention qui considère le problème de la drogue comme un des éléments d'un contexte de difficultés plus larges. Il dégage les grandes lignes d'une attitude pédagogique à partir desquelles n'importe quel problème des adolescents pourra être affronté.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école.
Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un entretien avec Xavier Pommereau, psychiatre, chef de service au Pôle aquitain de l'adolescence. Centre Abadie du CHU de Bordeaux. Animé par Cécile Neffati, psychologue clinicienne, membre d'Anthéa.
L'adolescence est un âge de construction identitaire. Celui ou celle qui éprouve le sentiment de "non exister" peut penser au suicide. En finir avec la souffrance, reprendre la main sur les difficultés, couper avec des représentations intolérables, "dis-paraître" en se débarrassant du corps propre et devenir un pur esprit capable d'occuper à jamais la mémoire de ceux qui restent. En somme mourir pour exister, terrible paradoxe qui impose à tout professionnel en charge d'adolescents en mal-être de les aider à temps à trouver, ici et maintenant, une identité tolérable.
N'Y PENSE MÊME PAS Reportage (24 min)
Réalisateurs :
A. BERTIN
/
Philippe JOURDAIN Pays :
France
- 1995
Premier Prix de la Communauté française au Festival international du film médical et de santé de Liège 1996
Film-témoignage sur la toxicomanie, réalisé par les jeunes eux-mêmes à la suite du décès d'un de leurs amis. Les différents moments de la toxicomanie sont successivement abordés avec beaucoup de franchise et de sincérité par d'anciens toxicomanes ou d'autres en cure. Ce film délivre un message positif, un message d'espoir: il est possible de s'en sortir. Il montre aussi toutes les difficultés que cela comporte. Note: Ce film est suivi d'un reportage de deux minutes sur sa réalisation. Un livret d'accompagnement de douze pages présente un découpage thématique, très utile en situation de formation.
Le collection "Parole d'ados" propose des sujets qui concernent de près les adolescents. Son originalité est leur implication au niveau de la création des films, tant dans le contenu que dans la forme. Ainsi, ces films leur parlent vraiment.
La collection ouvre un espace pédagogique positif, susceptible de rencontrer l'intérêt du monde des enseignants et des éducateurs tout autant que celui des étudiants, du secondaire en particulier.
Ce film est le premier documentaire francophone donnant la parole à des enfants élevés par des couples non mixtes. Emmy-lou, seize ans, vit depuis le divorce de ses parents, une semaine sur deux avec son père et sa belle-mère et l'autre avec sa mère et sa belle-mère. Car la maman d'Emmy-Lou a choisi de vivre avec une femme et d'avoir un enfant avec elle, Ferdinand six mois. Du côté de son père et de sa nouvelle femme, elle a aussi un petit frère de cinq ans, Jim.
En compagnie de son grand-frère Eliott, dix-huit ans, Emmy-Lou témoigne de cette situation: mes parents sont gays, et alors? Pourtant ce n'est pas si simple: comment le dire à ses amis, comment vivre la pression de l'école, accepter le regard des autres? Et si cette situation ne leur pose pas de problème particulier, ils décident de rencontrer d'autres adolescents élevés comme eux dans des familles homoparentales. C'est ainsi qu'ils vont croiser Wendy, treize ans, originaire du Salvador, adoptée par un couple de femmes et Charles et Dorothée, des jumeaux de seize ans nés par insémination artificielle et élevés par leur maman et amie. Ensemble, ils s'interrogent sur le modèle parental et leur propre identité sexuelle et sur les conséquences de l'absence d'un père.
Ils ont entre onze et quinze ans et sont bons élèves. On pourrait s'attendre à ce que tout aille pour le mieux pour eux. Sauf que la dizaine de jeunes adolescents suivis par le réalisateur vit dans une cité dite "difficile", en banlieue parisienne, où il est plutôt mal vu de prendre goût aux études et où l'impossibilité d'exprimer le moindre compliment sans arrière-pensée mine toutes les relations sociales. Enfants d'immigrés peu scolarisés, fils et filles d'éboueurs, de manoeuvres ou de femmes de ménage, ils ont décidé de viser un futur professionnel un peu plus clément que celui de leurs parents. Véritables petits "combattants du savoir" c'est en stratèges solitaires qu'ils ont à se construire et à affronter la frilosité des professeurs et les pressions verbales et physiques des autres jeunes ("Si tu es bon élève mais que tu n'as pas de bons bras, ça se passe mal pour toi"). Le présent documentaire tire parti de la simplicité de son dispositif: le simple agencement thématique d'extraits des interviews frontales de la dizaine d'adolescents. La famille, le corps professoral et les autres jeunes ne sont présents qu'en creux, hors du cadre de la caméra, laissant pleinement s'exprimer, par les mots comme par les regards, les sentiments contrastés de ces jeunes confrontés en permanence à un rapport de force qu'ils n'ont pas voulu. Qu'ils soient pétillants comme Hichem ou les yeux pleins de détresse comme Sébastien, ces jeunes sont étonnamment mûrs pour leur âge, déjà pleinement conscients du caractère impitoyable de la société des adultes.
Depuis le début de l'année 1994, le quartier Résidence à Villeneuve d'Ascq (Nord) fait l'objet d'une véritable campagne de presse diffamante. En réaction à cette vision réductrice, un groupe de jeunes habitants du quartier, directement visés par ces articles, réalisent leur enquête.
Le Service de la Santé de la Jeunesse du Département d'Instruction Publique de Genève a entrepris, il y a quelques années, une réflexion sur le problème de la violence qui concerne les jeunes en tant que témoins, victimes ou acteurs. Plusieurs actions ont été menées dans une perspective de santé publique, c'est-à-dire impliquant l'école et l'ensemble de ses partenaires : la santé, la santé mentale, les services sociaux, la police, le quartier, les parents,...
Dans cet entretien, le docteur Huerre, psychiatre et directeur de la Fondation Santé des Etudiants de France, interpelle les professionnels de la prévention en leur demandant de faire éclater certains de leur à priori. Il incite à appréhender l'adolescence dans sa globalité afin de ré-installer la demande dans le temps, au-delà de l'urgence et du fait-divers. En donnant la parole à l'adolescent, on comprend que les situations sont toujours plus complexes que prévues et qu'il faut tenir compte de l'ensemble des facteurs scolaires, économiques, familiaux ... Les jeunes ont besoins qu'on porte sur eux un regard positif et qu'on s'intéresse à ce qui les préoccupe vraiment : l'amour, le bonheur, l'avenir...
Magazine complet traitant des sujets les plus divers dans un objectif de prévention et d'information, avec reportages, témoignages et débats à l'appui. De grands médecins et personnalités scientifiques participent à cette plongée au coeur de la médecine.
Entre enfance et maturité, l'adolescence est une période charnière et déterminante de la vie, faite d'espérance et de devenir mais aussi d'angoisse et de souffrance. C'est à cette période que se produisent les plus grands bouleversements physiques et psychiques de l'individu.
Si certains le vivent bien, d'autres sont malheureusement confrontés à une souffrance et un mal-être aussi intense que troublants, voire dangereux. Depuis décembre 2004, la Maison de Solenn à Paris accueille des adolescents en souffrance. A la fois centre d'information, de consultation, d'hospitalisation et de recherches, cette Maison est entièrement dédiée à leurs problèmes particuliers.
Le réalisateur Stéphane Krausz a suivi pendant plusieurs mois deux adolescentes anorexiques, une jeune fille boulimique et une autre souffrant de phobie scolaire, toutes hospitalisées dans ce lieu unique en Europe dirigé au moment du tournage par le professeur Marcel Rufo. Avec tendresse et humanité, il a su capter ces maux d'adolescents, cette bataille qui se livre avec soi lorsque grandir fait mal.
Bonus DVD: Deux consultations avec le Professeur Marcel Rufo - Un groupe de parole des adolescents avec le Professeur Marcel Rufo.
A travers reportages et entretiens, le magazine de la rédaction de France 2 présenté par Françoise Joly et Guilaine Chenu aborde tout ce qui fait l'actualité internationale. Loin du sensationnalisme arbitraire, les grands reporters d'Envoyé spécial scrutent la réalité, décortiquent la situation et rencontrent les protagonistes afin de poser un autre regard et de découvrir une autre vérité.
Le racket est sans doute la forme de violence la plus redoutée par les jeunes. En 1999, le racket représentait dix-sept pour cent des faits violents survenus en milieu scolaire et traités par les services de police. Soixante pour cent des cas de racket se déroulent aux abords des établissements scolaires. Des groupes de jeunes ciblent leur victime à la sortie des cours. Les racketteurs utilisent l'intimidation, la menace ou la violence afin d'obtenir un portable, de l'argent ou des vêtements de marques. Au cours de l'enquête, Envoyé spécial a pu rencontrer Farida, une racketteuse qui est devenue la terreur de son quartier et a également pu suivre une brigade anti-criminalité, qui tente d'opérer des flagrants délits aux abords des lycées et collèges. Souvent les jeunes victimes refusent de parler. Elles ont peur des représailles et ne veulent par apparaître comme des "balances". La loi du silence est omniprésente. Elle peut aboutir à des situations de souffrance... Valérie a vécu un vrai calvaire pendant toute une année scolaire.
Note: Texte extrait du dossier de presse de France 2 proposé par le Service éducatif. Document d´information générale sur le racket. Images réelles. Images à visage caché. Interviews de racketté et racketteur. Commentaire voix off. Musique.
Contenu
Il y a 60 % des cas de racket qui se déroulent aux abords des établissements scolaires. Des groupes de jeunes ciblent leur victime à la sortie des cours. Les racketteurs utilisent l´intimidation, la menace ou la violence afin d´obtenir un portable, de l´argent ou des vêtements de marques. Envoyé Spécial a pu rencontrer Farida, une racketteuse qui est devenue la terreur de son quartier et a également pu suivre une Brigade Anti-Criminalité, qui tente d´opérer des flagrants délits aux abords des lycées et collèges. Souvent les jeunes victimes refusent de parler. Elles ont peur des représailles et ne veulent pas apparaître comme des «balances».
La loi du silence est omniprésente. Elle peut aboutir à des situations de souffrance... Valérie a vécu un vrai calvaire pendant toute une année scolaire.
Intervenants
Brigitte Chenevoy, responsable « Jeunes Violences Ecoute » ; Redda, membre du BAC (Brigade anti-criminalité) ; François Giordani, juge pour enfants -Strasbourg, Viviane Guiny, principale du Collège de Chilly- Mazarin ; des racketteurs, des victimes et des parents
Selon des études nord-américaines, 30% des agressions sexuelles sur des mineurs sont perpétrées par des adolescents. Aujourd'hui, on sait aussi que la majorité des délinquants sexuels adultes avouent avoir commis leurs premiers délits sexuels à l'adolescence. A Bruxelles, l'équipe SOS-Enfants du C.H.U Saint-Pierre, de plus en plus souvent confronté à cette réalité, a lancé un projet pilote pour prendre en charge spécifiquement ces adolescents auteurs d'abus sexuels. Le pari de cette équipe est clair: avec un travail thérapeutique structuré, on peut prévenir la récidive. Rencontre avec ces jeunes et leurs thérapeutes durant ce travail délicat. SOS enfants, les adolescents abuseurs sexuels
Document d´information générale à vocation documentaire visant à informer sur les adolescents abuseurs. Témoignages anonymes avec masques. Sous-titres. Séquences au Tribunal de la jeunesse. Questions hors champ. Commentaires en voix off. Interviews d'intervenants d'une affaire exemplative, dont de jeunes abuseurs eux-mêmes. Quelques situations de procédure judiciaire, d'entretiens d'évaluation psychologique. Scènes de psychothérapie de groupe, jeux de rôles, d'entretiens individuels, de couple.
Contenu
De jeunes adolescents abuseurs sont pris en charge par des juges et des psychologues face à une délinquance particulière. Sont abordés les aspects de la procédure judiciaire au travers desquels cette collaboration s'établit : évaluation des plaintes, expertise psychologique, évocation du vécu et des conceptions des jeunes abuseurs.
L´adolescence est un âge charnière où tout est encore possible. Une prise en charge correspondant au profil socio-psychologique de ces jeunes délinquants peut être fructueuse ainsi qu´une psychothérapie en vue d'éviter la récidive.
Intervenants
A. Moerman, juge de la jeunesse à Bruxelles; Véronique Sion, psychologue; Muriel Van de Maele, psychologue; Stéphanie Blondeau, psychologue; Dr. Marc Gérard, pédopsychiatre, coordinateur ; quelques jeunes abuseurs.
AVIS DU COMITÉ
Objectifs - S'informer de l'importance du problème des adolescents abuseurs - Prendre connaissance des prises en charge judiciaire et thérapeutique des adolescents abuseurs - Plaider pour des centres d'accompagnement subsidiés de jeunes abuseurs
Appréciation
Ce documentaire aborde un thème inédit avec grand respect, mais sans complaisance pour les adolescents. Le type de prise en charge évoquée est décrit concrètement, par l'image et des scènes réelles ou rejouées. La présence de la caméra à des moments ou dans des lieux très privés témoigne singulièrement mais ne verse jamais dans le voyeurisme. La problématique n'est pas abordée de façon exhaustive. L´aspect privilégié mis en avant est le processus psychothérapeutique d'une procédure judiciaire. Les jeunes présentés dans ce documentaire et suivant un accompagnement psychologique reconnaissent leur propre responsabilité de manière constante dans les actes graves posés. Il ne faut pas chercher par contre de pistes de prévention du passage à l´acte, ceci constituant une problématique différente.
Public-cible
Large
Niveau d'enseignement
Secondaire : 1er cycle
Utilisation conseillée
Pour l'utilisation en secondaire, un accompagnement est nécessaire.
Profitable aussi bien aux parents, aux jeunes, directement concernés ou pas, mais également aux professionnels de l'éducation et aux étudiants en ces matières.