Naissance des activités logiques à partir des processus d'emboîtement, puis d'empilement, enfin d'encastrement. Observation de manipulations caractéristiques de cet âge dans l'échelle du développement normal, en particulier des manipulations de certains jeux éducatifs et des limites que leur impose le degré de maturation psychologique de l'enfant. Ce film permet d'aborder l'évolution génétique de l'enfant, son rôle dans l'appréhension de la structure et des propriétés des objets dans les activités logiques qui en découlent. Film tourné dans une crèche de PMI qui montre des enfants de 1 à 2 ans.
Naissance du jeu symbolique qui se poursuivra toute la vie sous des formes plus voilées. A travers deux thèmes de jeux, la poupée, la dînette avec l'eau, le film montre la naissance du jeu symbolique et ce qu'il implique : consolidation des acquisitions antérieures et possibilité de résoudre des difficultés affectives. Film tourné dans une crèche de PMI qui montre des enfants de 2 à 3 ans.
L'enfant sait le rythme, il en a besoin. Il le crée quand cela lui est possible. Ce film est un essai sur le jeu symbolique et plus particulièrement sur la re-création, le détournement de la fonction initiale des objets, qui servent de prétexte et de support au jeu. Ce film concerne les manifestations enfants. Film tourné dans une crèche de PMI qui montre des enfants de 2 à 3 ans.
Le sable est une matière qui se prête à toutes les métamorphoses et l'enfant à tout âge y redécouvre des mondes qu'il peut façonner à sa guise. L'unité du film est le matériau utilisé, les âges, les conduites ludiques sont très hétérogènes, du jeu fonctionnel au jeu symbolique, plus ou moins élaborés ou socialisés. Les manipulations des enfants sont par ailleurs intéressantes d'un point de vue génétique et du point de vue de l'expression créatrice. Le film a pour cadre la cour d'une école maternelle, le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil, un square de Montmartre, et un patronage laïque.
Le jeu symbolique revêt de multiples aspects et prend les formes les plus étranges comme les plus simples pour s'exprimer. Ce film aborde le faire semblant dans sa généralité, quel que soit l'âge de l'acteur. On observe ici la diversité de ce type de jeux, ses balbutiements, son épanouissement et ses formes dégradées. Le film fait découvrir la dialectique de l'imitation et de la création dans le jeu, du vrai et du faux. Certaines séquences ont été tournées dans une école maternelle de Rueil, d'autres dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil, d'autres dans un patronage.
Jeu de vertige qui peut être soit collectif, soit solitaire. Des enfants de différents âges, garçons et filles, utilisent le tourniquet, l'un des accessoires du terrain de jeux. Le film révèle le plaisir qu'ils éprouvent. Le tourniquet suscite des usages très prudents ou des acrobaties un peu dangereuses. Les enfants y jouent seuls ou collectivement, et là, se manifeste la joie d'être ensemble et la griserie du vertige. Le film a été tourné dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil.
Ce film présente une partie du travail réalisé à l'école ouverte des Bourseaux à Saint Ouen L'Aumone (95). Enseignants, personnels de service, ASEM, animateurs du CLAE, essaient, depuis 9 ans de "travailler autrement", en y associant les parents. Le parti pris du réalisateur a été sur les adultes qui témoignent de leurs pratiques, de leurs difficultés, de leur vie d'équipe...
"Film éducatif plutôt que pédagogique, documentaire familial, qui sans dresser de portrait exhaustif ou clinique de la peur, permettra à chacun , petits et grands de s'exprimer par rapport à cette émotion pour créer une meilleure communication entre tous. " J-F. Questiaux. "Dis ta peur" est un film tout public présentant des témoignages d'enfants et d'adultes (parents, psychologues, animatrices du Musée des Enfants, instituteurs). Il ne propose pas de solutions-types à tel ou tel problème mais fournit un support d'animation qui permet, à partir des situations vécues par les participants, de développer, en famille, à l'école, en séminaire, des discussions et rencontres de points de vue entre les spectateurs.
Un jeune fugueur de 17 ans retrouve sa famille après plusieurs années d'absence. Ses proches semblent le reconnaître et pourtant le doute s'insinue. Qui est-il et comment le savoir ? A partir d'un fait divers authentique, les problèmes d'identité de la jeunesse sur fond de banlieue.
Cinq adolescents âgés de 16 ans racontent comment ils ont vécu le divorce de leurs parents. Sans fausse pudeur, ils se rappellent les "moments chauds" de la crise familiale : l'annonce, la séparation, leurs réactions, les nouveaux conjoints, leurs relations avec les enfants de ceux-ci, leur nouvelle vie. Ils parlent aussi de la façon dont ils entrevoient leur avenir et leurs futures relations amoureuses.
DIX-SEPT ANS, LA VIE DERRIÈRE SOI? Documentaire (29 min)
Réalisateurs :
Richard MARTIN
/
Pierre TREMBLAY Pays :
Canada
- 1986
Prix d'excellence de l'Association pour la Santé pour la Santé publique du Québec 1986
Fiction à vocation documentaire, cette vidéo est avant tout un outil de prévention du suicide chez l'adolescent. Une première partie, la fiction, met en scène des jeunes témoins de la crise suicidaire d'un des leurs.Ils arriveront, par leur présence et leur action, à lui venir en aide. Enfin, ils produiront et présenteront avec une animatrice, un vidéo-clip reprenant de façon systématique les données statistiques et sociologiques sur les suicide, tout en se référant à certaines scènes de la dramatique-fiction.
Destiné à initier un débat, ce film présente les opinions, points de vue et expériences de jeunes d'âges et horizons différents, sur la consommation de drogue, articulés autour des thématiques : drogues ? plaisir ? liberté ? dépendance ? Les interviews évoquent les produits, les motifs et contextes de l'utilisation de drogue, ses effets et ses conséquences, la loi, les risques et la dépendance, la substitution.
Un clochard meurt dans la rue. La fin d'une histoire pour un homme sans importance. Les clichés se bousculent, vite gommés par une réalité où le sordide côtoie la démesure. On plonge dans l'univers de la cloche. Dans ce milieu, tous les itinéraires se frôlent, se mêlent. Ici, l'amour a un accent particulier ; la mort, elle, devient vite un événement familier.
L'échec scolaire interpelle les enseignants, les psychologues et fréquemment les équipes de pédopsychiatres. Chaque partenaire concerné appréhende cette notion sous des angles différents. L'objectif de ce document est de permettre de mieux comprendre les articulations nécessaires entre ces partenaires. Il doit aider les parents, les enseignants, les membres des équipes de CCPE, CDES à mieux se situer dans l'approche et la lutte contre l'échec scolaire... Une réflexion sur le concept de prévention y est également proposée.
Des enfants en grave difficulté de développement mais qui sont pourtant à l'école avec les autres enfants... Une telle intégration nécessite un aménagement de leur environnement où familles, enseignants, éducateurs et thérapeutes coordonnent leurs actions et, malgré les difficultés, malgré les obstacles, engagent pas à pas des liaisons de plus en plus fécondes. Un film qui situe, à travers des parcours individualisés, la double dimension de l'éducatif et du thérapeutique dans l'entreprise de non exclusion.
ELIE Documentaire (36 min)
Réalisateur :
Claudia NOTTALE Pays :
France
- 1991
Sélectionné au Festival " Cinéma du Réel ", Paris 1992
Elie a 25 ans. Il vit dans un foyer pour handicapé profond à Maules. Tous les 15 jours, son grand frère Marc va le chercher pour passer un week-end en famille. Avec Marc, c'est la fête. On suit Elie au quotidien, on partage ses émotions, ses fou-rires.
Ce sont de jeunes adultes handicapés (IMC), pensionnaires d'un CAT - Foyer du sud de la France. Ce film, c'est le leur. Isolement, sentiment d'enfermement, révolte face à l'éducation qu'on leur propose... Ils témoignent. Construit comme un kaléidoscope d'images de la vie quotidienne en institution, ce document d'une grande recherche formelle est ponctué des propos parfois très durs de deux jeunes IMC, Philippe et Eliane. Les déclarations très brèves, la qualité des images et leur montage témoignent d'une recherche esthétique remarquable et confèrent au film une grande force d'évocation.
Le Docteur Chanseau, pédopsychiatre et responsable d'enseignement à l'école de la Magistrature nous fait comprendre dans cet entretien, les mécanismes qui amènent les enfants à des actes de délinquance. Il leur donne un éclairage pertinent sur le plan psychopathologique, il les inscrit dans leur dynamique familiale, sociale et judiciaire. Il nous permet ainsi de mieux comprendre la notion de punition en l'inscrivant dans un contexte humaniste et transculturel, lui redonnant ainsi sa place comme facteur de structuration dans la trajectoire des enfants délinquants.
Le film examine l'évolution des représentations et du statut de l'enfant du 16ème au 19ème siècle. Le regard porté sur l'enfance est analysé à travers la littérature, les courants philosophiques, la législation, les conceptions pédagogiques et mis en regard de l'histoire générale. L'accent est mis sur les grandes tendances et les contradictions de ce statut et de son évolution dont les conditions et les facteurs sont également analysés.
Max Leroux nous fait partager sa réflexion sur le phénomène de l'isolement. Pour l'illustrer, il se réfère à certains jeunes de son entourage. Stéphanie vit bien la solitude. Par contre, ce n'est pas le cas pour André qui a de la difficulté à se faire des amis, pour Nathalie qui est trop timide, et pour François qui vit une peine d'amour. Une fois ces personnages présentés, les effets négatifs de leur isolement sont mis en relief. Par la suite, les personnages explorent un certain nombre de stratégies leur permettant de faire face à leur solitude. Max conclura sa réflexion au cours d'une fête à l'école.