Dans un présent différent du nôtre, une femme raconte son expérience psychique. Un voyage d’une inquiétante étrangeté qui lui a permis de reconsidérer les territoires qui l’entouraient.
Robert Dole nous livre son histoire et expose sa vision de la schizophrénie. Le thème de la maladie mentale trouve ici écho dans le traitement cinématographique. Celui-ci explore la matérialité de la pellicule et des bandes magnétiques pour trouver des points de rencontres et de détachements, des espaces résonnant avec la chute et la rédemption de Robert Dole.
LE REPAS DOMINICAL Court métrage (13 min)
Réalisateur :
Céline Devaux Pays :
France
- 2015
César du meilleur court métrage d'animation en 2016.
Un dimanche midi, Jean se rend au traditionnel repas dominical chez ses parents. Il se lasse d'avance des habitudes de chacun et de ce moment où la table entière le harcèlera de commentaires sur différents points tels son homosexualité, sa situation, avec son "ami", l'argent, le loyer... Puis, il décrit chaque personne se situant autour de la table: sa mère, regrettant ses années de jeunesse et parlant de ses folies lorsqu'elle avait l'âge de Jean; ses deux horribles tantes, décrites comme vierges, agressives et acerbes; son père, proche de l'alcoolisme et ayant des difficultés à s'exprimer; sa grand-mère qui ne bouge presque jamais, dont personne ne sait ce à quoi elle pense, mais est choquée par les "sodomites" (sic). Le repas touche à sa fin, Jean est à la limite de "la gueule de bois" (sic) et rentre.
Malgré les apparences, Jean n'intervient pas directement dans le film, à aucun moment. La seule voix entendue est celle d'un narrateur omniscient, rapportant pensées et paroles de la tablée.
Du premier verre aux abysses de l’addiction, l’alcool raconte et se raconte au travers de sa relation avec une jeune femme. Histoire d’une lutte en profondeur pour regagner la surface et son horizon.
Consciente de la souffrance psychique qui a récemment envahi sa vie, Christine, professeure de philosophie, choisit de se faire hospitaliser. Elle découvre alors un nouvel environnement et fait la rencontre de Laure et Princesse Titou, deux consœurs de cheminement thérapeutique. Pour elles, une seule certitude : il n’y a pas de patients dans cet hôpital, juste des impatients.
Une belle chambre d'hôtel. Parfait pour une évasion à deux. Elle a une nouvelle importante à lui annoncer. Il veut, il doit alors, à son tour, lui dire quelque chose de capital.
Portrait d'un homme dans son univers, entouré de ses objets hétéroclites. Eric rejette les valeurs superficielles de ce monde. Il fait son pèlerinage en solitaire.C'est l'homme qui crée de jour en jour avec humour et poésie.
Découverte de Den Teirling, un centre d'activités à Ixelles pour personnes confrontées à une difficulté psychique. Avec une volonté d'immersion, Koen Daems qui y travaille depuis 16 ans, nous invite à partager le quotidien de très beaux personnages qui, en filigrane, témoignent de cette approche simplement humaine de la psychiatrie.
Après un an de confinements successifs et de restrictions sanitaires, le Club 55, structure d'accueil et véritable refuge pour personnes en difficultés psychiatriques basé à Bruxelles, revient progressivement à la vie. Il décide de se lancer dans une folle aventure en réalisant un court-métrage de fiction.
Une jeune peintre préparant sa première exposition s’investit dans sa création, jusqu’à perdre pied avec le réel et sombrer dans un chaos hallucinatoire. Dans la claustration d’une clinique, elle se reconstruit lentement par la peinture et l’observation quotidienne d’un écureuil à travers la fenêtre.
Des appartements et des photos. Au départ, un jeu. Y retrouver David B. Je plonge dans des cartons, j'ouvre des albums. David B., des chats, Tours, des cartes postales, un album de timbres, des affiches de films, un Lulu, des robes de demoiselles, des chiffres. Je traverse le temps.
Affaiblie par un séjour en hôpital psychiatrique, Audrey retrouve pour la première fois son fils Luca qui désormais vit loin d'elle avec son père. Mais la joie des retrouvailles sera de courte durée et Audrey va devoir s'interroger sur son rôle de mère.
Deux sœurs de 8 et 5 ans traînent seules à la maison, en pleine campagne. Elsa avale trois grains de gros sel, Judith lui annonce que cela la condamne à une mort par dessèchement. Il ne lui reste que quelques heures à vivre quand le retour de leur mère, au comportement ardent et fébrile, fait basculer le destin de la famille.
Ce film est la quête de Sophie Triniac, celle de savoir pour reconstruire une histoire, son histoire. Pour détricoter et retricoter autrement. «1982» aborde le deuil périnatal à travers le questionnement de l’amnésie traumatique.
Paul vient d’accidentellement bloquer la voiture familiale en plein milieu d’un champ. Le souci, c’est qu’il n’avait pas du tout le droit de prendre la voiture de ses parents. Quelles solutions s’offrent alors à lui pour sortir de cette situation délicate ? Cowboy, lui, en a plein de solutions, dont une, bien radicale, de brûler la voiture…