Les enfants de l'amour raconte l'histoire d'un week-end, dans la vie d'une famille déchirée. Les trois enfants, Michaël, Winnie et Aurélie en sont les personnages principaux. Après deux mariages échoués, Nathalie, la mère des enfants, se retrouve seule avec eux. Pour elle et les enfants commence une période d'adaptation difficile. Mais les deux pères doivent aussi faire face à des sentiments confus.
Qui soigne-t-on, que soigne-t-on, comment ça soigne ? Comment communique-t-on avec des enfants qui ne parlent pas ou peu, qui semblent indifférents à la relation humaine quelle qu'elle soit ? Comment l’enfant autiste peut-il sortir de sa bulle ? Comment les parents vivent-ils la souffrance de leur enfant et la thérapie au long cours dont il bénéficie ? Dans un hôpital de jour d’un secteur de pédopsychiatrie, nous avons filmé librement les enfants et leurs soignants dans leurs activités thérapeutiques et éducatives, ainsi que des parents. http://lesenfantsdelaroseverte.lecarnetrouge.fr/index.html
A Roubaix, une émission radio unique en son genre est enregistrée tous les lundis depuis 8 ans. Les animateurs de cette émission sont des hommes et des femmes atteints de troubles psychiques, et des infirmiers. Entre animation, interviews, commentaires et débats, ils construisent ensemble un véritable moment radiophonique. On ne sait pas qui est patient, qui est soignant ; chacun a la parole.
Marshall Rosenberg, psychologue clinicien américain, est le fondateur de la Communication Non Violente (C.N.V.) qui est un processus favorisant le développement de l'écoute de soi et de l'autre. Fils d'émigrants juifs ayant grandi dans un quartier turbulent et antisémite de Detroit aux Etats-Unis, Marshall Rosenberg s'est intéressé très tôt à la résolution des conflits et à de nouvelles formes de communication, alternative pacifique à la violence croissante dont il était témoin. Pour répondre à l'intérêt accru pour la C.N.V., il a fondé en 1984 le Centre pour la Communication NonViolente. Le C.N.C.V. compte plus d'une centaine de formateurs certifiés qui enseignent ce processus de par le monde.
"Des gens comme les autres" est l'étude en profondeur d'une famille déchirée par la tragédie. Un couple de gens aisés voit son existence bouleversée par la mort de son fils ainé survenue dans un accident de bateau. Le cadet est au bord du suicide, culpabilisé par la mort de son frère. Ce film a remporté 4 Oscars: meilleure image, meilleure mise en scène, meilleur second rôle et meilleure adaptation.
Rosalba découvre que la vie est bien plus que sa petite famille. Oubliée par son mari dans un restoroute, elle tente de rentrer chez elle en auto stop, mais lorqu'elle apprend que l'automobiliste qu'elle accompagne va à Venise, elle décide de s'octroyer quelques jours de vacances dans cette ville merveilleuse...Très vite, elle trouve du travail et se fait des amis. Pourquoi rentrerait-elle?
Ce film aborde les relations amoureuses et la sexualité à 16 ans. Il propose, à travers différents entretiens, une recherche autour du langage de l'amour employé par les adolescents entre eux et avec leurs parents. Comment l'adolescent parle-t-il de ses sentiments et de ses désirs? Qu'est ce qui peut être dit? Qu'est ce qui doit être tu?... Ils s'expriment sur l'importance du sentiment amoureux dans leur vie, la déclaration, la contraception, la liberté,... Leurs témoignages sont commentés par une gynécologue, directrice d'un centre de planning familial. Note: Le document est destiné aux adolescents de 16 à 20 ans et aux adultes qui dialoguent fréquemment avec les jeunes autour de ces sujets
Walt est un policier retraité qui vit seul dans un immeuble du Lower East Side. Rusty est un travesti qui travaille dans un cabaret homosexuel. Les deux hommes entretiennent des rapports moins que cordiaux. Lors d'une tentative de cambriolage dans l'immeuble, Walt cherche à intervenir mais est terrassé par une congestion cérébrale. Il sort hémiplégique de l'hôpital et, honteux de sa déchéance, s'enferme chez lui. Le médecin persuade Rusty de donner des cours de chant à Walt pour qu'il récupère la parole. Comédie policière
Alain Bentolila , dans cet entretien, aborde les pouvoirs du langage qui permettent à l'homme de s'élever et d'être créateur. Le langage permet de communiquer avec l'autre, celui qui est différent et qui peut nous apporter beaucoup. Le langage donne aussi à l'individu la capacité de comprendre, de s'expliquer et de résoudre les problèmes. Il permet notamment de se confronter "autrement qu'avec des cailloux". Les parents, bien sûr mais aussi les grands-parents et l'école ont un rôle important à jouer pour que l'enfant développe un langage qui lui permettra notamment de dire non aux langages sectaires et intégristes. Pour Bentolila, dont les travaux ont toujours une portée sociale, l'enfant grâce au langage, pourra devenir un résistant intellectuel et s'opposer à toutes formes d'obscurantisme. Professeur en sciences du langage à la Sorbonne, Alain Bentolila est conseiller scientifique à l'Observatoire National de la Lecture. Parmi ses nombreuses publications, notons : De l'illétrisme en général et de l'école en particulier..., Plon, 1997, Grand Prix de l'Académie Française; Le propre de l'homme : parler, lire, écrire, Plon, 2000; Professions parents (Sous la direction de), Nathan, 2000.
Sara Goldfarb n'a qu'une passion: sa télévision. Une lettre en provenance de son émission préférée, lui promettant une hypothétique invitation sur le plateau, la convainc de suivre un régime à base d'amphétamines, afin de rentrer dans sa belle robe rouge d'antan. Quant à son fils, héroïnomane, il entraîne sa compagne et son meilleur ami dans différentes combines susceptibles d'entretenir leur coûteuse dépendance. Après "Pi" (1998), Darren Aronofsky confirme son véritable talent avec cette adaptation de Hubert Selby Jr., pilier de la beat generation. Le résultat est une oeuvre étonnante, dont l'excès fait la force tant le fond et la forme se confondent. Une descente aux enfers impressionnante à la limite de l'insoutenable et où culmine l'interprétation d'Ellen Burstyn.
La découverte d'un non-dit dans une famille suscite, un jour ou l'autre, le désir de rompre le secret. Rencontre avec cinq personnes qui ont préféré la parole au silence et qui ont compris que leur histoire était partageable par d'autres... Ils racontent leur long parcours initiatique: leurs soupçons, leur colère, la découverte de la vérité et leur difficulté, aujourd'hui, à vivre avec. Qu'ils aient réussi ou non à faire le deuil, tous vivent encore les conséquences de ces non-dits dans leur vie d'adultes et de parents.
Un dimanche par mois, au 10 rue Voltaire, juste derrière la cathédrale de Reims, des patients et des soignants se retrouvent pour réfléchir à voix haute. Certains sont toujours là, quelques-uns viennent souvent, d’autres ne font que passer. Dans le « Récital lexical », ils se réapproprient le pouvoir perdu de “nommer”.