Chacun des 26 épisodes de la série "L'éducation en questions" se propose d'aborder à travers l'oeuvre et l'expérience d'un pédagogue qui a marqué l'histoire de l'éducation une question particulière illustrée par des situations contemporaines. "L'émission ne pose pas seulement des questions frontales auxquelles les universitaires répondent souvent par des propos touffus, que les médias évitent, qui évoquent la complexité des rapports entre adultes et enfants, et qui semblent à tort propres à l'époque actuelle. Le documentaire répond en évitant le piège des recettes. Il rappelle plutôt la mémoire enfouie de ceux qui ont déjà pensé sur ce thème" (Le Figaro). "Cela aurait pu être austère, ennuyeux, jargonneux. C'est au contraire captivant" (Le Monde). Volume 3, épisodes 9 à 13 (de 13 minutes chacun): Don Bosco (1815-1888): "Faut-il se méfier de l'affection en éducation?" Alexander S. Neill (1883-1973): "Peut-on fonder l'éducation sur le seul désir de l'enfant?" Paulo Freire (1921-1997): "Pourquoi apprendre à lire?" Carl Rogers (1902-1987): "Suffit-il d'écouter pour aider?" Germaine Tortel (1896-1975): "Que peut-on apprendre par la création?"
Chacun des 26 épisodes de la série "L'éducation en questions" se propose d'aborder, à travers l'oeuvre et l'expérience d'un pédagogue qui a marqué l'histoire de l'éducation, une question particulière, illustrée par des situations contemporaines. "L'émission ne pose pas seulement des questions frontales auxquelles les universitaires répondent souvent par des propos touffus, que les médias évitent, qui évoquent la complexité des rapports entre adultes et enfants, et qui semblent à tort propres à l'époque actuelle. Le documentaire répond en évitant le piège des recettes. Il rappelle plutôt la mémoire enfouie de ceux qui ont déjà pensé sur ce thème" (Le Figaro). "Cela aurait pu être austère, ennuyeux, jargonneux. C'est au contraire captivant" (Le Monde). Volume 4, épisodes 14 à 17 (de 13 minutes chacun): Edouard Claparède (1873-1940): "Peut-on faire une école sur mesure pour chacun?" Roger Couinet (1881-1932): "A quoi sert le travail de groupe?" Ovide Decroly (1871-1932): "La méthode globale d'apprentissage de la lecture est-elle encore défendable?" Françoise Dolto (1908-1988): "Les bons élèves sont-ils tous des névrosés?"
Chacun des 26 épisodes de la série "L'éducation en questions" se propose d'aborder, à travers l'oeuvre et l'expérience d'un pédagogue qui a marqué l'histoire de l'éducation, une question particulière, illustrée par des situations contemporaines. "L'émission ne pose pas seulement des questions frontales auxquelles les universitaires répondent souvent par des propos touffus, que les médias évitent, qui évoquent la complexité des rapports entre adultes et enfants, et qui semblent à tort propres à l'époque actuelle. Le documentaire répond en évitant le piège des recettes. Il rappelle plutôt la mémoire enfouie de ceux qui ont déjà pensé sur ce thème" (Le Figaro). "Cela aurait pu être austère, ennuyeux, jargonneux. C'est au contraire captivant" (Le Monde). Volume 5, épisodes 18 à 21 (de treize minutes chacun): Comenius (1592-1670): "A quoi servent les manuels scolaires?" Pauline Kergomard (1838-1952): "L'école maternelle française: une réussite exceptionnelle?" Georg Kerchensteiner (1854-1932): "Le travail manuel est-il nécessaire à la formation?" Alain (1868-1951): "L'école doit-elle délivrer l'enfant de ses parents?"
Chacun des 26 épisodes de la série "L'éducation en questions" se propose d'aborder, à travers l'oeuvre et l'expérience d'un pédagogue qui a marqué l'histoire de l'éducation, une question particulière, illustrée par des situations contemporaines. "L'émission ne pose pas seulement des questions frontales auxquelles les universitaires répondent souvent par des propos touffus, que les médias évitent, qui évoquent la complexité des rapports entre adultes et enfants, et qui semblent à tort propres à l'époque actuelle. Le documentaire répond en évitant le piège des recettes. Il rappelle plutôt la mémoire enfouie de ceux qui ont déjà pensé sur ce thème" (Le Figaro). "Cela aurait pu être austère, ennuyeux, jargonneux. C'est au contraire captivant" (Le Monde). Volume 6, épisodes 22 à 26 (de treize minutes chacun): Albert Thierry (1881-1915): "Faut-il encore enseigner les grandes oeuvres?" Makarenko (1888-1939): "Peut-on éduquer sans punir?" Rabindranath Tagore (1861-1941): "Peut-on apprendre par la contemplation?" Paul Robin (1837-1912): "La mixité: progrès ou régression?" Ivan Illitch (1926): "Faut-il supprimer l'école?"
La Boîte Decroly est un test qui permet des observations de comportement et des mesures quantitatives concernant le développement psychologique de l'enfant. C'est une boîte dont le système d'ouverture combine plusieurs opérations. La boîte et son mode d'ouverture d'abord sont présentés. Plusieurs enfants de 6 à 16 ans sont successivement filmés en situation de test , en train de tenter l'ouverture de la boîte. Observation de différents types d'échec. Les réussites par essais et erreurs. Les réussites par " insight ". Le système de notation des observations. En conclusion, on évoque l'intérêt et les usages de ce test où n'intervient pas la parole.
Ils sont adultes aujourd'hui mais n'ont pas oublié l'expérience de la "classe divisée" vécue quand ils avaient 10 ans. C'était en 1968, Martin Luther King venait d'être assassiné. Comment expliquer aux élèves les raisons de ce crime insensé, comment leur faire comprendre ce que sont le racisme, la discrimination? Dans l'Etat de l'Iowa, aux Etats-Unis, une maîtresse décide de donner une leçon de choses inhabituelle. Arbitrairement, elle décrète que les enfants aux yeux bleus sont meilleurs que les autres et bénéficieront d'une série d'avantages. Les enfants aux yeux bruns se voient imposer une série d'interdits. Très vite, les "yeux bleux" s'installent dans leur situation privilégiée, cessent toute relation avec les "yeux bruns", vont jusqu'à instaurer des brimades. Le lendemain d'une bagarre entre "yeux bleus" et "yeux bruns", l'institutrice inverse les rôles: les "yeux bruns" deviennent les meilleurs. Immédiatement, et ce n'est pas le moindre des aspects troublants de l'expérience, les résultats scolaires des "yeux bruns" s'améliorent ...
La dyslexie n'est ni une maladie, ni une tare, mais un trouble spécifique de l'apprentissage de la lecture. Ce trouble est souvent associé à d'autres perturbations au niveau psychomoteur et dans l'apprentissage de l'écriture et de l'orthographe. Pour être efficace, la prise en charge de cette difficulté doit être la plus précoce possible. Des spécialistes, logopède, psychologue et neuropédiatre, expliquent en quoi consiste la rééducation et insistent sur l'importance de créer autour de l'enfant un contexte porteur qui permette de lui redonner confiance en ses capacités. Différents reportages illustrent le sujet et présentent des techniques de dépistage et de rééducation.
Dès la petite enfance, on peut observer des différences d'intelligence entre les individus. Des différences qui aboutissent à classer les enfants, à les hiérarchiser. Et, surtout, qui leur donnent plus ou moins de chances dans leur réussite sociale et personnelle. Les psychologues ont essayé d'étudier la nature de l'intelligence et de la mesurer. Pour cela, ils ont élaboré le quotient intellectuel, le fameux Q.I. Quel est son usage ? Quelle est sa validité ? Au cours de l'émission, nous voyons comment ces tests, censés mesurer l'intelligence, mesurent en réalité l'adaptation de l'enfant ou de l'individu au système scolaire et à la société. Une discussion entre les différents invités, comme J.Voeneche, Belge qui travaille à l'Université de Genève et M.Schiff, un psychologue français du C.N.R.S., clôture cette émission.
Depuis plus de trente ans, Boris Lehman a réalisé, produit et diffusé, de manière artisanale et souvent combative, plus de 300 films (parfois courts, parfois très longs). Alors qu'aujourd'hui le cinéaste ne désire plus voir ses films projetés qu'en sa présence, la Médiathèque permet cependant de découvrir en vidéo une quinzaine de jalons importants de son oeuvre. Commandé en 1970 par le Ministère de l'éducation nationale, ce court-métrage est un documentaire sur les centres psycho-médico-sociaux (PMS). Dans le cadre précis d'un centre PMS bruxellois, le document aborde les différents tests collectifs et individuels, les interviews des jeunes adolescents, la rencontre avec leurs parents et professeurs... Si la bande-son, à quelques bruitages près, semble assez bien respecter les usages du film de commande ministériel (voix off assez didactique), l'image hisse le film au-delà des standards du film institutionnel. La superbe photographie noir et blanc, le cadrage attentif de multiples détails signifiants et le montage inventif confèrent parfois au film un brin d'ironie ou de tendresse tatiesques.
Lorsque l'enfant quitte sa maman pour l'école et devient un élève, il entreprend un formidable travail psychique. Il quitte l'institution familiale pour un nouvel univers dont il devra comprendre les codes, les valeurs et les styles. Deux institutions qui sont parfois en contradiction. Il apprend aussi à vivre avec les autres, tout autant dans sa classe que dans la cour de récréation. Il aura à développer sa pensée, sa capacité de symbolisation et son langage. La parole lui permettra notamment d'acquérir du pouvoir sur son environnement et de gérer le problème de l'agressivité. L'élève aura enfin, à faire des apprentissages qui nécessitent également, on l'aura deviné, un effort psychique considérable. Jacques Constant, pédopsychiatre et chef de service à Chartres est fondateur de l'Association des Psychiatres de secteur Infanto-juvénile (API). Co-auteur de la "Consultation infanto-juvénile" (Doin), et le "Handicap mental chez l'enfant" (Edition ESF, 1997), il considère que sa pratique lui confère un authentique statut d'ethonologue de l'enfance. Il s'intéresse particulièrement aux rôles sociaux des enfants notamment à celui qui consiste à être un élève. Pour lui, une bonne partie des enfants vus en psychiatrie ont simplement de la difficulté à accomplir le travail psychique nécessaire pour remplir leurs rôles d'enfant.
LE PAYS DES SOURDS Documentaire (1h35)
Réalisateur :
Nicolas PHILIBERT Pays :
France
- 1992
Grand prix du festival de Belfort 1992; Grand prix du festival dei Popoli, Florence 1992;Peabody Award, Etats-Unis 1998; et de nombreux prix…
Une balade à la découverte de ce pays lointain où le regard et le toucher ont tant d'importance. Quiconque s'est aventuré au pays des sourds aura été frappé par l'étrangeté de cette chorégraphie de signes qui leur permet de s'exprimer. Elaborés depuis la nuit des temps, ces signes constituent une véritable langue, où chaque mot, chaque unité de sens, se traduit par une image que l'on trace dans l'espace. Ces signes, aussi précis et nuancés que la parole, peuvent, au moins autant qu'elle, se prêter aux déclarations amoureuses comme aux descriptions techniques les plus détaillées. Ce film raconte l'histoire de milliers de gens qui vivent dans le silence et fait voir le monde à travers leurs yeux. Bonus DVD: "Eclats de signes" (entretien avec Emmanuelle Laborit) - Bandes-annonces - Chapitrage.
Pratiquer la philosophie avec des enfants de 5 à 12 ans... Le film reprend des séquences de travail avec des enfants, des interviews de philosophes praticiens. Le plaisir et l'intérêt des enfants sont évidents. Cette expérience est menée dans une bibliothèque communale et dans une école.
"You can create racism. And, as with anything, if you can create it, you can destroy it" (Jane Elliott). En 1968 à Riceville, petite ville blanche de mille habitants, l'institutrice Jane Elliott tente de faire comprendre le sens de la mort de Martin Luther King à ses élèves en créant un jeu de rôles où les enfants aux yeux bleus auraient à subir une discrimination systématique de la part des enfants aux yeux bruns. Malgré les menaces et les intimidations tant physiques que psychiques, Jane Elliott continua jusqu'en 1984 à animer de semblables animations à destination d'enfants et d'adolescents. Le présent document montre l'adaptation du jeu de rôle à un public d'adultes: une quarantaine d'enseignants, policiers, employés ou travailleurs sociaux de Kansas City. Au bout de deux heures et demi de jugements arbitraires (explications pseudo-scientifiques de leur infériorité, tests biaisés de leur quotient intellectuel... ), même les plus assurés et les plus solides parmi les participants se mettent à chanceler, à sombrer dans le doute, à ne plus pouvoir répondre aux requêtes les plus simples.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école. Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un entretien avec Serge Boimare, instituteur spécialisé, psychopédagogue, directeur pédagogique du Centre Claude Bernard à Paris, animé par Anne-Marie Ourgias-Pérez, psychologue, orthophoniste. "Figurer les craintes et les sentiments qui parasitent la situation d'apprentissage est une étape souvent indispensable avec les élèves en échec scolaire. Les médiations culturelles qui permettent d'aborder la question identitaire en donnant le fil pour s'en éloigner, qu'elles soient littéraires, scientifiques ou artistiques, sont un excellent moyen pour faire ce type de travail tout en maintenant le cadre pédagogique."
Un titre, une phrase à double sens pour un vidéogramme songeur! La prévention des toxicomanies n'est pas seulement une histoire d'information et de communication, mais aussi une histoire d'amour. Jean, Michelle et Jean-Marc ont bien connu les drogues. Ils s'y sont adonnés corps et âme. Maintenant, ils en sont sortis. Ils se demandent pourquoi, un jour, ils n'ont pas pu y échapper. Et puis, il y a les jeunes dans leur milieu scolaire: c'est souvent vers 12 ans que tout se joue. Ils s'expriment pendant des animations organisées en classe. Depuis 1980, le centre de Santé mentale d'Eupen coordonne une équipe d'enseignants. Le professeur est un éducateur qui ne peut se contenter de dispenser son savoir mais doit donner à ses élèves les moyens d'assumer leur vie sans devenir dépendants des drogues. L'école devient, avec la famille, le lieu privilégié de la prévention.
L'importance de la maîtrise corporelle chez l'enfant de trois à six ans est mise en évidence à travers une succession d'exercices de psychomotricité adaptés à chaque âge. Ce film pédagogique incite l'enseignant à observer la potentialité des enfants et éventuellement, en cas de déficit psychomoteur, à mettre en oeuvre certains moyens d'y remédier pour atteindre à une maturation psychomotrice globale et équilibrée. Note: Le document, réalisé en 1975, est maintenu en collection en raison de son contenu toujours d'actualité malgré un traitement audiovisuel ancien. Aucun autre document sur le sujet n'est disponible jusqu'à présent.
La finalité même de l'enseignement est remise en cause par le rythme scolaire qui est imposé à l'écolier belge. La raison en est la concentration excessive des matières sur une journée plus longue mais sur une année plus courte que dans les autres pays d'Europe. Conséquences: l'échec scolaire le plus élevé d'Europe, la dégradation des relations avec les enseignants, un coût budgétaire de plus en plus difficile à maîtriser. La Commission d'études des rythmes scolaires recommande: d'équilibrer les apprentissages cognitifs, moteurs et affectifs; de tenir compte de la chronobiologie et d'adapter l'école aux variations de performance de l'enfant dans la journée, la semaine et l'année. Trois expériences d'écoles (secondaire, fondamentale et maternelle) appliquant ces recommandations sont présentées.
En France, sur une population de huit millions d'écoliers, on estime à 400 000 le nombre d'enfants surdoués ou précoces. Une chance pour ces enfants ? Pas sûr ! En effet, leur intelligence ne leur garantit pas une réussite scolaire. Au contraire. Prés de la moitié de ces surdoués échoue dans leurs études. Beaucoup d'entre eux n'obtiennent jamais leur Bac. Certains même sombrent avant le Brevet... Les causes de ces échecs : l'ennui de l'enfant face à un programme qu'il maîtrise déjà depuis longtemps, l'ignorance des parents qui contraignent leur enfant à rester, coûte que coûte, dans la norme... Pourtant le remède à leur "mal-être " est simple : ces enfants ne souhaitent qu'une seule chose, que leur talent -leur spécificité- soit pris en compte et reconnu. Mais, en France, il n'y a pas de structures pour accueillir ces 400 000 surdoués. Reportage dans l'une des rares écoles françaises pour surdoués.
DVD 1 (108'): En filmant, jour après jour, pendant quatorze semaines, les protagonistes de la classe-relais du collège Paul Bert à Évreux, le document nous montre comment vivent au quotidien les adolescents et les adultes engagés dans le dispositif. Un rétablissement scolaire? C'est la question que pose le titre. Rescolarisation ou resocialisation? C'est l'interrogation sur laquelle s'achève le document. Loin de se limiter à la problématique institutionnelle, le film révèle de vrais personnages, émouvants et authentiques: des adultes attentifs et courageux, animés par la conviction, et des jeunes qui demandent qu'on leur tende la main. De leur confrontation naît la force de ce film-citoyen. DVD 2 (210'): Une série d'entretiens avec l'auteur, avec les principaux intervenants et partenaires du dispositif au niveau local et national, à la direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et à la Direction de l'Enseignement scolaire où l'on évoque la mise en place des "ateliers-relais".
Note: L'ensemble constitue une somme de références pour la formation des acteurs de ces dispositifs.
Dystéxie, dysorthographie, hyperkinésie ... voilà quelques problèmes qui surgissent immanquablement à chaque rentrée des classes. Parfois une " simple " logopédie peut suffir, mais ces troubles ont souvent des racines profondes et complexes : leur rééducation de longue haleine doit faire appel à des équipes pluridisciplinaires.