Ils se préparent pour un nouveau spectacle au Théâtre Rossetti, à Trieste. Ils disent être des “fous”. Et s’ils sont sur scène aujourd’hui c’est aussi grâce à la loi Basaglia. Un univers fellinien, dans lequel défilent des personnages dont on suit avec tendresse le quotidien.
ALCOOL, DROGUES, MÉDICAMENTS ET ROCK'N ROLL Documentaire (1h08)
Réalisateur :
Simon Matthieu Pays :
France
- 2018
2019 : Festival Psy de Lorquin - Lorquin (France) - Prix Clé d'or
2018 : Les Rencontres Ad Hoc - Mirabel-et-Blacons (France) - Sélection
2018 : Résistances - Foix (France) - Sélection "Fous à délier"
Au hasard de leurs errances quotidiennes, le film nous entraîne dans les itinéraires croisés de Magness et Jean Bon, et évoque la singularité de leur quête artistique et existentielle. À travers ces destins personnels, il parcourt les territoires intimes de ces artistes : le monde de la nuit et de ses ivresses variées, celui de la photographie, de la musique et de la scène slam, l’ambiance glam punk du roller derby. Le documentaire retrace aussi des moments douloureux, liés aux dérives psychiatriques ou à l’enfermement carcéral. L’art apparaît alors comme une forme de reconquête de soi où Magness et Jean Bon découvrent le moyen de leur salutaire affranchissement.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école.
Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent.
Un entretien avec Jean-Yves Hayez, pédopsychiatre à l'Université Catholique de Louvain, animé par Philippe Kinoo, pédopsychiatre à la faculté de médecine des cliniques universitaires Saint-Luc.
Par leurs comportements dérangeants, parfois destructeurs, enfants et adolescents violents mettent en difficulté l'adulte, le parent, l'éducateur, le psychologue... Après avoir défini la violence, le document propose des pistes pour accompagner les enfants violents dans l'éducation quotidienne, principalement ceux placés en institution: trouver le sens du comportement violent, y apporter une réponse et par là-même faire passer un message.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école.
Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un entretien entre Valérie Carrara, psychologue et Suzanne Robert-Ouvray, docteur en psychologie clinique et psychothérapeute.
Le syndrome de l'enfant hyperactif trouve son origine dans la souffrance précoce de l'enfant hypertonique. Le trop de mouvement, d'impulsivité, de tensions corporelles et psychiques et d'inattention en sont les caractéristiques. Ces signes précèdent l'entrée dans la pathologie installée qui peut être prévenue par l'évitement de surstimulations corporelles et psychiques.
Après nous avoir rapporté un rêve personnel et signifiant, Guy Baillon nous explique l'importance de la première rencontre avec une personne en souffrance. Ayant créé une Unité d'accueil, il explique que le diagnostic et les soins sont secondaires à ce temps de l'accueil quel que soit le lieu de celui-ci : urgences psychiatriques, à domicile, voire en cellule d'isolement. Il situe clairement la place de la famille et le rôle des instances administratives pressées par la connaissance d'un diagnostic. Après avoir donné des axes de formation au personnel confronté à l'accueil, il définit celui-ci comme la capacité d'être présent à l'autre en totalité. Il fait en conclusion le lien avec la notion d'empathie que les neurosciences ont également étudiée. Guy Baillon est psychiatre des hôpitaux, ancien médecin-chef à l'hôpital de Ville-Evrard, auteur du livre : "Les urgences de la folie, l'accueil en santé mentale" Editions Gaétan Morin.
Pourquoi un homme tient-il debout ? Parce qu’il marche, aime, espère, écrit… Sinon, il tombe ! Patrice rêve d’une vie différente, rangée, avec un travail, une femme, des enfants. Cette vie, il la sait pourtant inaccessible, lui qui se reconnaît schizophrène chronique, stabilisé. Alors entre la folie qui l’éloigne de cette vie et la normalité qui l’attire tant, Patrice se déchire, depuis 30 ans. L’amour et la mort l’ont entrainé de la rue à l’asile, d’hébergements provisoires en institutions thérapeutiques. Une vie d’errance, avec comme boussole un hypothétique voyage au Brésil. Pourtant, il est debout. Emouvant dans la franchise et la confiance totale qu’il accorde. Un fou ? Non, un poète !
De la grande crise théâtrale, telle qu'elle fut décrite autrefois par Charcot et observée par Freud à la Salpétrière, aux multiples tableaux de la pathologie conversionnelles, tels qu'on les rencontre aujourd'hui, l'hystérie nous est présentée dans ses aspects les plus divers. A travers l'histoire clinique d'une douzaine de sujets, l'accent est mis sur l'importance de la relation médecin-malade et la nécessité, pour l'abord thérapeutique de ces malades, d'une formation psychologique du praticien. Existe en 16 mm (son optique) et en vidéo
Thierry TREMINE nous donne une lecture passionnante de l’histoire de la Psychiatrie en apportant des clés pour mieux comprendre comment l’évolution des idées génère de l’UTOPIE. Elle devient alors à chaque étape de l’Histoire le ferment d’une nouvelle approche de la psychiatrie qui se confronte alors aux données économiques et sécuritaires. Il illustre ses propos par une érudition historique, politique et littéraire pertinente permettant à chaque soignant de mieux définir la spécificité de leur place et de leur rôle dans le rapport à l’autre.
Le docteur Thierry Gallarda, psychiatre au Centre Hospitalier Sainte-Anne à Paris, participe à une consultation Dysphorie de genre, qui reçoit et accompagne les personnes qui souhaitent entamer un processus de changement de sexe. Après avoir précisé les termes LGBT, le docteur Gallarda souligne dans un premier temps le fait qu'on ne parle plus maintenant d'un trouble psychiatrique mais d'une simple dysphorie, ce qui montre bien l'évolution de la société. Cette dysphorie se manifeste cependant par un malaise ou une souffrance, parfois importante, parfois banalisée, parfois déniée. Elle se caractérise également par une extrême hétérogénéité : parfois sans aucune comorbidité, parfois associée à des troubles sévères. Le rôle du psychiatre dans l'équipe multidisciplianire où il oeuvre est d'essayer d'évaluer la présence et selon le cas, l'impact des co morbidités et de voir comment on peut mieux répondre à la demande de transition de sexe. Dans un deuxième temps, Thierry Gallarda aborde la grande variété des perceptions selon les cultures et l'environnement socioéconomique et insiste sur le rôle essentiel des familles qui sont aux premières loges et évidemment de l'école. Il prône en terminant la nécessité du soutien tout en favorisant un regard distancié et une réflexion qui permet d'éviter les positions extrêmes.
En 45 ans d'exil en psychiatrie, Louis Marie connaîtra, de placement en placement, la lobotomie, les viols, les passage à tabac, le cabanon, la faim, la camisole et l'abrutissement médicamenteux pour finalement conquérir sa liberté en construisant lentement "son histoire" de cet "enchaînement infernal" dans des entretiens filmés avec l'aide de médecins pendant dix ans. Pas à pas, Thierry Le Merre suit Louis qui réexplore les lieux de son errance psychiatrique et dont les mots dessinent l'inhumanité d'une psychiatrie asilaire. Thierry Le Merre prend soin de confronter le récit de Louis avec des rapports médicaux, des photographies d'archives et ponctue ce documentaire d'extraits d'entretiens filmés de Louis, comme autant de fragments d'une vie égarés en psychiatrie.
Ils ont commis des actes graves, délictueux ou criminels. La justice les a jugés irresponsables de leurs actes au moment des faits. Ils sont internés et incarcérés pour une durée indéterminée entre les murs de l’annexe psychiatrique de la prison de Forest. La nef des fous nous plonge au cœur de cellules où l’humanité semble avoir été oubliée. En confiance, les détenus se révèlent et nous livrent leurs espoirs plus ou moins réalistes d’être libérés un jour…
Julie Varda est hospitalisée. Tout bascule un jour où elle assiste à une scène de baby-foot avec son ami Étienne. Un film sur la maladie mentale, réalisé au sein d’un service de psychiatrie, avec une comédienne, des patients et des soignants.
Hunter semble mener une vie parfaite aux côtés de Richie, son mari qui vient de reprendre la direction de l’entreprise familiale. Mais dès lors qu’elle tombe enceinte, elle développe un trouble compulsif du comportement alimentaire, le Pica, caractérisé par l’ingestion d’objets divers. Son époux et sa belle-famille décident alors de contrôler ses moindres faits et gestes pour éviter le pire : qu’elle ne porte atteinte à la lignée des Conrad… Mais cette étrange et incontrôlable obsession ne cacherait-elle pas un secret plus terrible encore ?
Le Dr. René Angerlergues vient à la clinique psychiatrique, après avoir pratiqué en neuropsychologie durant vingt ans. De là, sans doute, son souci de décrire un statut de la psychiatrie qui soit défini de manière à permettre de tenir ensemble les deux fils de la biologie et de la psychanalyse. Chemin faisant, il aborde la place du DSM III, de la pharmacologie, des notions de prise en charge, de rééducation dans une psychiatrie compatible avec la qualité de l'homme, c'est-à-dire la qualité créatrice du psychisme humain.
Psychiatrie, folie, maladie mentale, des mots qui font peur et que l'on préfère réserver aux autres. Des mots qui impliquent ou qui impliquaient souvent enfermement, asile. Beaucoup de choses ont évolué ces trente dernières années (anti-psychiatrie, neuroleptiques, réflexion psychanalytique...) pour qu'on puisse dire qu'il existe aujourd'hui de réelles alternatives à l'hospitalisation psychiatrique. L' émission propose de redéfinir la psychiatrie au départ de documents d'archives (1962, 1971, 1990, 1991) qui sont commentés par un psychiatre et un psychanalyste. Ces derniers insistent sur l'importance de rétablir la communication là où il n'y en a plus quand la personne est en souffrance et qu'elle ne peut plus trouver de soutien dans son environnement social. Leur but est de montrer que tout un chacun peut éprouver à un moment de sa vie des problèmes existentiels qui n'impliquent pas pour autant la folie et que des lieux existent où l'on peut trouver une aide (centre de santé mentale, placement familial, psychothérapie, ...).
Le Dr Philippe Hennaux s’entretient avec le Professeur Willy Szafran, psychiatre, psychanalyste, professeur émérite de psychiatrie et de psychologie médicale de la VUB, auteur de plusieurs ouvrages sur Freud et la psychanalyse.
Homme de science et de culture, Willy Szafran nous livre brillamment ses réflexions sur la place de la psychiatrie dans son évolution historique, et dans ses rapports à la médecine et à la société. Il expose son point de vue sur la psychiatrie psychodynamique qui vise à redynamiser la psychiatrie grâce à l’apport de la psychanalyse, de la phénoménologie, de la sociologie et de la philosophie.
Originaire des Alpes du Sud, le réalisateur - entre autres de "Billy le Kid" (1971) et de "Les Naufragés de la D1" (2002) - a constaté que les cas de troubles mentaux étaient particulièrement nombreux dans cette région. Meurtres, corps découpés en morceaux, suicides, immolations, à travers sa famille, ses proches et les différentes "affaires" des cent dernières années, Luc Moullet étudie les causes et les conséquences de ces phénomènes psychiques locaux.
"L'arrière-petit-neveu du bisaïeul de ma trisaïeule avait tué un jour à coups de pioche le maire du village, sa femme et le garde-champêtre, coupable d'avoir déplacé sa chèvre de dix mètres. Ça me fournissait un bon point de départ... Il y a eu d'autres manifestations du même ordre dans la famille." Luc Moullet.
Compléments DVD: Deux films inédits de Luc Moullet: "Terres noires" (1961, 19') et "Imphy, capitale de la France" (1995, 24'). Note: Un livret "Entretien avec Luc Moullet" accompagne le titre.
LA VOIX DE METTE Documentaire (59 min)
Réalisateur :
Borre Katrine Pays :
Danemark
/
France
- 2014
MEILLEUR FILM ETRANGER au Festival International de Films Mad in America, Arlington, Massachusets, Etats-Unis, en Octobre 2014
Mette, infirmière de formation, a 43 ans. Diagnostic : Schizophrénie paranoïde. Après avoir été patiente psychiatrique pendant 15 ans, reçu des quantités considérables de médicaments et subi 150 électrochocs, Mette s´en est finalement sortie. Ce film retrace sa vie sur quatre années. Un documentaire chaleureux et stimulant sur l´espoir et la reprise en main de nos vies. Le Danemark est le deuxième pays au monde consommant le plus de médicaments psychiatriques. Les voix de Mette livre un témoignage fort contre l´orientation traditionnelle à sens unique de médicalisation de la détresse mentale.
Encourager les patients d'un hôpital psychiatrique à nouer des relations entre eux, à se marier et à vivre en famille : la nouvelle idée audacieuse du chef de la maison Ehsan dans le sud de Téhéran. Au cours des 20 dernières années, ses 480 patients ont vécu dans des unités séparées pour hommes et femmes. Mais en 2017, le chef du centre a obtenu l'argent pour construire une nouvelle unité d'équipements matrimoniaux. Un comité de sélection commence à évaluer les patients et puis en sélectionne deux pour former le premier couple. Ces deux patients sont-ils capables d'avoir une relation qui mène au mariage ?
Dans le cabinet de Georges Federmann, psychiatre atypique, consultent des patients français et étrangers. Originaires du quartier, du village voisin ou d’un autre continent, Diane, Gilbert, Karim ou encore Claudine viennent confier ici leur histoire. Pour certains il s’agit de trouver un refuge, une oreille attentive, pour d’autres c’est l’envie de vivre qu’il faut préserver.