Une étude récente de la K.U.L. montre que le nombre de suicides des jeunes entre 15 et 24 ans a doublé au cours des dix dernières années ; la mort volontaire est devenue la première cause de décès, avant les accidents de la route et le cancer, parmi les jeunes de 25 à 34 ans. " J'avais vingt ans, je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie " écrivait Franzt Fanon. C'est aussi ce que disent les quatre jeunes qui témoignent dans ce reportage, chacun et chacune avec son histoire et ses propres mots. Philippe Van Meerbeeck, psychiatre, travaille depuis dix ans avec des adolescents. Il brosse le contexte psycho-social dans lequel le jeune Belge doit vivre ; il soulève aussi le problème de l'environnement médico-pharmaceutique qui pousse à une surconsommation de médicaments antidépresseurs. Un discours social, des chiffres et beaucoup de questions, mais surtout quatre histoires qui ne délivrent qu'un message : écoutez-les vivre.
N'Y PENSE MÊME PAS Reportage (24 min)
Réalisateurs :
A. BERTIN
/
Philippe JOURDAIN Pays :
France
- 1995
Premier Prix de la Communauté française au Festival international du film médical et de santé de Liège 1996
Film-témoignage sur la toxicomanie, réalisé par les jeunes eux-mêmes à la suite du décès d'un de leurs amis. Les différents moments de la toxicomanie sont successivement abordés avec beaucoup de franchise et de sincérité par d'anciens toxicomanes ou d'autres en cure. Ce film délivre un message positif, un message d'espoir: il est possible de s'en sortir. Il montre aussi toutes les difficultés que cela comporte. Note: Ce film est suivi d'un reportage de deux minutes sur sa réalisation. Un livret d'accompagnement de douze pages présente un découpage thématique, très utile en situation de formation.
Un document surprenant sur le monde méconnu des malades mentaux. Exclus de la société, ces malades sont souvent condamnés à passer leur vie dans des asiles. En 1978, le Docteur Roelandt, chef de service de l'hôpital psychiatrique d'Armentières (région lilloise) bouleverse le régime thérapeuthique qui leur est infligé. En coopération avec des médecins généralistes, des élus locaux, des assistantes sociales, des enseignants, des policiers, des artistes,... il crée de nouvelles structures adaptées et viables dans la ville afin que ses patients puissent accéder à un certaine autonomie et donner un nouveau sens à leur existence. Une nouvelle approche de la santé mentale illustrée par des interviews de malades, du personnel médical et de l'initiateur de la "psychiatrie citoyenne".
Ce vidéogramme n'a pas la prétention de dire la vérité, rien que la vérité sur la mort. Il aborde un et un seul point de vue, celui de personnes qui, plutôt que de refuser la mort, veulent l'assumer pleinement pour eux-mêmes et par rapport aux autres. A travers des témoignages et la réflexion de personnes connues ou inconnues, il aborde l'euthanasie, la souffrance physique et morale, l'hospitalisation, la solitude.
Victor, tout en étant très actif socialement, a peu de liens intimes et souffre d'isolement affectif. Alice, veuve depuis quelques années, s'isole socialement. Elle maintient un lien exclusif avec sa fille qui, elle-même, doit s'occuper de sa propre famille. Gérard et Marie forment un couple uni et autosuffisant ; un accident cardiaque de Gérard bouleversera cependant leur douce quiétude. Une fois ces personnages présentés, les effets négatifs de leur isolement sont mis en relief. Par la suite, les personnages explorent un certain nombre de stratégies leur permettant de faire face à leur solitude. La dramatique aborde aussi le rôle que peut jouer l'entourage et les moyens pouvant prévenir l'isolement.
De plus en plus de gens se trouvent dans un état de détresse psychologique. D'ailleurs, tout le monde peut vivre cela à un moment ou à un autre. Ce mal-être surgit souvent de la solitude ou de problèmes relationnels. Il paraît donc important de se familiariser avec les différentes formes d'aide psychologique immédiate afin de pouvoir choisir la plus appropriée. Il peut s'agir de l'aide téléphonique avec " Télé-accueil " ou le " Centre de prévention du suicide ". Un deuxième recours, le médecin généraliste. Enfin l'hôpital, à envisager lorsque la maladie parle par le corps. De toute façon, une constante se dégage : il faut trouver quelqu'un à qui parler. Cela peut suffire, mais dans certains cas, il faut entamer une psychothérapie. Le dépressif a besoin, à un moment ou à un autre, d'un interlocuteur valable, voire d'un psychologue, pour l'aider à franchir le mur de détresse et de silence dans lequel il a tendance à s'enfermer.
Un film pour aborder le thème de la solitude et tracer des pistes face à la difficulté et l'angoisse qu'elle provoque chez les jeunes. La solitude de l'enfance, de l'adolescence et de l'âge adulte est abordée au travers des témoignages de trois grands adolescents, deux filles et un garçon. De nombreux "flash-back" permettent de comprendre leur parcours personnel et les raisons qui les ont poussés à se refermer sur eux-mêmes. Les situations évoquées abordent plus particulièrement la solitude liée au sentiment de perte, de manque ou de deuil.
Janvier 2016. L'histoire amoureuse qui m'avait amené dans le village d'Alsace où je vis est terminée depuis six mois. A 45 ans, je me retrouve désormais seul, sans voiture, sans emploi ni réelle perspective d'avenir, en plein cœur d'une nature luxuriante dont la proximité ne suffit pas à apaiser le désarroi profond dans lequel je suis plongé. La France, encore sous le choc des attentats de novembre, est en état d'urgence. Je me sens impuissant, j'étouffe d'une rage contenue. Perdu, je visionne quatre à cinq films par jour. Je décide de restituer ce marasme, non pas en prenant la caméra mais en utilisant des plans issus du flot de films que je regarde.