Un programme à caractère préventif qui aborde les troubles du comportement alimentaire au travers de quatre témoignages d'anorexique et de boulimique et d'un reportage sur l'obésité. Avec des conseils du réalisateur qui a lui-même souffert d'anorexie et de boulimie et qui est devenu hypnothérapeute (méthode ericksonienne).
Aujourd'hui, dix pourcent de la population française est obèse. Le pourcentage est identique chez les enfants. Cinq à dix pourcent des jeunes femmes seraient boulimiques et un pourcent anorexiques. Seul un homme sur vingt femmes environ serait touché par ce trouble: les hommes seraient davantage atteints par les compulsions alimentaires. Cinq personnes reviennent sur leurs combats: de l'entrée dans ce cercle infernal jusqu'au changement, en passant par le quotidien, les causes, les conséquences et leurs conseils à tous ceux qui vivent cet enfer. Note: Le film est une succession de témoignages pour la plupart en visage caché et en plan fixe.
Après une brève description des phases du deuil, Dominique Vallée nous communiquera les différents aspects du travail du personnel hospitalier qui accompagne les parents ayant à vivre le deuil de leur enfant.
Lieu de vie et de soin, La Borde reste une référence unique dans la conception et la prise en charge de la folie. C’est aussi le lieu où la réalisatrice a passé son enfance, à la garderie avec les enfants des soignants. « Lorsque je reviens dans ce paysage familier, je reconnais une musique singulière portée par des mots, mélodie d’un dialecte local. En explorant le "Ritz", "le poulailler", "l’orangeaccueil", ce sont les lieux qui se mettent à raconter ce qui ne cesse de s’inventer dans cet espace incroyablement vivant. »
Le manque d'élan vitale, les troubles de l'humeur, l'apragmatisme sont parfaitement expliqués par ce sujet jeune dont le faciès, l'attitude, la voix et l'élocution traduisent bien la sémiologie déficitaire de la schizophrénie. Disponible en VHS Pal/Sécam et 16 mm son optique
Vincenzo, Lucie, Claudine, Véronique, Yohann…travaille tous à Télé-Secours. Leur rôle est d’aider et de rassurer des personnes âgées qui les appellent en cas de problème urgent comme une chute ou un malaise. Mais ils réceptionnent aussi toutes sortes d’autres appels. De la commande de pizza à l’envie toute simple de parler. Il leur faut avant tout beaucoup de patience et de persévérance pour comprendre les problèmes. Des situations les plus cocasses aux plus dramatiques, les employés partagent tout.
Charlotte a écrit son journal à l'hôpital Sainte Anne entre 1998 et 1999. Mis en images avec une grande sensibilité par son frère, ce texte est mis en rapport avec le quotidien de personnes anonymes, croisées dans les rues de Paris. Un voyage dans les confins de l'âme...
Ce documentaire, qui est un véritable plaidoyer pour une prise en charge adéquate des enfants atteints d'autisme, est né d'une rencontre entre Natacha Calestrémé, la réalisatrice, et les parents d'Aymeric, un jeune autiste. Son histoire, illustrée par huit années d'archives familiales, sert de fil conducteur au récit.
A travers le cas d'Aymeric et d'autres témoignages tout aussi poignants nous accompagnons les parents dans leur parcours difficile, émaillé d'interrogations, de recherches et d'angoisse. Leur formidable énergie les amène à ne pas se résigner face aux réponses souvent insatisfaisantes que leur donnent les milieux médicaux. Car, bien que des thérapies comportementales importées des Etats-Unis et du Canada, PECS (Pyramid Educational Consultants), ABA (Applied Behavior Analysis), TEACCH (Treatement and Education of Autistic and related Communications handicaped Children) permettent une évolution positive de ces enfants et autorisent à terme leur inclusion dans la société, y compris sur le plan professionnel, aujourd'hui en France, la plupart des adultes autistes terminent leur vie dans des institutions.
Compléments DVD: Diagnostic erroné - Troubles du comportement - La scolarisation - Les traitements - Les adultes - La fratrie - Leur perception - Entretien avec la réalisatrice.
AVANT QUE LES MURS TOMBENT Documentaire (27 min)
Réalisateur :
Duchemin Eve Pays :
Belgique
/
Pays-Bas
- 2008
2009 : Traces de vie - Clermont-Ferrand (France) - Mention spéciale
2009 : Doc en courts - Lyon (France) - Prix du Jury Étudiant
Près de Charleroi, Colin vit seul avec sa mère dans une maison insalubre, qui s'effondre chaque jour, un peu plus. Face à la misère, il écrit avec ses potes dans sa chambre, devenue pour l’occasion, une "maison de jeunes" improvisée. Du rap comme exutoire et comme nécessité. La seule manière qu'ils ont trouvée pour faire parler de cette pauvreté au cœur de l'Europe, et qu'on ne regarde plus. Même à travers nos téléviseurs. Tant que cette maison résiste, ils ne traîneront pas dehors. Tant qu’ils écrivent, ensemble, ils ne tomberont pas. "Avant que les murs tombent" évoque une jeunesse de laissés-pour-compte, au bord la chute.
BABOUSSIA Documentaire (17 min)
Réalisateur :
Quinette Elsa Pays :
France
- 2002
Clé d’argent au Festival de Lorquin en 2003
Baboussia n’aurait jamais cru qu’un jour, elle atteindrait l’âge de 91 ans. C’est assez, il est temps de mourir. Mais la vie ne la lâche pas.
BAMAKO, SORTIR DU POINT G Documentaire (22 min)
Réalisateur :
Jean-Bernard ANDRO Pays :
France
- 1993
* Prix du Comité Français d'Education pour la santé, Euromédecine, Montpellier 1998
* Prix des 10 meilleus films aux entretiens de Bichat 1998
* Premier prix au festival de Vidéo-Psy de Valence 1991
* Mention Ethnopsychiatrie au 18è Festival de Lorquin 1994
* Prix du meilleur film d'auteur à la 3è nuit de la Psychiatrie, Paris 1994
Dans un pays où se posent des problèmes de nutrition, peut-on aussi s'occuper de santé mentale? L'expérience de l'unique service de psychiatrie du Mali semble prouver que oui. Comment s'adaptent les méthodes thérapeutiques occidentales à la culture traditionnelle africaine?
Il y a tout juste un an Jean-Michel Carré réalisait le film de fiction : "Visiblement je vous aime". Pour répondre aux exigences du scénario imaginé d'après des faits réels, il a décidé d'établir un dispositif de mise en scène très particulier qui mêlerait comédiens professionnels et personnages du réel, en l'occurrence de jeunes autistes et psychotiques d'un véritable "lieu de vie", lieu alternatif à l'enfermement psychiatrique institutionnel, situé dans la petite Camargue, entre Nîmes et Montpellier.
"Frédéric Bruly Bouabré, l'universaliste": poète, dessinateur, conteur et penseur, Frédéric Bruly Bouabré (né vers 1923) vit à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Il poursuit aujourd'hui encore, à 89 ans, une oeuvre prolifique née d'une vision céleste survenue il y a plus de soixante ans. Frédéric Bruly Bouabré a élaboré un ingénieux alphabet à partir de sa langue, le bété. Ce système, formé de 449 pictogrammes auxquels correspondent des syllabes, lui permet de consigner les langues du monde entier. Dans sa démarche universaliste, il s'adonne également à une quête poétique de signes qui expliquent le monde à partir de relevés sur l'écorce d'une banane, la forme d'un nuage ou des scarifications. Ses travaux aux crayons de couleur jouent à la fois sur l'écriture et le dessin, et contiennent une dimension édifiante et spirituelle. (33 min - 2010) "Ataa Oko et les esprits": le Ghanéen Ataa Oko (né vers 1919) se lance soudainement dans la création graphique, à l'âge de 83 ans. Il commence à dessiner de mémoire des cercueils figuratifs personnalisés qu'il a réellement construits dans son passé d'artisan menuisier: l'un en forme de poisson pour un pêcheur, un autre en forme de tomate pour un paysan. Dans ses compositions, il s'affranchit peu à peu de ses souvenirs, pour laisser place à un foisonnement de nouveaux sujets vivement colorés: animaux, personnages, fruits ou êtres imaginaires, parfois monstrueux. Visité par les esprits, en constante relation avec l'au-delà, Ataa Oko chemine également avec des entités spirituelles, qu'il représente sur son papier. Installé devant sa maison, sur une table de fortune, Ataa Oko, âgé de nonante ans, poursuit son oeuvre, imperturbable. Celle-ci compte aujourd'hui 2500 dessins au crayon de couleur, réalisés en six ans (2003-2009). (16 min - 2010)
Pendant 2 ans, le réalisateur belge Jérôme le Maire a suivi les membres de l’unité chirurgicale dans l’un des plus grands hôpitaux de Paris. Ce bloc opératoire ultraperformant fonctionne à la chaine : 14 salles en ligne ayant pour objectif de pratiquer chacune quotidiennement huit à dix interventions. L’organisation du travail, bien qu’extrêmement sophistiquée, est devenue pathogène. Le personnel médical et paramédical courbe l’échine. Stress chronique, burn-out, et risques psychosociaux gangrènent l’hôpital. Chirurgiens, anesthésistes, infirmiers et aides soignants, mais aussi cadres, gestionnaires, et directeurs sont pris dans une course effrénée qui semble sans fin. Consciente de ce problème, l’administration a commandé un audit sur l’organisation du travail afin de tenter de désamorcer le début d’incendie. Burning Out est une plongée au cœur du travail et de ses excès, quand il y a surchauffe et que l’embrasement menace. Il veut comprendre l’incendie contemporain qui affecte l’hôpital, ce miroir trouble de notre société. http://www.burning-out-film.com/?lang=fr
Au départ, une consigne simple, un exercice d’atelier : dressons la carte de notre Bruxelles. Que chacun(e) fasse partager aux autres des lieux qui comptent dans sa vie, dans sa ville. A l’arrivée : un film qui tient tout seul, où la caméra va de main en main comme un passage du témoin, où les voix se mêlent, où chaque visage raconte un fragment d’histoire. Et cette question en fragile suspension : quel lien tisser entre la mémoire et l’habitat dès lors que l’on est amené à déménager, déménager, déménager ? Accès : Centre de Référence en Santé Mentale - www.cresam.be
Plongée dans le monde de l'autisme à travers une démarche intimiste, cherchant à être au plus près des corps. Un film sensoriel qui témoigne d'autres façons "d'être au monde", bouleversantes et mystérieuses.
CE QU'IL RESTE DE LA FOLIE Documentaire (1h40)
Réalisateur :
Joris Lachaise Pays :
France
- 2014
Grand Prix de la compétition française et Prix Renaud Victor au Festival international de cinéma de Marseille
C’est à Thiaroye, dans une banlieue proche de Dakar que nous conduit Joris Lachaise, pour pénétrer dans l’hôpital psychiatrique en compagnie de l’écrivain et cinéaste Khady Sylla, qui y a été internée à plusieurs reprises. Khady Sylla (dont un très beau film, Une fenêtre ouverte, était en compétition au FID en 2005) y retrouve son médecin traitant, des patients familiers, d’autres avec qui elle échange sur la délicate question des méthodes thérapeutiques, et de leur lien avec le colonialisme. On le mesure, le projet est ambitieux, il conjugue la description d’un lieu avec les portraits d’êtres marqués par la souffrance, il y entremêle le spectacle de différents types de soin (religieux, traditionnel, moderne) avec des considérations sur la multiplicité de tels soins puisqu’on assiste à une discussion entre marabouts et médecins modernes sur la possible coexistence de leur pratique. Ce qu’il reste de la folie ? Tout sauf de maigres reliquats : un chaos, un chahut de silence et de diatribes, un univers inquiétant où tout reste à déchiffrer. (JPR) Accès : http://www.harmattantv.com/videos/film-%28vod-dvd%29-2439-Convention--Mur-Noir--Trous-blancs-DOCUMENTAIRES.html
Les découvertes concernant la maladie d'Alzheimer avancent. Le Professeur Françoise Forette, de l'hôpital Brocca, nous fait part des nouveaux diagnostiques et thérapeutiques existants.
Ce film est la confession d’un homme que la société qualifie habituellement de malade mental. Il nous permet de découvrir un être doué de rares qualités d’âme et d’esprit. C’est aussi un témoignage parfois drôle, parfois tendre, parfois amer et bouleversant sur l’itinéraire d’un individu coincé entre la société, la famille, l’institution psychiatrique et lui-même. Jacques Zelnio est décédé en 1989 après avoir vécu reclus chez ses parents, dans une chambre de 10 m2 dont il ne sortait plus qu’à de très rares occasions…pour se faire prescrire des tranquillisants" (Christian Deloeuil, avril 1989).