Deux regards différents sur les problèmes de l'adolescence:
1. "C'est ma meilleure amie": A l'adolescence, comme dans un miroir, les filles entres elles se renvoient des images qui vont les aider à grandir. La "meilleure" amie est celle qui vous fait avancer parce qu'elle ne vous ménage pas, qui révèle en vous ce que vous avez de meilleur. Miraculeusement, les filles de cet âge là ont compris, dans la panique générale de l'adolescence, que c'est aussi au travers du regard de l'autre qu'on grandit. Olivia et Léa; Zoé et Vanessa; Nour et Emilia sont toutes des "meilleures amies". Le film raconte, de l'extérieur, sans rentrer dans les confidences, l'importance de la relation, comment chacune sait se mettre à la portée de l'autre, l'encourage et l'écoute. (C. Veslot - 26') 2. "Mes parents sont divorcés": Un film intimiste qui nous plonge au coeur des préocupations d'adolescentes. Marine, Coline et Tiphaine toutes trois enfants de parents divorcés se livrent, au café après les cours, ou lorsqu'elles vont dormir l'une chez l'autre, sur le ton de la confidence. Elles évoquent leurs craintes: de perdre leurs parents, leur amour, leur difficulté à trouver leur place dans une famille recomposée. Mais elles ne s'apitoient pas pour autant sur leurs sort. Elles ont tellement de choses à vivre, tellement de choses à faire... A commencer par vivre leurs premières amours... (J. Lajkine - 26')
Résumé thématique Education Santé
Fiche pédagogique
MES PARENTS SONT DIVORCES
Document d´information générale à vocation documentaire visant à donner un aperçu du vécu de 3 adolescentes dont les parents sont divorcés. Son direct ( pas de commentaires voix off). Interview. Discussions à 2 ou 3. Scènes intérieures, dans un café, dans les rues, dans un parc. Musique de John Lennon, Dave.
Contenu
Un film intimiste qui nous plonge au coeur des préoccupations d´adolescentes. Marine, Coline et Tiphaine, toutes trois enfants de parents divorcés, se livrent au café après les cours, ou lorsqu´elles vont dormir l´une chez l´autre, sur le ton de la confidence. Elles évoquent leurs craintes : de perdre leurs parents, leur amour, leur difficulté à trouver leur place dans une famille recomposée. Mais elles ne s´apitoient pas pour autant sur leur sort. Elles ont tellement de choses à vivre, tellement de choses à faire... à commencer par vivre leurs premières amours...
Le Service de la Santé de la Jeunesse du Département d'Instruction Publique de Genève a entrepris, il y a quelques années, une réflexion sur le problème de la violence qui concerne les jeunes en tant que témoins, victimes ou acteurs. Plusieurs actions ont été menées dans une perspective de santé publique, c'est-à-dire impliquant l'école et l'ensemble de ses partenaires : la santé, la santé mentale, les services sociaux, la police, le quartier, les parents,...
Dans cet entretien, le docteur Huerre, psychiatre et directeur de la Fondation Santé des Etudiants de France, interpelle les professionnels de la prévention en leur demandant de faire éclater certains de leur à priori. Il incite à appréhender l'adolescence dans sa globalité afin de ré-installer la demande dans le temps, au-delà de l'urgence et du fait-divers. En donnant la parole à l'adolescent, on comprend que les situations sont toujours plus complexes que prévues et qu'il faut tenir compte de l'ensemble des facteurs scolaires, économiques, familiaux ... Les jeunes ont besoins qu'on porte sur eux un regard positif et qu'on s'intéresse à ce qui les préoccupe vraiment : l'amour, le bonheur, l'avenir...
Magazine complet traitant des sujets les plus divers dans un objectif de prévention et d'information, avec reportages, témoignages et débats à l'appui. De grands médecins et personnalités scientifiques participent à cette plongée au coeur de la médecine.
Entre enfance et maturité, l'adolescence est une période charnière et déterminante de la vie, faite d'espérance et de devenir mais aussi d'angoisse et de souffrance. C'est à cette période que se produisent les plus grands bouleversements physiques et psychiques de l'individu.
Si certains le vivent bien, d'autres sont malheureusement confrontés à une souffrance et un mal-être aussi intense que troublants, voire dangereux. Depuis décembre 2004, la Maison de Solenn à Paris accueille des adolescents en souffrance. A la fois centre d'information, de consultation, d'hospitalisation et de recherches, cette Maison est entièrement dédiée à leurs problèmes particuliers.
Le réalisateur Stéphane Krausz a suivi pendant plusieurs mois deux adolescentes anorexiques, une jeune fille boulimique et une autre souffrant de phobie scolaire, toutes hospitalisées dans ce lieu unique en Europe dirigé au moment du tournage par le professeur Marcel Rufo. Avec tendresse et humanité, il a su capter ces maux d'adolescents, cette bataille qui se livre avec soi lorsque grandir fait mal.
Bonus DVD: Deux consultations avec le Professeur Marcel Rufo - Un groupe de parole des adolescents avec le Professeur Marcel Rufo.
Entre enfance et maturité, l'adolescence est une période charnière et déterminante de la vie, faite d'espérance et de devenir mais aussi d'angoisse et de souffrance. C'est à cette période que se produisent les plus grands bouleversements physiques et psychiques de l'individu.
Si certains le vivent bien, d'autres sont malheureusement confrontés à une souffrance et un mal-être aussi intense que troublants, voire dangereux. Depuis décembre 2004, la Maison de Solenn à Paris accueille des adolescents en souffrance. A la fois centre d'information, de consultation, d'hospitalisation et de recherches, cette Maison est entièrement dédiée à leurs problèmes particuliers.
Le réalisateur Stéphane Krausz a suivi pendant plusieurs mois deux adolescentes anorexiques, une jeune fille boulimique et une autre souffrant de phobie scolaire, toutes hospitalisées dans ce lieu unique en Europe dirigé au moment du tournage par le professeur Marcel Rufo. Avec tendresse et humanité, il a su capter ces maux d'adolescents, cette bataille qui se livre avec soi lorsque grandir fait mal.
Bonus DVD: Deux consultations avec le Professeur Marcel Rufo - Un groupe de parole des adolescents avec le Professeur Marcel Rufo.
A travers reportages et entretiens, le magazine de la rédaction de France 2 présenté par Françoise Joly et Guilaine Chenu aborde tout ce qui fait l'actualité internationale. Loin du sensationnalisme arbitraire, les grands reporters d'Envoyé spécial scrutent la réalité, décortiquent la situation et rencontrent les protagonistes afin de poser un autre regard et de découvrir une autre vérité.
Le racket est sans doute la forme de violence la plus redoutée par les jeunes. En 1999, le racket représentait dix-sept pour cent des faits violents survenus en milieu scolaire et traités par les services de police. Soixante pour cent des cas de racket se déroulent aux abords des établissements scolaires. Des groupes de jeunes ciblent leur victime à la sortie des cours. Les racketteurs utilisent l'intimidation, la menace ou la violence afin d'obtenir un portable, de l'argent ou des vêtements de marques. Au cours de l'enquête, Envoyé spécial a pu rencontrer Farida, une racketteuse qui est devenue la terreur de son quartier et a également pu suivre une brigade anti-criminalité, qui tente d'opérer des flagrants délits aux abords des lycées et collèges. Souvent les jeunes victimes refusent de parler. Elles ont peur des représailles et ne veulent par apparaître comme des "balances". La loi du silence est omniprésente. Elle peut aboutir à des situations de souffrance... Valérie a vécu un vrai calvaire pendant toute une année scolaire.
Note: Texte extrait du dossier de presse de France 2 proposé par le Service éducatif. Document d´information générale sur le racket. Images réelles. Images à visage caché. Interviews de racketté et racketteur. Commentaire voix off. Musique.
Contenu
Il y a 60 % des cas de racket qui se déroulent aux abords des établissements scolaires. Des groupes de jeunes ciblent leur victime à la sortie des cours. Les racketteurs utilisent l´intimidation, la menace ou la violence afin d´obtenir un portable, de l´argent ou des vêtements de marques. Envoyé Spécial a pu rencontrer Farida, une racketteuse qui est devenue la terreur de son quartier et a également pu suivre une Brigade Anti-Criminalité, qui tente d´opérer des flagrants délits aux abords des lycées et collèges. Souvent les jeunes victimes refusent de parler. Elles ont peur des représailles et ne veulent pas apparaître comme des «balances».
La loi du silence est omniprésente. Elle peut aboutir à des situations de souffrance... Valérie a vécu un vrai calvaire pendant toute une année scolaire.
Intervenants
Brigitte Chenevoy, responsable « Jeunes Violences Ecoute » ; Redda, membre du BAC (Brigade anti-criminalité) ; François Giordani, juge pour enfants -Strasbourg, Viviane Guiny, principale du Collège de Chilly- Mazarin ; des racketteurs, des victimes et des parents
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école.
Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un entretien avec Michèle Benhaim, psychologue, psychanalyste et Béatrix Luque, psychologue clinicienne.
Le cannabis est aujourd'hui un produit de consommation de masse et son usage n'est jamais tout à fait neutre à l'adolescence, période mobilisant les fragilités narcissiques des sujets. Si le produit lui-même ne relève pas des psychotropes dangereux, son usage massif et sa banalisation nous interrogent. Les adolescents en quête de repères, au croisement d'un désir d'autonomie et un besoin de dépendance, tentent, derrière cet écran de fumée, de combler un "vide" face à leurs questions existentielles. Appréhender ces questions nécessite d'en analyser les aspects psychiques, voire psychopathologiques.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école.
Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un échange entre Michel Defrance, éducateur spécialisé, directeur ITES de Clamagéran et Philippe Jeammet, professeur de psychiatrie enfant et adolescent de Paris VI.
Les phénomènes addictifs des jeunes interrogent par leur développement. Les processus éducatifs - et plus généralement ceux de la construction de soi - évoluent avec nos représentations. Quelques propositions de réponses sont évoquées à l'attention des adultes, professionnels ou non, déstabilisés par des conduites qui les mettent en cause.
Rosie a treize ans et les questions qu'on lui pose à son arrivée dans un home pour jeunes délinquants la plongent dans ses souvenirs. Une mère trop jeune, un frère aîné brutal et autoritaire et ce monde meilleur qu'elle s'est créé et dans lequel elle se réfugie de plus en plus souvent en compagnie de son prince Jimi. Bouleversant.
Selon des études nord-américaines, 30% des agressions sexuelles sur des mineurs sont perpétrées par des adolescents. Aujourd'hui, on sait aussi que la majorité des délinquants sexuels adultes avouent avoir commis leurs premiers délits sexuels à l'adolescence. A Bruxelles, l'équipe SOS-Enfants du C.H.U Saint-Pierre, de plus en plus souvent confronté à cette réalité, a lancé un projet pilote pour prendre en charge spécifiquement ces adolescents auteurs d'abus sexuels. Le pari de cette équipe est clair: avec un travail thérapeutique structuré, on peut prévenir la récidive. Rencontre avec ces jeunes et leurs thérapeutes durant ce travail délicat. SOS enfants, les adolescents abuseurs sexuels
Document d´information générale à vocation documentaire visant à informer sur les adolescents abuseurs. Témoignages anonymes avec masques. Sous-titres. Séquences au Tribunal de la jeunesse. Questions hors champ. Commentaires en voix off. Interviews d'intervenants d'une affaire exemplative, dont de jeunes abuseurs eux-mêmes. Quelques situations de procédure judiciaire, d'entretiens d'évaluation psychologique. Scènes de psychothérapie de groupe, jeux de rôles, d'entretiens individuels, de couple.
Contenu
De jeunes adolescents abuseurs sont pris en charge par des juges et des psychologues face à une délinquance particulière. Sont abordés les aspects de la procédure judiciaire au travers desquels cette collaboration s'établit : évaluation des plaintes, expertise psychologique, évocation du vécu et des conceptions des jeunes abuseurs.
L´adolescence est un âge charnière où tout est encore possible. Une prise en charge correspondant au profil socio-psychologique de ces jeunes délinquants peut être fructueuse ainsi qu´une psychothérapie en vue d'éviter la récidive.
Intervenants
A. Moerman, juge de la jeunesse à Bruxelles; Véronique Sion, psychologue; Muriel Van de Maele, psychologue; Stéphanie Blondeau, psychologue; Dr. Marc Gérard, pédopsychiatre, coordinateur ; quelques jeunes abuseurs.
AVIS DU COMITÉ
Objectifs - S'informer de l'importance du problème des adolescents abuseurs - Prendre connaissance des prises en charge judiciaire et thérapeutique des adolescents abuseurs - Plaider pour des centres d'accompagnement subsidiés de jeunes abuseurs
Appréciation
Ce documentaire aborde un thème inédit avec grand respect, mais sans complaisance pour les adolescents. Le type de prise en charge évoquée est décrit concrètement, par l'image et des scènes réelles ou rejouées. La présence de la caméra à des moments ou dans des lieux très privés témoigne singulièrement mais ne verse jamais dans le voyeurisme. La problématique n'est pas abordée de façon exhaustive. L´aspect privilégié mis en avant est le processus psychothérapeutique d'une procédure judiciaire. Les jeunes présentés dans ce documentaire et suivant un accompagnement psychologique reconnaissent leur propre responsabilité de manière constante dans les actes graves posés. Il ne faut pas chercher par contre de pistes de prévention du passage à l´acte, ceci constituant une problématique différente.
Public-cible
Large
Niveau d'enseignement
Secondaire : 1er cycle
Utilisation conseillée
Pour l'utilisation en secondaire, un accompagnement est nécessaire.
Profitable aussi bien aux parents, aux jeunes, directement concernés ou pas, mais également aux professionnels de l'éducation et aux étudiants en ces matières.
Selon des études nord-américaines, 30% des agressions sexuelles sur des mineurs sont perpétrées par des adolescents. Aujourd'hui, on sait aussi que la majorité des délinquants sexuels adultes avouent avoir commis leurs premiers délits sexuels à l'adolescence. A Bruxelles, l'équipe SOS-Enfants du C.H.U Saint-Pierre, de plus en plus souvent confronté à cette réalité, a lancé un projet pilote pour prendre en charge spécifiquement ces adolescents auteurs d'abus sexuels. Le pari de cette équipe est clair: avec un travail thérapeutique structuré, on peut prévenir la récidive. Rencontre avec ces jeunes et leurs thérapeutes durant ce travail délicat. Contenu
De jeunes adolescents abuseurs sont pris en charge par des juges et des psychologues face à une délinquance particulière. Sont abordés les aspects de la procédure judiciaire au travers desquels cette collaboration s'établit : évaluation des plaintes, expertise psychologique, évocation du vécu et des conceptions des jeunes abuseurs.
L´adolescence est un âge charnière où tout est encore possible. Une prise en charge correspondant au profil socio-psychologique de ces jeunes délinquants peut être fructueuse ainsi qu´une psychothérapie en vue d'éviter la récidive.
Intervenants
A. Moerman, juge de la jeunesse à Bruxelles; Véronique Sion, psychologue; Muriel Van de Maele, psychologue; Stéphanie Blondeau,psychologue; Dr. Marc Gérard, pédopsychiatre, coordinateur ; quelques jeunes abuseurs.
SECONDE CHANCE Reportage (30 min)
Réalisateur :
Robert ALBERT Pays :
France
- 1990
Clé d'Argent au Festival International de Lorquin 1990
Ils vont à l'école obligatoire jusqu'à 16 ans. A la sortie, ils rejoignent les 17 % de jeunes sans emploi. Lorsqu'ils n'ont ni famille, ni amis qui puissent les soutenir, les voilà en galère ; Galère cette embarcation pour condamnés aux longues peines. Si l'expression est ancienne, il est significatif qu'une génération l'est reprise à son compte pour décrire son quotidien. Parmi ces jeunes, il y a ceux qui n'ont plus rien : ni travail, ni argent, ni logement... Rien ni personne : Ils débarquent, en dérive totale, en ces lieux de traverses où (dans le meilleur des cas) ils trouveront peut-être avec qui parler, avec qui entreprendre...
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école.
Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent.
Un film pour aborder le thème de la solitude et tracer des pistes face à la difficulté et l'angoisse qu'elle provoque chez les jeunes. La solitude de l'enfance, de l'adolescence et de l'âge adulte est abordée au travers des témoignages de trois grands adolescents, deux filles et un garçon. De nombreux "flash-back" permettent de comprendre leur parcours personnel et les raisons qui les ont poussés à se refermer sur eux-mêmes. Les situations évoquées abordent plus particulièrement la solitude liée au sentiment de perte, de manque ou de deuil.
Solstices, est un service expérimental de placement familial et de psychothérapie en France (Lozère) dans lequel des couples d'accueil aidés par l'institution ont constitué le dispositif thérapeutique. Créé en 1975 par dix couples, à l'initiative de Bernard Durey, psychanalyste, le service a accueilli des enfants souffrant de graves pathologies (autisme, psychose et autres troubles du caractère et du comportement).
Ce film montre comment une telle structure, entièrement autogérée en interne avec un dispositif démocratique (un homme, une voix), soignait par la parole, la relation, le transfert et le contre-transfert, la vie quotidienne sans médicament et sans technique comportementale. Cette "utopie réaliste", ce "laboratoire pour l'autisme" (Jacques Hochman) a duré 30 ans. Ces témoignages (de couples fondateurs, d'enfants devenus adultes aujourd'hui) sont riches de multiples enseignements sur la vie de l'institution, ses réussites remarquables, ses contradictions internes et sa déstabilisation finale.
Ce DVD comprend des suppléments (120') précisant la démarche: autogestion et théories et pratiques de soins.
Sensible et déterminée, Grace est à la tête d'un foyer pour adolescents en difficulté. Parmi les jeunes membres de son équipe, diversement expérimentés, la solidarité et le bon esprit sont de mise. Jusqu’à l’arrivée soudaine d’une fille tourmentée qui ignore les règles du centre et renvoie Grace à sa propre adolescence… pas si lointaine.
Fille-mère à l'adolescence, Suzanne vit avec son père routier et sa soeur dont elle est inséparable. Sa vie bascule lorsqu'elle tombe amoureuse de Julien, petit malfrat qui l'entraîne dans sa dérive. S'ensuit la cavale, la prison, l'amour fou qu'elle poursuit jusqu'à tout abandonner derrière elle... Second long métrage de Katell Quillévéré, "Suzanne" est un mélo familial sobre et étincelant qui tire sa force des ellipses, du banal des situations et du talent de ses acteurs.
DVD 1 (108'): En filmant, jour après jour, pendant quatorze semaines, les protagonistes de la classe-relais du collège Paul Bert à Évreux, le document nous montre comment vivent au quotidien les adolescents et les adultes engagés dans le dispositif. Un rétablissement scolaire? C'est la question que pose le titre. Rescolarisation ou resocialisation? C'est l'interrogation sur laquelle s'achève le document. Loin de se limiter à la problématique institutionnelle, le film révèle de vrais personnages, émouvants et authentiques: des adultes attentifs et courageux, animés par la conviction, et des jeunes qui demandent qu'on leur tende la main. De leur confrontation naît la force de ce film-citoyen. DVD 2 (210'): Une série d'entretiens avec l'auteur, avec les principaux intervenants et partenaires du dispositif au niveau local et national, à la direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et à la Direction de l'Enseignement scolaire où l'on évoque la mise en place des "ateliers-relais".
Note: L'ensemble constitue une somme de références pour la formation des acteurs de ces dispositifs.
a vie de quatre adolescents en institution et sous tutelle judiciaire, tourné entre l'été '95 et l'hiver '97. La loi belge interdisant toute image qui pourrait permettre d'identifier des mineurs, Bénédicte Liénard transforme et transcende ce handicap pour donner une oeuvre forte et effectuer un travail intéressant sur le langage cinématographique même, ici le rapport entre le vu et l'entendu et la construction d'un cadre. Le sujet - délinquance, violence des jeunes, constat de faillite de la famille - risquait les lieux communs et les évidences. Elle a mené un long travail de connivence et de confiance pour obtenir des paroles vraies, lucides, démunies. La réponse institutionnelle s'embourbe dans la bonne volonté, entre répression et compréhension. Un film qui montre sans démontrer.