Les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, la prise de poids sont souvent les premiers symptômes pour lesquels les femme consultent leur médecin au moment de la ménopause. L'aspect médical ne représente cependant qu'une des facettes de ce problème qui comprend de nombreux autres aspects tant socio-culturels que psychologiques. Madame Françoise Kremer qui a fondé l'association française "Femmes pour toujours", le gynécologue Alain Tamborini de l'Hôpital Georges Pompidou à Paris et le psychiatre et gynécologue Sylvain Mimoun de l'hôpital Cochin nous brossent un bref tableau des apsects psychologiques de la ménopause. Ils abordent sans ambages plusieurs questions qui interpellent tout autant la femme de 50 ans que le médecin qu'elle est appelée à consulter : les problème hormonaux et les risuqes d'ostéoporose certes, mais aussi la fatigue, l'irritabilité, les troubles anxio-dépressifs, les problèmes de couple et de sexualité et le problème du regard des autres dans une société peu compréhensive à l'égard de la femme qui vieillit. Le document vidéo traite enfin de la responsabilisation de la femme face au traitement qui lui est proposé et des changements nécessaires qu'ell doit apporter à son hygiène de vie pour que ces années-là ne soient pas vécues comme une catastrophe.
DE L'ALIÉNATION MENTALE AUX STRUCTURES PSYCHOPATHOLOGIQUES, CONTINUITÉ ET RUPTURES - UN ENTRETIEN AVEC LE PROFESSEUR LANTÉRI-LAURA Document Pédagogique (33 min)
Réalisateurs :
Alain BOUVAREL
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Richard MARTIN
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Pierre TREMBLAY Pays :
France
- 1995
Primé par la Fondation Athéna " Institut de France "Rameaux d'Olivier " 1995-96
Le Docteur Georges Lantéri-Laura, psychiatre et historien de la psychiatrie, décrit les principaux paradigmes de la psychiatrie française : aliénation mentale, maladie mentale et structures psychopathologiques. Ces concepts sont abordés dans leur perspective historique ainsi que dans les liens qu'ils entretiennent avec la pratique actuelle.
DE LA FONQUITURE SUR LE PODOGGAN Reportage (28 min)
Réalisateur :
Pierre FRANCOIS Pays :
France
- 1996
Prix Roger Malingrey, Grand Prix du festival National Audiovisuel en orthophonie, Nancy 1996
Combattre l'échec scolaire et la désinsertion sociale... Environ 10 % des enfants présentent des troubles d'apprentissage souvent mal connus : ce sont les dyslexies, dysphasies, dyscalculies qui, faute d'être identifiées, font taxer ces enfants de paresse, de désintérêt, d'immaturité. Pouvoir déceler ces troubles pour y apporter une réponse appropriée nécessite d'en connaître les manifestations. Ce film propose de les découvrir dans leur diversité. Il s'adresse aussi bien aux famille qu'aux professionnels du secteur de l'enfance. Prix Roger Malingrey, Grand Prix du festival National Audiovisuel en orthophonie, Nancy 1996
Ministre de la santé et des services sociaux du Québec, le docteur Rochon est considéré comme l'un des instigateurs du système de santé canadien et plus spécifiquement de celui du Québec, l'un des systèmes publics les plus progressistes au monde. Après une carrière universitaire remarquable, il a occupé des positions séniors au sein de l'Organisation Mondiale de la Santé. Son oeuvre est généralement reconnue comme ayant exercé une influence importante dans la décision de plusieurs pays de placer santé publique au coeur de la réforme de leurs systèmes de santé.
Qu'est-ce que la pédagogie noire ? Cette manière brutale d'élever les enfants, on pourrait dire plutôt de les dresser, qui débouche trop souvent sur le phénomène tragique de l'enfance maltraitée et est à l'origine de bien des violences dans notre société. Pour exprimer que tout cela n'a plus de raison d'être : des enfants de dix-sept ans, un homme victime anonyme, un médecin de prévention le Dr. Emmanuelle Piet, un anthropologue Michel Taleghani, un psychiatre Stanislaw Tomkiewicz et une psychologue Chantal Parret sont réunis à l'écran autour de la phrase d'Alice Miller : " Devenu parent, on prend souvent pour victimes ses propres enfants qui ont fonction de bouc émissaire. Persécution pleinement légitimée par notre société où elle jouit même d'un certain prestige, dès lors qu'elle se pare du titre d'éducation. Le drame, c'est que le père ou la mère maltraite son enfant pour ne pas ressentir ce que lui ont fait ses propres parents. Les racines de la violence sont alors en place. " (éd. Aubier " C'est pour ton bien " -1984)
Projet initié par des professionnels roumains de la petite enfance et Handicap International, la Maison aux Fenêtres Ouvertes est une structure à dimension familiale qui offre aux mères en difficulté la possibilité d'une solution intermédiaire à l'abandon définitif de leur enfant.
Cet homme de 62 ans, atteint d'un délire persécutif expose avec une conviction absolue les menaces et les poursuites dont il croit avoir été l'objet. A noter que ce sujet n'est pas persécuteur et qu'il convertit son angoisse dans toute une thématique mystique associée au délire.
Dans le cadre de la formation continue à l’hôpital Esquirol, ce document a été réalisé par un groupe d’infirmiers et de cadres infirmiers en santé mentale. Ce film est une étape dans un dispositif de recherche autour de l’accueil et de la crise. Une enquête, réalisée lors d’un travail précédent auprès de la population, a mis en évidence les difficultés de répondre à l’urgence et à la demande d’intervention au domicile. Notre intention n’est pas d’harmoniser les réponses à apporter mais, au travers d’un aperçu des différentes pratiques et de leurs fondements, d’amener à une réflexion commune.
Pendant quatre semaines, on a filmé les activités d'enfants de tous âges sur le terrain de jeux d'un grand ensemble. Pour les moyens et les plus grands, cette observation met en évidence une fragmentation importante du jeu. En quelques secondes, celui-ci évolue, se transforme, disparaît par distraction ou inattention. Le film constitue une introduction à la série de 17 courtes études filmées, qui portent chacune sur une forme particulière de jeu.
Tout peut servir à rouler : patins,vélos, petites voitures, chariots... Des enfant de différents âges éprouvent les possibilités de divers véhicules - tricycle, vélo, vélomoteur, patins à roulettes, caisse à roulettes. Le plaisir éprouvé se manifeste : triomphe de la peur, de la maîtrise physique et de l'équilibre , griserie du déplacement. Chaque enfant entraîne l'autre, à mesure des occasions qu'il rencontre. Les enfants s'associent par exemple pour utiliser un véhicule. La caisse à roulettes fabriquée par les enfants permet d'ironiser sur la voiture, idole de l'adulte. Le film a été tourné dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil et à Montmartre.
L'enfant éprouve son corps, son équilibre, sa propre capacité de contrôle. Les acrobaties observées ici sont, à une exception près, le fait de filles à l'approche de l'adolescence. L'enfant a alors acquis la pleine maîtrise de son dynamisme et de son habileté corporelle. Il le manifeste et l'éprouve ici sous diverses formes. Le film montre ces jeux d'habileté corporelle qui dépassent les limites que lui imposent constamment les habitudes gestuelles et les institutions. Dans l'acrobatie l'enfant joue sans accessoires de jeu, c'est une compétition entre plusieurs moments de son propre jeu : on refait mieux, plus vite, plus compliqué. La comparaison avec les autres est aussi un stimulant. Le film a été tourné dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil.
Ici les joueurs sont surtout des filles. Cependant, on voit des garçons jouer à "la marelle à main". Le film montre plusieurs formes de ce jeu (des plus simples aux plus complexes) dont les règles très précises ont la permanence d'une véritable institution. Les origines mythiques et l'aspect socio-culturel de son évolution sont également évoqués. Une animation permet de montrer le schéma théorique de chaque jeu. Il s'agit d'un jeu de règles et de performance sur un parcours à exécuter. Le film a été tourné dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil et dans un square de Montmartre.
Jeu de règles qui permettent de jeter, lancer, pousser, viser et mesurer sa propre habileté face aux autres ou à soi-même. Les joueurs ont de 2 à 14 ans. Les enfants sont seuls ou en groupes, de filles ou de garçons. Le film permet des comparaisons dans les manipulations selon les âges. Ces jeux d'habileté aux les règles plus ou moins précises, intègrent des formes symboliques (où par exemple les billes deviennent projectiles) et d'imitation (reflet du jeu de football des adultes). Ces jeux ont été tournés dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil et dans un square de Montmartre. Les jeux de billes, dans la rue, le jeu de baby-foot dans une salle de patronage
A la sortie de l'école, un groupe de garçons d'une dizaine d'années se hâte de jouer avant de se séparer pour aller déjeuner. Il s'agit là d'une courte parenthèse, d'une explosion d'agitation, entre des activités sérieuses. Cette turbulence n'est pas une catégorie de jeu, mais une façon de jouer qui menace le jeu lui-même. A l'exception de deux courtes séquences tournées à Rueil, ce film a été filmé dans une rue de Montmartre. La séquence a été quasiment filmée en temps réel.
Le film montre la joie de créer, d'imposer sa marque sur le papier sur les murs, en couleurs ou pas. Ces activités n'ont pas la gratuité d'autres jeux, cela concerne l'apprentissage de conduites majeures l'écriture et le dessin, essentielles à l'intégration dans le monde des adultes. Le plaisir sensoriel des activités de peintures est manifeste, l'apprentissage vient en surcroît. Des enfants dessinent, peignent, gribouillent avec les moyens que l'on met à leur disposition dans la crèche, de la PMI ou au patronage ou avec des moyens de fortune qu'ils trouvent dans un square à Montmartre.
Le film est plus une question qu'une réponse : que fait l'enfant seul, quand il s'isole ? Peut-on dire qu'il joue ? On ne sait quel nom donner à ces conduites. S'agit-il de poursuivre un rêve ou une réflexion. S'agit-il de quête de soi-même ou d'un repos ? Tous les enfants retenus dans ce film ont en commun la solitude, non pas une solitude imposée - ils sont dans des lieux publics-, mais une solitude qui apparaît comme un choix. Des enfants solitaires ont été filmés sur le terrain de jeu et au voisinage d'un grand ensemble, à Montmartre, dans un patronage. Les âges sont divers, de 3 ans à l'adolescence.
A l'âge frontière entre l'enfance et l'âge l'adulte, on observe des comportements, des jeux nouveaux : on se coiffe, on se recoiffe, on se touche, on se bouscule, on se chatouille, d'abord entre jeune du même sexe, puis on s'enhardit pour aller vers l'autre sexe, à plusieurs, puis seul, on le taquine, puis on l'embrasse : on est dans la séduction et le désir d'aimer. On agresse les autres ce qui revient à dire qu'on les a remarqués. Devant un monde hostile ou étranger, les adolescents adoptent des attitudes d'imitation ou de refus qui leur permettent de l'affronter, ils se regroupent en bandes, groupes provisoire qui ont leurs usages en matière de consommation en particulier. Seuls, à deux, en bandes, des adolescents ont été filmés à Rueil, aux abords d'un grand ensemble et dans sa galerie marchande. Contrairement aux autres films de la série, ce film n'a pas de commentaire.
La série "Des enfants et des jeux" illustre la naissance et la diversification des activités ludiques entre deux mois et treize ans. Quand commence le jeu ? A quel âge ? Qu'est-ce qui est jeu ? Qu'est ce qui est conduites motrices ? Le film décrit des comportements de ce qu'on peut appeller le jeu primitif, qu'il est difficile parfois de distinguer des comportements instinctifs et d'exercices réflexes. Il propose une réflexion sur l'essence du jeu. Film tourné dans une crèche de PMI qui montre des enfants de 2 à 10 mois.
A 15 mois, l'enfant fait et défait, recommence sans arrêt trajets et actions. Ce film donne à observer des jeunes enfants ayant atteint des niveaux de développement très inégaux, ce qui permet des comparaisons intéressantes. La méthode choisie, isolement de certaines variables et comparaisons successives de deux enfants, permet des observations fines et différentielles. Film tourné dans une crèche de PMI qui montre des enfants de 7 à 15 mois.