Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école.
Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un entretien entre Michel Botbol, psychiatre, directeur médical de la clinique Dupré et Cécile Neffati, psychologue.
Les adolescents les plus en souffrance sont les plus souvent ceux qui ont le plus de mal à formuler une demande d'aide car ce sont ceux qui craignent le plus l'établissement d'un lien à l'autre et l'aveu de faiblesse que suppose toute demande. Dépasser cet obstacle est un enjeu majeur pour tous les professionnels.
DVD comprenant deux films: le premier est destiné aux jeunes de 13 à 19 ans; le second est destiné plus spécifiquement aux adultes de la communauté éducative.
1. "Etat de violence" (26'): Les jeunes de 18 à 25 ans parlent de leur rencontre avec la violence à la maison, dans la rue ou à l'école: comment ils l'ont vécue, comment ils ont basculé à leur tour et comment ils s'en sont sortis. Leurs témoignages alternent avec une fiction basée sur un fait divers réel qui met en scène des jeunes tentés par des actes agressifs. Le film cherche à approcher au plus près l'attitude de violence à l'adolescence, qu'elle soit tournée vers les autres ou vers soi-même. Le message se veut foncièrement positif face à une situation qu'on juge trop souvent inéluctable. 2. "Comme une vague" (45'): Témoignages de jeunes de 18 à 25 ans concernés par la violence comme victimes, témoins ou agresseurs. Les récits sont commentés par un psychosociologue et rassemblés en trois thèmes: l'expérience de la violence, comment on bascule et comment on peut s'en sortir. Un outil de débat et de formation pour entrer au coeur de la problématique violente.
Note: Ce film a obtenu une mention spéciale du jury au festival Vidéopsy, Auxerre, 1997.
Bonus DVD: "Le paradoxe de l'adolescence" (20'): Interview exclusive du Professeur Philippe Jeammet, chef de service des adolescents à l'Institut mutualiste Montsouris Jordan.
En France, trois mille enfants naissent chaque année de mères de moins de seize ans. Il ne s'agit pas toujours d'"accidents". Certaines grossesses sont désirées et voulues par la mère ou le couple... Réalisé en Guadeloupe, dans le Nord de la France et en région parisienne, le document dresse le portrait distinct de trois jeunes filles qui ont décidé d'avoir un enfant à l'âge de l'adolescence. Il rend compte des situations auxquelles s'exposent les mères mineures déjà responsables d'un enfant. La parole est donnée aux adolescentes, et aux jeunes pères présents, qui expriment les motivations profondes de leur désir d'enfant. Le film permet également de découvrir quelques-unes des aides et structures mises en place par la société pour protéger et assister ces jeunes mineures.
Le suicide des adolescents, véritable drame de la santé publique, présenté sans tabous et sous ses aspects les plus complexes à travers des interviews de jeunes qui, à un moment donné, ont eu l'envie de mourir. Huit jeunes qui ont fait une tentative de suicide suivent une thérapie de groupe basée sur la réalisation d'un court métrage, encadrés par une équipe de cinéastes. L'expérience vise à les mobiliser autour d'un projet. Ils élaborent un scénario qui s'inspire largement de leur problématique et leur donne l'occasion de se raconter. Tous évoquent leur malaise et l'accumulation de petites blessures qui ont permis à l'idée de suicide de traverser leur esprit, puis de s'y installer. Le document s'achève sur des conseils pour aborder "l'autre vie", celle qui commence après le passage à l'acte. Une expérience qui met en évidence le besoin de ces jeunes d'être entendus. Note: Un livret accompagne ce titre.
Susanna tente de se suicider et ses parents décident de l'interner. Elle est envoyée dans un établissement psychiatrique de la Nouvelle-Angleterre et y passe deux ans. Deux ans durant lesquels elle apprendra les autres et elle-même, deux années difficiles où elle fera connaissance d'autres adolescentes dites "à problèmes", dont Lisa, séduisante sociopathe qui l'influencera beaucoup. Inspiré d'une histoire vraie.
Ce document est constitué de deux DVD comprenant des séquences vidéo et des ressources documentaires annexées. L'un est consacré à "comprendre", l'autre à "agir". Praticiens, universitaires, spécialistes, proposent expériences de terrain, travaux de recherche, analyses d'actions et de démarches, pour que la violence à l'école ne soit plus une fatalité. Par la richesse des analyses croisées de spécialistes, la diversité des réponses concrètes apportées, la variété des thèmes abordés: définitions, histoire, causes, représentations mentales, réactions, préventions, formation...
Complément des deux DVD: livret pédagogique de 28 pages.
AGIR CONTRE LA VIOLENCE , la prévention en pratiques Vaincre la violence en milieu scolaire, c'est possible! Le film en livre 4 témoignages. Quatre exemples enthousiastes et passionnants. Quatre écoles qui, par-delà les spécificités de chaque expérience, dessinent les principes d'une pratique éducative alternative à la violence. La micro-société que constitue l'école est un des lieux éducatifs les plus favorables au développement et à l'expérimentation des compétences indispensables à de bonnes relations interpersonnelles. Réussir, vaincre la violence, est possible à l'école. Encore faut-il que certaines conditions soient réunies. Le film les analyse une à une. François Bowen, de l'Université de Montréal, a procédé à une étude évaluative de l'implantation et des impacts d'un programme de prévention de la violence en milieu scolaire. Il dévoile les bases du succès de toute intervention en ce domaine : engagement et motivation des intervenants, leadership de la direction ou d'un enseignant... GENEVE : Médiation par les pairs Par la médiation entre pairs " des élèves de 6-11 ans apprennent peu à peu à résoudre et éviter les conflits. Ils découvrent l'écoute et le respect du point de vue de l'autre tout en faisant valoir leurs propres envies. Ils comprennent enfin comment se contrôler eux-mêmes. ROUBAIX : Programme " Mieux vivre ensemble " Appliqué très tôt", dès l'école maternelle, le programme favorise une maîtrise de langage nécessaire à l'expression nuancée des émotion, le sens et la pratique de la citoyenneté, le respect, l'entraide et la solidarité. BEZIERS : Pédagogie institutionnelle Au centre de l'enseignement, la pédagogie institutionnelle, ses principes coopératifs, ses temps et lieux d'échanges " une association étroite des parents au projet éducatif et le respect réciproque entre enfants et adulte. MONTREAL : Programme " Contes sur moi " Un intervenant", parfois distinct du professeur habituel, valorise les qualités d'élèves de 5/9 ans. L'accent est mis tout à la fois sur le respect de l'autre, le renforcement de l'estime de soi, la découverte de l'altruisme...
"Je suis une star papillon et j'adore danser le baroque." : Aurélia fréquente un hôpital psychiatrique de jour parisien. Avec d'autres patients de la même institution, elle participe à un projet de médiation par la danse impliquant aussi les élèves d'un lycée professionnel, qui aboutira à un "temps pour danser", formule de l'Ecclésiaste qu'Alessandra Celesia (Le Libraire de Belfast, VDR 2012) a retenue comme titre de son nouveau film. Au cours de la préparation du bal, ces adolescent-e-s aux vies dissemblables vont s'apprivoiser, apprendre à se reconnaître, tester leurs capacités à s'approprier les gestes de la gigue ou du menuet, un univers devant lequel ils se retrouvent d'autant plus à égalité qu'il leur est radicalement étranger. La cinéaste regarde se tisser les liens d'amitié ou d'amour, sur la pointe "de l'objectif", si l'on ose dire, se plaçant dans une position aussi discrète que ce que sa caméra enregistre semble fragile. Un temps pour danser montre très simplement comment des êtres peuvent sortir de leur chrysalide et partager un peu de leur lumière intérieure. (Emmanuel Chicon)
Anna a 23 ans. Une coupe de cheveux à la Louise Brooks, des ongles longs telle une actrice lynchienne, et toujours une tenue pleine de fantaisie : autours de ce mètre cinquante charismatique, il y a déjà tant à raconter. Car aujourd’hui, après une adolescence marginale, Anna est à un véritable tournant de sa vie. Elle a décidé de s’en sortir.
Gina, 15 ans, grandit dans une famille aimante en lisière de forêt. Elle admire son père Jimmy, imprévisible et fantasque dont elle est prête à pardonner tous les excès. Jusqu’au jour où la situation devient intenable : Jimmy bascule et le fragile équilibre familial est rompu. Dans l’incompréhension et la révolte, Gina s’allie avec un adolescent de son quartier pour sauver son père.