LA FÊTE EST FINIE Fiction ()
Réalisateur :
Garel-Weiss Marie Pays :
France
- 2018
Prix du public - double prix d'interprétation féminine - Festival de Sarlat - Festival de Saint-Jean de Luz
C’est l’histoire d’une renaissance, celle de Céleste et Sihem. Arrivées le même jour dans un centre de désintoxication, elles vont sceller une amitié indestructible. Celle-ci sera autant une force qu’un obstacle lorsque, virées du centre, elles se retrouvent livrées à elles-mêmes, à l’épreuve du monde réel et de ses tentations. Le vrai combat commence alors, celui de l’abstinence et de la liberté, celui vers la vie.
Juin 40 : L’exode a vidé les maisons. Au bord de la Loire, les grilles d’un asile sont restées ouvertes. Quelques pensionnaires vont les franchir. C’est l'été. Le plus bel été du siècle. Un été inoubliable pour Alida, Fernand, Julien, Lucie, Colette et les autres. Dans ce pays qui a perdu la tête, ils vont vivre ensemble une folle embellie : la liberté
Virginia, une jeune romancière qui vient de se marier à Robert Cunningham, est victime d’une grave dépression nerveuse voire d'une schizophrénie qui la conduit à l’internement dans un hôpital psychiatrique (Juniper Hill State Hospital). L’esprit troublé, la jeune femme n’a plus conscience du temps et de la réalité et ne reconnaît même plus son mari. Elle est soignée par le docteur Mark Kirk qui diagnostique la schizophrénie. Séances d'électrochocs, hypnose et cure de psychothérapie font partie de son traitement. Peu à peu, ravivant la mémoire de Virginia, celui-ci découvre des éléments tragiques du passé de sa patiente.
Suite au décès de son père et à un accident de voiture qui cause la mort d'un jeune homme, Thomas fait une grave dépression qui le mène à une tentative de suicide. Après un bref passage dans l'hôpital psychiatrique d'Armentières, il décide de remonter sur scène.
Interview - Bandes-annonces.
COFFRET DE trois films de René Féret: "Histoire de Paul", "Le mystère Alexina" et "La place d'un autre".
Hunter semble mener une vie parfaite aux côtés de Richie, son mari qui vient de reprendre la direction de l’entreprise familiale. Mais dès lors qu’elle tombe enceinte, elle développe un trouble compulsif du comportement alimentaire, le Pica, caractérisé par l’ingestion d’objets divers. Son époux et sa belle-famille décident alors de contrôler ses moindres faits et gestes pour éviter le pire : qu’elle ne porte atteinte à la lignée des Conrad… Mais cette étrange et incontrôlable obsession ne cacherait-elle pas un secret plus terrible encore ?
Timide et introverti, Lars vit seul dans le garage aménagé de son frère Gus et de sa belle-sœur Karin, dans un petit village du Middlewest. Quand il leur annonce qu'il a enfin rencontré une jeune fille sur Internet et qu'elle va bientôt lui rendre visite, Gus et Karin sont soulagés et très impatients de faire sa connaissance. Leur surprise est grande lorsque Lars leur présente très officiellement l'étrange Bianca. Sur les conseils de leur médecin, Karin et Gus décident de ne pas heurter Lars et d'accepter son amie. Bianca accompagne Lars à table, à l'église ou au supermarché attirant l'attention et la stupéfaction générale du village.
LE JOUR DES IDIOTS Fiction (1h45)
Réalisateur :
Werner SCHROETER Pays :
RFA
- 1982
Bundesfilmpreis de la meilleure réalisation en Allemagne
Carole Schneider (Carole Bouquet, dans un de ses premiers rôles, plutôt déshabillé) est une jeune femme charmante autant qu'excentrique. L'insouciance d'une vie aisée et d'un milieu bien-comme-il-faut la laisse toutefois insatisfaite. Son petit ami semble bien incapable d'apporter la moindre réponse à ses demandes émotionnelles. Pour attirer l'attention sur elle, elle dénonce comme dangereux terroristes ses paisibles voisins. Par ce petit détail, le réalisateur pointe la paranoïa, savamment entretenue par le gouvernement, qui avait touché la société allemande pendant les "années de plomb". Ses outrances amènent Carol dans un asile psychiatrique assez étrange, qui peut être vu comme la métaphore d'une société avide de se débarrasser de tous ses "gêneurs". Werner Schroeter signe ici une oeuvre qui, si elle renoue avec la structure narrative linéaire (après une série de films-collages expérimentaux), utilise pour traduire l'état d'esprit de sa protagoniste des séquences hallucinées, dont le montage sert à créer une désorientation spatiale et temporelle. L'essentiel de la signification du film est délivré par le corps de Carole, ses expressions faciales et sa gestique, bien plus que par les dialogues. Un film âpre et complexe qui fait voler en éclat toutes les prison-asiles du désir.
LE HUITIÈME JOUR Fiction (1h49)
Réalisateur :
DORMAEL Jaco VAN Pays :
Belgique
/
France
- 1995
Prix du meilleur acteur pour Daniel Auteuil et Pascal Duquenne au Festival de Cannes 1996
Un homme d'affaires plutôt futé rencontre par hasard un jeune mongolien. Dans un premier temps, il tente de s'en débarrasser mais finit par remarquer que cet être pas comme les autres peut lui apprendre beaucoup de choses. L'histoire d'une amitié et d'une découverte, un regard tendre sur la différence. Deuxième long métrage de Jaco Van Dormael.
Le regard de Delphine, c'est l'histoire d'une petite fille atteinte d'une grave maladie, de ses souffrances et de ses interrogations. C'est l'histoire de la douleur de ses parents qui tentent de survivre dans un milieu hautement technicisé dans lequel la communication est plus que paradoxale. C'est l'histoire de médecins et d'infirmières tentant de gérer leurs émotions, déchirures entre la toute puissance de la science médicale et leur conception de l'éthique. C'est simplement l'histoire de femmes et d'hommes qui doivent faire face à la seule certitude universelle de notre temps, la mort. Ce document de fiction, réalisé par des professionnels a pour objectif pédagogique de susciter un débat dans le domaine de l'éthique et de la psychologie médicale sur des thèmes liés aux processus décisionnels conduisant à l'arret des traitements et des manoeuvres de réanimations. Il s'adresse à tous les professionnels de la santé confrontés à la situation de patients gravement malades dont le pronostic vital est sombre et la qualité de vie plus que médiocre. Il peut également être utile aux parents qui ont perdu un enfant dans de telles circonstances. * Un document pédagogique à l'intention des enseignants accompagne ce film
Jacques Lenoir, courtier en assurance, mène une vie sans surprises. Son existence se résume à son travail, sa passion pour les modèles réduits et une jeune prostituée qu'il fréquente une fois par semaine. Mais la vie du petit courtier sombre peu à peu dans la folie, le jour où un mystérieux messager lui apporte un sablier, symbole du temps qu'il lui reste à vivre ...
Paul est schizophrène et semble intégré dans sa famille, jusqu'au jour où, suite à une déception amoureuse, il pète un cable. Ses parents le conduisent à l'hôpital psychiatrique où il rencontre Oli Beatle qui pense être l'auteur des chansons des Beatles qu'il leur aurait envoyées par télépathie, Victor qui se prend pour Hitler et Pierre qui pense avoir écrit une thèse sur Schiller. Au bout d'un certain temps, Paul va mieux. Il retourne chez ses parents. Mais peu après, il rechute et, comme au Monopoly: retour case départ, ou plutôt en "prison". Devenus de plus en plus dociles, Paul et ses amis de l'hôpital ont l'autorisation de sortir. Ils décident de se rendre dans un restaurant de haut standing afin d'y faire un somptueux repas. Au moment de l'addition, l'un d'entre eux demande au garçon de téléphoner à la police pour les ramener à l'hôpital psychiatrique. La fin est beaucoup moins drôle (mais on ne vous la donne pas)... Cette fiction met le doigt sur l'absence de suivi post-psychiatrique.
En prison pour drogue et prostitution, Marie obtient une mise en liberté sous condition et rejoint le Théâtre de la Comète qui regroupe des délinquants et leur donne l'occasion de refaire surface en dehors d'un établissement pénitentiaire. Commencé dans la méfiance et l'introversion, son parcours d'artiste est un combat de tous les jours. Basé sur l'expérience réelle du Théâtre du Fil, un film fort et beau qui est aussi une rencontre entre professionnels et semi-professionnels itinérants, anciens délinquants. Emmanuelle Béart est époustouflante de vérité.
LES GENS NORMAUX N'ONT RIEN D'EXCEPTIONNEL Fiction (1h43)
Réalisateur :
Ferreira Barbosa Laurence Pays :
France
- 1993
César du meilleur jeune espoir féminin : Valeria Bruni Tedeschi
Martine, 25 ans, ne sait plus très bien où elle en est dans la vie. Petits boulots et aventures sans lendemain ne la satisfont plus. Elle décide alors de forcer le destin. Délaissée par François, elle provoque une ultime explication qui tourne à l'incident. Souffrant d'amnésie, elle est admise en hôpital psychiatrique. Elle s'y découvre une nouvelle nature, alerte et active, s'occupant des uns et des autres... Il y a dans ce film un dynamisme, une ardeur et une gaieté d'autant plus étonnants que l'hôpital psychiatrique en est le cadre, qu'il s'agit d'une crise et que l'héroïne y va d'échec en échec. Mais la vitalité assez exceptionnelle de Valérie Bruni-Tedeschi, alliée à la justesse de ton de la réalisatrice, rétablissent l'équilibre à merveille.
LES OISEAUX, LES ORPHELINS ET LES FOUS Fiction (1h18)
Réalisateur :
Juraj Jarubisko Pays :
Slovaquie
- 1969
Second prix au Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1973
Orphelins de l'existence, Yorick, Andrej et Marta ont décidé d'un commun accord de vivre un quotidien débridé, pour survivre à leur manière, à un monde perçu désormais comme infiniment terne et triste. Vivant dans une maison résolument délabrée et fantasque, avec une sorte de faux curé qui officie comme concierge, nos trois hurluberlus, entourés d'oiseaux multiples, s'ingénient à faire de chacune de leurs journées et de tous leurs périples aux alentours, de faramineuses fêtes spontanées où l'enchantement de la folie se dispute avec la spontanéité de l'imagination. Que ce soit en costume de marin ou en arrogante tenue de général, tête rasée pour narguer les lentes et les poux, ou habillé de pellicule, dans leur facétieux capharnaüm ou dans les rues de la capitale en plein tournage d'un film de guerre, chacun essaye de faire barrage à la médiocrité du conformisme, à l'immobilisme d'une existence sclérosée. http://www.malavidafilms.com/dvd-les-oiseaux-les-orphelins-et-les-fous-267.html
Cette fiction est une succession de quatre lettres adressées à Dominique, une adolescente. Ces lettres expriment tout à la fois l'amour, la tendresse, l'énervement, la recherche d'identité, la recherche du plaisir, le désir, les difficultés relationnelles, les tensions familiales, la révolte, la solitude, le romantisme, la drogue, l'avenir, la peur, l'intolérance, l'insignifiance, les questions essentielles, la confiance, le bonheur, l'espoir... Le vidéogramme s'inscrit dans le cadre d'un travail de prévention qui considère le problème de la drogue comme un des éléments d'un contexte de difficultés plus larges. Il dégage les grandes lignes d'une attitude pédagogique à partir desquelles n'importe quel problème des adolescents pourra être affronté.
Après neuf ans de détention psychiatrique pour viol, Theo est libre. Sa peur des femmes, indissociable de son désir insatisfait, fait de son quotidien un véritable enfer. A vingt-sept ans, Nettie est enfin parvenue à se détacher de son père qui la maltraite psychologiquement depuis sa plus tendre enfance. Theo et Nettie font connaissance et s'éprennent l'un de l'autre. Un voyage commence qui les confrontera à leur libre arbitre.
Une chronique dure sur la tentative de réinsertion d'un ancien détenu psychiatrique, magistralement interprété par Jürgen Vogel. Au-delà de la forme très maîtrisée, le film est saisissant par la complexité du récit, où alterne le monstrueux et l'humain, sans aucun raccourci psycho-explicatif. Obsédant et convaincant, il dépeint l'amour entre deux êtres en proie à la terreur, la culpabilité et la solitude. Un film réussit pour un sujet fort.
Bonus: La note d'intention. - Les récompenses. - Galerie photo. - Filmographies.
Quand deux frères partent ensemble, tout peut arriver, le meilleur comme le pire. Quand un des deux frères a un méchant penchant pour l’alcool, ça vire plutôt vers le pire, et quand ce dernier devient agressif, il n’y a même plus de meilleur. Seulement, c’est son frère, et ça, même s’il ne l’a pas choisi, il ne l’oubliera jamais. Comment aider un frère qui ne veut rien entendre, qui n’écoute pas, qui pense juste à sa gnôle et à rien d’autre ? Et si, pour une fois, le vilain petit canard avait raison… Frères dans la vie et dans ce court métrage, Pierre et Jean Lagnay interprètent un duo parfait de deux stéréotypes qui s’entrechoquent. L’ange « contre » le démon, le sage contre le fêtard, celui qui étudie contre celui qui boit et drague les minettes. N’empêche qu’ils sont frères et qu’en voulant faire du bien, l’ange risque de changer son statut contre celui de démon, l’espace d’un court instant, certes, mais d’un instant décisif.
Nebraska, le nouveau film d'Alexander Payne, traite magnifiquement et subtilement de la place des personnes âgées dans notre société. Quels ont été leurs vies, leurs rêves, leurs histoires, leurs espoirs,... Un road movie intergénérationnel où le temps n'a plus prise et se laisse prendre.
"Un vieil homme, persuadé qu’il a gagné le gros lot à un improbable tirage au sort par correspondance, cherche à rejoindre le Nebraska pour y recevoir son gain. Sa famille, inquiète de ce qu’elle perçoit comme un début de sénilité, envisage de le placer en maison de retraite, mais un de ses deux fils se décide à l’emmener en voiture pour récupérer ce chèque auquel personne ne croit. En chemin, le père se blesse les obligeant à s’arrêter quelques jours dans sa petite ville natale du Nebraska. Épaulé par son fils, le vieil homme retrouve tout son passé. Tourné en noir et blanc à travers quatre Etats, le film mélange acteurs professionnels et amateurs et reflète l’humeur et le rythme nonchalants de l’Amérique profonde. " Source: Cinebel.be
Rosalba découvre que la vie est bien plus que sa petite famille. Oubliée par son mari dans un restoroute, elle tente de rentrer chez elle en auto stop, mais lorqu'elle apprend que l'automobiliste qu'elle accompagne va à Venise, elle décide de s'octroyer quelques jours de vacances dans cette ville merveilleuse...Très vite, elle trouve du travail et se fait des amis. Pourquoi rentrerait-elle?
D'abord, il y a Basile Matin, un jeune gars qui a rêvé de Faftao-Laoupo, le symbole de l'avant dernier sommeil... Maintenant, il sait que s'il dort encore, il va mourir et le problème, c'est qu'à son âge, on aimerait bien avoir toute la vie devant soi. Ensuite, il y a Igor, un autre jeune gars qui travaille un peu et fait également des études... Mais il n'a pas d'argent et il s'ennuie. Alors l'histoire de Basile, même s'il n'y comprend pas grand chose, l'intéresse diablement. Enfin, il y a Johnny Got. Un peu journaliste bénévole, un peu détective et pas mal voyou, il s'intéresse beaucoup aux histoires qui ne le regardent pas... Et celle de Basile le passionne...