Durant 18 mois, cinq patients du Centre spécialisé en psychiatrie ‘’ Le Bon Sauveur’’ à Caen se sont engagés dans un groupe de recherche plastique sur le thème de l’autoportrait. Dans ce film, ils nous racontent ce que cette aventure d’atelier a représenté pour eux. Le poème filmé de Chris Pellerin nous présente des oeuvres dessinées, peintes, grattées, esquissées. Commentées par trois voix, enregistrées en son seul et en dialogue avec la réalisatrice.
De la soupe primordiale au choc des cultures, l’humain cherche à se définir de bouts d’identité, de couleurs coups de poing, de liens à construire.... et si d’un là-bas nous venait la conjoncture d’un monde bigarré ?
Sur la cîme du plus haut SAULE de la vallée du Ruisseau du Moulin, un rêve devient enfin réalité. Les ailes de madGik08 lui poussent dans le dos à en avoir le vertige.
Durant l’été 2018, la vidéaste Lou Colpé a proposé au Code un ate-lier spécifique basé sur la technique du Found storage, ou com-ment créer de petites vidéos au départ d’une banque d’images.Lors de ces quelques séances, 5 petits films ont ainsi été réalisés: 21 juillet 1969 Veni vidi vici, Bona ziwa Bukovin, Fait divers, Un bonjour de Lanzarote, Le paradis blanc..
D’impros en discussions, nous avons choisi de parler de l’image de soi, des étiquettes, de la critique des autres... L’idée de la télé est apparue comme pouvant servir notre propos. La télé qui véhicule des images et des idées, qui amuse ou critique... La télé, reflet de notre société ou réalité virtuelle ? Nous avons ainsi écrit et réalisé nos propres publicités
Après un accident de la route le docteur Van Cut expérimente en première mondiale, le remplacement du cerveau par une machine. Comment cet homme nouveau arrivera-t-il à aimer, à manger ?
Après avoir réfléchi sur ce que c’était qu’un héros, nous nous sommes dit que si nous n’étions pas des superhéros, nous (ou nos proches) avons cependant posé des actes héroïques. Le film d’ani-mation reprend 4 scènes où les enfants racontent ces moments.
Présentation du groupe “ court-métrage ”. Dans le cadre de leur participation, les patients sont invités à créer un film en par-tant d’un thème choisi en concertation avec eux. La création est complète : du scénario aux décors. Ce sont également eux qui tiennent les différents rôles de l’histoire ainsi créée.
Je n’ai pas choisi de tomber malade et me voilà à l’hôpital, souffrante, en proie à des démons. Il va me falloir du temps, et encore du temps pour apprivoiser tout ce petit monde. Un documentaire aux allures subjectives sur les moments passés dans cet hôtel, euh, cet hôpital !
Le Dr Guy Jonard, psychiatre, s’entretient avec le professeur Jean Bertrand, psychiatre, fondateur et président d’honneur du Groupement International Francophone des Hôpitaux de Jour Psychiatriques, fondateur et médecin directeur de l’hôpital de jour « La Clé » à Liège.
Avec Guy Jonard, son collègue et ami de longue date, Jean Bertrand évoque pour nous son parcours de médecin psychiatre et d’enseignant à l’Université de Liège, mais surtout, il nous raconte l’histoire du Groupement des Hôpitaux de jour, insistant sur l’ l’importance des colloques internationaux qui ont permis de tisser, au fil du temps, des rencontres et des relations fructueuses entre les équipes pluridisciplinaires.
Lors de cet entretien, Francis Martens évoque son parcours et ses réflexions, à la frontière de la psychanalyse et de l’anthropologie. « La psychanalyse, c’est une anthropologie… ». Il revient sur ses expériences à l’étranger et ses rencontres avec des éminences intellectuelles qui ont nourri son travail et sa pensée, comme Lacan, Jacques Schotte, Léon Cassiers et surtout Jean Laplanche.
Marie-Cécile Henriquet , psychologue, s’entretient avec le Professeur Pierre Fontaine, pédopsychiatre, psychologue, professeur émérite de psychiatrie de l’enfant à l’Université Catholique de Louvain, co-fondateur de la Federation of European Psychodrama Training Organisation, co-fondateur de diverses associations en psychodrame, thérapies familiales, etc… Pierre Fontaine, personnage « bi-polaire » comme il se définit lui-même, intègre d’emblée le jeu dans son approche thérapeutique avec les enfants. Développant une pratique de thérapie familiale basée sur l’émergence de la « partie saine des familles », Pierre Fontaine contribue également à la naissance et au développement du psychodrame en Belgique. Pierre Fontaine associe une dimension sociale à son travail, et met également l’accent sur l’importance de l’ordinaire, sur ce que l’on pourrait appeler aujourd’hui le savoir profane.