Leila et Damien s’aiment profondément. Malgré sa fragilité, il tente de poursuivre sa vie avec elle sachant qu’il ne pourra peut-être jamais lui offrir ce qu’elle désire.
Mon père a immortalisé, dans des films de famille, les plus beaux moments de sa vie, tandis que les difficultés de ma mère frappaient l’angle mort de ses images.
Aujourd’hui, je revisite ces films pour raconter une autre histoire : celle d’une femme qui voit son rôle de mère lui enlever peu à peu sa liberté.
FOLIE DOUCE, FOLIE DURE (18 min)
Réalisateur :
Marine Laclotte Pays :
France
- 2020
2021 : Côté court - Festival du film court de Pantin - Pantin (France) - Section Panorama
2021 : Images en bibliothèques - Paris (France) - Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
2021 : FIPADOC - Festival International Documentaire - Biarritz (France) - Compétition court métrage
2020 : Escales Documentaires - La Rochelle (France) - Escale jeune public
Une balade dans le quotidien de plusieurs institutions psychiatriques, à la rencontre de personnes hors normes qui nous laissent entrer dans leur intimité…
UN TYPE QUI SE COGNE L'ORTEIL CONTRE UN MEUBLE OU DU NEZ DES PARTICULES (04 min)
Réalisateur :
Revers Pays :
Belgique
- 2024
Un micro a tourné parmi nous. Nous avons improvisé la musique, fait tourner des boucles et les mots sont arrivés très vite. Puis des images qu’on a filmées, des dessins qu’on a fait bouger. Des nappes de guitares, un éternuement, des boules de chiclettes dans des casseroles et des chants liturgiques. Un type qui se cogne l’orteil contre un meuble ou du nez des particules, on n’a pas su trancher sur le titre.
Janvier 2016. L'histoire amoureuse qui m'avait amené dans le village d'Alsace où je vis est terminée depuis six mois. A 45 ans, je me retrouve désormais seul, sans voiture, sans emploi ni réelle perspective d'avenir, en plein cœur d'une nature luxuriante dont la proximité ne suffit pas à apaiser le désarroi profond dans lequel je suis plongé. La France, encore sous le choc des attentats de novembre, est en état d'urgence. Je me sens impuissant, j'étouffe d'une rage contenue. Perdu, je visionne quatre à cinq films par jour. Je décide de restituer ce marasme, non pas en prenant la caméra mais en utilisant des plans issus du flot de films que je regarde.
LE REPAS DOMINICAL Court métrage (13 min)
Réalisateur :
Céline Devaux Pays :
France
- 2015
César du meilleur court métrage d'animation en 2016.
Un dimanche midi, Jean se rend au traditionnel repas dominical chez ses parents. Il se lasse d'avance des habitudes de chacun et de ce moment où la table entière le harcèlera de commentaires sur différents points tels son homosexualité, sa situation, avec son "ami", l'argent, le loyer... Puis, il décrit chaque personne se situant autour de la table: sa mère, regrettant ses années de jeunesse et parlant de ses folies lorsqu'elle avait l'âge de Jean; ses deux horribles tantes, décrites comme vierges, agressives et acerbes; son père, proche de l'alcoolisme et ayant des difficultés à s'exprimer; sa grand-mère qui ne bouge presque jamais, dont personne ne sait ce à quoi elle pense, mais est choquée par les "sodomites" (sic). Le repas touche à sa fin, Jean est à la limite de "la gueule de bois" (sic) et rentre.
Malgré les apparences, Jean n'intervient pas directement dans le film, à aucun moment. La seule voix entendue est celle d'un narrateur omniscient, rapportant pensées et paroles de la tablée.
Mon film parle d’amour entre une mère et sa fille souffrant d’un handicap moteur. Mon point de vue étant de parler de la fusion induite par le handicap mais aussi l’envie de liberté pour chacune d’elles. Je vais donc filmer cette famille, qui est la mienne. Le scénario nous fait voyager entre le quotidien de ces deux femmes, les difficultés liés à la maladie mais aussi leurs façons de s'en échapper. C'est quand toute la maison dort qu'Agnès met en musique la symphonie de son quotidien. C'est à ses cours de théâtre que Soline s'autorise à être qui elle veut.