En 1952, J. Delay et P. Denicker découvrent les effets neuroleptiques de la Chlopromazine. Depuis cette date, la classe des neuroleptiques s'est enrichie et diversifiée. Le Professeur Olié de l'hôpital Sainte Anne, fait le point sur l'utilisation actuelle de ceux-ci en précisant les indications et leur mode de prescription dans le cadre des schizophrénies.
Anna est une jeune fille normale qui mène une vie normale, du moins le jour. La nuit, dans ses rêves, elle s'envole à Venise et y joue le rôle ambigu de la complice d'un receleur d'objets d'art mouillé dans un trafic d'organes. Un rêve qui se répète chaque nuit et auquel Anna ne prête pas grande attention, jusqu'au jour où la police la convoque pour l'entendre dans une sombre affaire d'assassinat... Un film tout en nuances qui aborde à la manière d'un songe le problème de la schizophrénie.
Il s'agit d'une forme de type hébephénocatatonique chez une jeune fille de 18 ans qui, dans ce film, exprime des idées de référence, des sentiments de dédoublement. Les troubles psychomoteurs sont ici plus marqués que dans d'autres formes cliniques de la maladie. Disponible en VHS Pal/Sécam et 16 mm son optique * Ce film est strictement réservé au Corps Médical
En février 1976, La Devinière, un lieu de psychothérapie institutionnelle, ouvrait ses portes à dix-neuf enfants réputés incurables, refusés par tous. Ni le sens commun, ni la psychiatrie, ni la pédagogie ne pouvaient les admettre, les reconnaître. Ces enfants, exilés en somme, la Devinière les a acceptés définitivement avec comme principe fondateur de ne les rejeter sous aucun prétexte. Le mot "asile" reprenait ici tout son sens: un espace sans grille, ni chimie où l'on donne le droit de "vivre avec sa folie". Durant plus de vingt ans, des liens de solidarité se sont noués entre ceux que rien ne reliait. Au fil des saisons, Benoît Dervaux - l'opérateur image des frères Dardenne sur "Rosetta" - a filmé au plus près ce lieu qui a fait rejaillir la vie, là où tout semblait condamné.
Le manque d'élan vitale, les troubles de l'humeur, l'apragmatisme sont parfaitement expliqués par ce sujet jeune dont le faciès, l'attitude, la voix et l'élocution traduisent bien la sémiologie déficitaire de la schizophrénie. Disponible en VHS Pal/Sécam et 16 mm son optique
Après être sorti de l’hôpital psychiatrique où il est interné, Jean-Pierre Guillaud, schizophrène, poignarde mortellement Luc Meunier. Reconnu pénalement irresponsable de ses actes, c’est son médecin psychiatre, le docteur Gujadhur, qui a fait face à la justice. En décembre 2017, il est condamné en appel par le tribunal pénal de Grenoble à 18 mois de prison avec sursis pour manque de surveillance et grave défaut d’appréciation de la dangerosité d’un patient. Une condamnation inédite en France, qui peut faire jurisprudence.
Portrait d'un homme dans son univers, entouré de ses objets hétéroclites. Eric rejette les valeurs superficielles de ce monde. Il fait son pèlerinage en solitaire.C'est l'homme qui crée de jour en jour avec humour et poésie.