FOLIE DOUCE, FOLIE DURE (18 min)
Réalisateur :
Marine Laclotte Pays :
France
- 2020
2021 : Côté court - Festival du film court de Pantin - Pantin (France) - Section Panorama
2021 : Images en bibliothèques - Paris (France) - Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
2021 : FIPADOC - Festival International Documentaire - Biarritz (France) - Compétition court métrage
2020 : Escales Documentaires - La Rochelle (France) - Escale jeune public
Une balade dans le quotidien de plusieurs institutions psychiatriques, à la rencontre de personnes hors normes qui nous laissent entrer dans leur intimité…
Le centre social du Centre Hospitalier Le Vinatier ouvrait ses portes en 1965, né d’une volonté de modernisation et d’humanisation de l’ancien asile devenu hôpital départemental. L’espoir d’ « un extérieur à l’intérieur de l’hôpital » qui permettrait aux malades de sortir des pavillons pour bénéficier d’activités commerciales et culturelles pour les préparer à leur retour dans la société s’est rapidement heurté à différents obstacles.
Dans un pays où la folie est fortement stigmatisée et à peine prise en charge par l'institution hospitalière, chaque étape du voyage rend perceptible l'importance du temps passé à écouter le malade et sa famille. Au fil des rencontres avec Michel Dewez, médecin, psychiatre et psychanalyste belge, des soignants de centres de santé généralistes sont formés à une prise en charge ambulatoire.
Découverte de Den Teirling, un centre d'activités à Ixelles pour personnes confrontées à une difficulté psychique. Avec une volonté d'immersion, Koen Daems qui y travaille depuis 16 ans, nous invite à partager le quotidien de très beaux personnages qui, en filigrane, témoignent de cette approche simplement humaine de la psychiatrie.
Après un an de confinements successifs et de restrictions sanitaires, le Club 55, structure d'accueil et véritable refuge pour personnes en difficultés psychiatriques basé à Bruxelles, revient progressivement à la vie. Il décide de se lancer dans une folle aventure en réalisant un court-métrage de fiction.
Affaiblie par un séjour en hôpital psychiatrique, Audrey retrouve pour la première fois son fils Luca qui désormais vit loin d'elle avec son père. Mais la joie des retrouvailles sera de courte durée et Audrey va devoir s'interroger sur son rôle de mère.
À l’accueil de jour de Chambéry, l’équipe mobile précarité et psychiatrie reçoit des demandeurs d’asile en consultation. Ils viennent y déposer leurs mots, s’efforcent de nommer leurs souffrances, d’évoquer leurs cauchemars et leurs peurs, laissant échapper un sanglot, un cri de colère. Entre le monde des soignants et celui des patients, les interprètes jouent le rôle de passeurs, tentant de rendre au langage sa force et sa singularité. De séance en séance, les exilés cherchent à se réapproprier leur récit et esquissent leur reconstruction.