Rosalba découvre que la vie est bien plus que sa petite famille. Oubliée par son mari dans un restoroute, elle tente de rentrer chez elle en auto stop, mais lorqu'elle apprend que l'automobiliste qu'elle accompagne va à Venise, elle décide de s'octroyer quelques jours de vacances dans cette ville merveilleuse...Très vite, elle trouve du travail et se fait des amis. Pourquoi rentrerait-elle?
Dans le laboratoire du docteur Jacques Bradwejn, au centre hospitalier de St-Mary, on assiste à une attaque de panique induite artificiellement par une injection de CCK-4. Les commentaires de la patiente volontaire sont recueillis sur le vif. Cet épisode est suivi des récits de Lyne, Francis et Suzanne qui ont souffert à des degrés divers du trouble panique : la première attaque, leurs réactions, les effets sur le quotidien, les consultations médicales, les moyens utilisés pour faire face, le traitement reçu et enfin les résultats. Ces histoires sont entrecoupées d'extraits d'une entrevue avec le docteur Bradwejn qui nous informe sur le trouble panique : symptômes, évolution, épidémiologie, diagnostic et traitement.
PARCE QUE LA VIE NOUS ENTRAÎNE TOUJOURS PLUS BAS Documentaire (58 min)
Réalisateurs :
Alain CASANOVA
/
Monique SALADIN Pays :
France
- 1992
Primé au IIIè Festival de la Communication A.V. de l'Economie Sociale, Evian, 1993
Exodus ? Des filles, des garçons, entre 20 et 25 ans, sains, sportifs ... se déplacent en caravanes à travers toute l'Italie, dans une atmosphère de vacances heureuses. Pourtant, tous sont d'anciens toxicomanes que l'héroïne a "tenus" 7, 8, voire 10 ans ! Ils témoignent que cette expérience de réinsertion, même si elle est parfois difficile, les rend à la vie, à la joie de vivre... Le film se termine 5 ans après le premier tournage, avec quelques-uns des principaux acteurs de cette aventure.
A partir d'un atelier vidéo réalisé avec des personnes bénéficiaires du RMI, ceux-ci décident de mettre à profit leur expérience de la vidéo pour témoigner de leur propre vécu.
Dans ce film réalisé en périphérie de l’Autre "lieu", le personnage principal décide de s’évader d’un univers administratif insensé. Il rejoint un groupe dans lequel il cherche à trouver sa place. Mais communiquer n’est décidément pas chose aisée…
Partant de son expérience au C.H.R. de Montpellier et à l'aide d'une brève illustration clinique, Françoise Molénat nous parle des situations à risques appelant la vigilance des soignants, de l'importance de la parentalité et de la nécessité de la collaboration interdisciplinaire. Elle aborde aussi le rôle du pédopsychiatre dans la formation et l'encadrement des intervenants en périnatalité.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école.
Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent.
Boris Cyrulnik, psychiatre, et Michel Lemay, professeur de pédopsy- chiatrie à l'université de Montréal, proposent une réflexion sur la place du père dans les différentes cultures et, plus particulièrement, dans la culture occidentale. Ils évoquent: l'importance de la prescription sociale et culturelle dans l'appropriation des structures de parenté; les multiples fonctions du père: procréatrice, éducative, d'apport financier ou de nourriture; la nécessaire différence entre les statuts de père et de mère pour le développement de l'enfant.
Vivre en ville est un pari risqué pour quelqu'un qui a vécu un certain temps à l'hôpital et qui a été marqué par la psychiatrie asilaire. Le fonctionnement à Paris de "Trames", réseau de communication et de solidarité entre des gens, patients en psychiatrie. Les individus, leur histoire et le groupe; entre les mots (sur la psychiatrie, le délire, les médicaments) et les activités créatrices (peinture, écriture, théâtre, vidéo, radio). Au travers des paroles dites, une émotion retenue et une sorte d'urgence vitale. Au coeur de ce reportage, la créativité des gens de "Trames" et leurs liens affirmés ou contestés avec la "folie".
Cette série de témoignages structurés donne la parole à des usagers traités pour des problématiques de santé mentale et a comme objectif principal de déstigmatiser la maladie mentale. Les dix thèmes illustrés se rapportent par exemple à la question du propre regard des usagers sur la santé mentale et sa prise en charge, la relation soignant-soigné, leur connaissance du système de soin, au lien entre la toxicomanie et la santé mentale. Le film a été écrit et co-réalisé par les usagers.
Ils ont 80 ans et plus, vivent en ville ou à la campagne, chez eux ou en appartement pour personnes âgées, en couple ou seuls... Ils nous parlent de la vieillesse, de la vie, et de leur place dans la société.
Une émission de télé-crochet qui promet à ses candidats de trouver l’âme soeur! Sous forme de petites annonces, ils adressent aux téléspectateurs un portrait de leur(s) désir(s) amoureux.
Nous sommes dans la capitale d'un pays riche où le chômage et la spéculation immobilière sont en progression constante: "... pour se rencontrer, il n'y a pas d'autres lieux que la place, ... si une caméra nous avait fait du bien, on serait prêts à parler ...", disent les jeunes; "...les gens ont peur de sortir, même la journée ", disent les habitants. Véritable outil d'animation, cette vidéo relate à fleur de peau la vie d'un quartier. Elle couvre une année d'actions diverses entreprises par la Commission Locale de Prévention de la Délinquance d'Anderlecht. On y voit des jeunes dits exclus confrontés au dur apprentissage de la citoyenneté, au racisme quotidien, à la langue de bois, aux projets dont la réalisation tarde à se matérialiser. Des espaces de parole ont été créés; permettront-ils de tisser, par raison ou par générosité, des solidarités avec les exclus?
D'abord, il y a Basile Matin, un jeune gars qui a rêvé de Faftao-Laoupo, le symbole de l'avant dernier sommeil... Maintenant, il sait que s'il dort encore, il va mourir et le problème, c'est qu'à son âge, on aimerait bien avoir toute la vie devant soi. Ensuite, il y a Igor, un autre jeune gars qui travaille un peu et fait également des études... Mais il n'a pas d'argent et il s'ennuie. Alors l'histoire de Basile, même s'il n'y comprend pas grand chose, l'intéresse diablement. Enfin, il y a Johnny Got. Un peu journaliste bénévole, un peu détective et pas mal voyou, il s'intéresse beaucoup aux histoires qui ne le regardent pas... Et celle de Basile le passionne...
Un jour, on a trouvé que le monde tournait trop vite. Alors on s’est dit que vivre plus lentement serait beaucoup mieux. Et pour faire de cette nouvelle vitesse la norme, on a fait un film.
Un même sujet s'est entretenu avec 3 psychothérapeutes ayant chacun une orientation théorique différente : l'un tenant de l'approche cognitive, l'autre, phénoménologique existentielle, et enfin le troisième, de l'approche psychanalytique. Quels sont les éléments tant théoriques que pratiques qui les rassemblent ? Quels sont ceux qui les distinguent ? Comment se situe le sujet devant ces différentes approches? Telles sont, parmi tant d'autres, les questions que soulève ce document vidéo. Gilbert Pinard (approche cognitive), Marc-André Bouchard (approche phénoménologique existentielle) et Jean Leblanc (approche psychanalytique), nous résument tour à tour leur modèle. Ils nous donnent un bref aperçu historique, les notions fondamentales, une description du traitement, les indications et contre-indications. Des extraits d'entretiens servent à illustrer leur propos. Enfin, le sujet nous livre quelques commentaires sur son expérience.
Daniel Friedmann, chercheur au CNRS, a filmé 15 grands analystes français, une première fois en 1983, puis en 2008. Parmi les nombreuses thématiques abordées, il relève notamment de nombreuses questions: Quel est le but de la psychanalyse? Quelles sont ses enjeux, ses défis, ses limites? Faut-il la réglementer et si oui comment? Qu'est-ce qu'un bon analyste? Quelles sont les différences entre la médecine et la psychiatrie? Quelles sont les nouvelles pathologies?...
Coffret de 14 DVD divisé en 7.
DVD 11. Entretiens avec Jean-Paul Valabrega, psychanalyste, membre fondateur du Quatrième Groupe.
En 1983 (82'). Thèmes: La durée de l'analyse. - La question de la passe. - La psychanalyse est-elle une thérapie? - Être psychanalyste. - La formation du psychanalyste. - L'importance de Lacan. - Pratiques discutables. - Le rôle de l'argent. - Les dangers qui menacent l'analyse.
En 2008 (47'). Thèmes: Être psychanalyste: critique du modèle politique de la psychanalyse. - L'importance de Lacan. - Nouvelles techniques et médicaments. - L'efficacité de la psychanalyse. - De 1983 à 2008. - La réglementation de la psychanalyse. - L'avenir de la psychanalyse.
DVD 12: Entretien avec Jean Clavreul, psychanalyste. - Entretien avec Patrick Landman, juriste, psychiatre, pédopsychiatre et psychanalyste.
Jean Clavreul, en 1983 (82'). Thèmes: Être psychanalyste. - Psychanalyse et religion. - Psychanalyse et psychiatrie. - La question de la passe. - Devenir psychanalyste. - La durée d'une analyse. - Les qualités d'un analyste. - L'institution analytique. - La psychanalyse comme idéologie. - Le rôle de l'argent. - L'avenir de l'analyse.
Patrick Landman, en 2008 (67'). Thèmes: La rencontre avec Jean Clavreul, son enseignement. - Le contrôle selon Clavreul. - L'analyse et l'institution. - L'analyse et le discours du maître. - La pratique analytique de Landman et l'évolution de la demande. - Les critiques de la psychanalyse et l'importance sociale de la psychanalyse. - La réglementation de la psychanalyse.
PAULINE ET PAULETTE Fiction (1h18)
Réalisateur :
Lieven DEBRAUWER Pays :
Belgique
- 2001
Prix du Public à la Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 2001
Marthe et sa soeur Pauline vivent ensemble dans leur fermette de Lochristi en Flandres. Pauline a 66 ans et adore le tapis de fleurs qui entoure leur maison. Sa soeur Paulette tient une boutique de confection et est handicapée mentale. Lorsque Marthe vient à mourir, son testament contrecarre le projet de Paulette et de Céline, la cadette, qui veulent placer Pauline en institution. En effet, Marthe a fait d'elle sa légataire universelle, à moins qu'une des deux autres soeurs ne la prenne sous sa garde. Mais Paulette trouve que sa soeur est une charge trop lourde à porter, et Céline, qui vit en appartement à Bruxelles, ne sait comment faire accepter sa soeur handicapée à son compagnon. Pour son premier long métrage, Lieven Debrauwer a choisi le portrait d'une "petite fille de 66 ans" et d'un petit village du coeur de la Flandres. Une tendresse sans condescendance, la revendication d'une identité régionale forte et une interprétation juste et fraîche font de ce film une oeuvre réussie et généreuse.