FLEURY MEROGIS est la plus grande prison de femmes d'Europe. Ce long métrage documentaire trace les portraits de sept femmes incarcérées, puis leur quête de vie et de liberté à leur sortie de prison, comme leurs problèmes de réinsertion. Identité et paroles...
ALCOOL, DROGUES, MÉDICAMENTS ET ROCK'N ROLL Documentaire (1h08)
Réalisateur :
Simon Matthieu Pays :
France
- 2018
2019 : Festival Psy de Lorquin - Lorquin (France) - Prix Clé d'or
2018 : Les Rencontres Ad Hoc - Mirabel-et-Blacons (France) - Sélection
2018 : Résistances - Foix (France) - Sélection "Fous à délier"
Au hasard de leurs errances quotidiennes, le film nous entraîne dans les itinéraires croisés de Magness et Jean Bon, et évoque la singularité de leur quête artistique et existentielle. À travers ces destins personnels, il parcourt les territoires intimes de ces artistes : le monde de la nuit et de ses ivresses variées, celui de la photographie, de la musique et de la scène slam, l’ambiance glam punk du roller derby. Le documentaire retrace aussi des moments douloureux, liés aux dérives psychiatriques ou à l’enfermement carcéral. L’art apparaît alors comme une forme de reconquête de soi où Magness et Jean Bon découvrent le moyen de leur salutaire affranchissement.
Romy n’a pas vu son père ni sa famille paternelle depuis le divorce de ses parents il y a dix ans, et vit une relation de grande proximité avec sa mère, fondatrice de la marque "LOL". En pleine crise existentielle, elle décide de se rendre chez son père à Bruxelles et de mener une enquête sur la raison du divorce de ses parents. Anaïs, une amie - fille de divorcés aussi -, lui propose de l’accompagner filmer ses retrouvailles. Mais cette enquête sur les traces du passé va faire exploser les non-dits. Une aventure libératrice entre Shoah, secrets de famille et farouche volonté de vie.
Aujourd’hui nous vivons dans un monde où la logique de rentabilité s’applique à tous les domaines. Les lieux dédiés aux métiers du soin, du social, de l’éducation… sont gérés par des managers ou des experts pour qui seul comptent les chiffres, niant les besoins humains. Les professionnels ne retrouvent plus le sens de leur engagement et vivent péniblement l’altération profonde de leur métier. Roland Gori, psychanalyste et initiateur en 2008 de l’appel des appels se bat contre cette logique, en scrutant et dénonçant les failles de nos sociétés néo-libérales. L’appel des appels est un mouvement opposé à la marchandisation de la santé, de l’éducation, de la culture… Ce film propose un portrait intime de Roland Gori, de sa pensée et de ses combats étayés par des témoignages de proches tels que ses éditeurs Henri Trubert et Sophie Marinopoulos (Les liens qui libèrent), la philosophe et académicienne Barbara Cassin, son épouse et chercheuse Marie José del Volgo ou le journaliste de l’humanité Charles Sylvestre…
Alicia a un an lorsqu'elle enlevée à sa mère adolescente par le Child Welfare Bureau. Par l'entremise d'une famille d'accueil, elle est placée dans un foyer de soins pour enfants à l'âge de cinq ans. Au moment où elle a neuf ans, elle est toujours là, en attente de placement avec une nouvelle famille. C'est à ce moment que commence le documentaire Alicia. Pendant trois ans, le film suit la petite fille dans sa vie quotidienne dans des images d'observation rapprochées. Celles-ci rendent palpables les désirs d'amour et de sécurité, et l'impuissance de la jeune Alicia adolescente sans foyer, ainsi que l'impact de n'avoir aucune perspective.
Jazz est une vieille femme afro-américaine. Elle vit seule dans une maison récupérée sans eau, ni électricité. Comme bon nombre de femmes afro-américaine, elle vit dans la misère, avec pour seule maison un logement insalubre. Dj Holiday est le double de Jazz, son personnage de scène. C’est elle qui chante depuis toujours, qui monte tous les jeudis soirs sur la scène du Berts, où sa voix brisée rayonne, entourée des meilleurs musiciens de jazz de la ville. Le documentaire est un portrait de cette femme, qui nous émeut jusqu’aux larmes. Au travers de son regard, on perçoit les épreuves qu’elle a pu traverser tout au long de sa vie, et qui ont fait d’elle la femme qu’elle est : une femme à la fois forte et généreuse. A travers ce portrait, le réalisateur Arno Bitschy évoque la face sombre du rêve américain, ses millions d’âmes errantes, délaissées.
Portrait d'un homme dans son univers, entouré de ses objets hétéroclites. Eric rejette les valeurs superficielles de ce monde. Il fait son pèlerinage en solitaire.C'est l'homme qui crée de jour en jour avec humour et poésie.
Un jour, Julie a entendu des voix qui la menaçaient. Des médecins lui ont fait des électrochocs, des marabouts ont tenté de l’exorciser, elle a avalé plein de médicaments, bu tout un tas de potions, passé des jours à l’hôpital et de longues heures enfermée chez elle à tenter d’oublier le passé et d’imaginer l’avenir. Administrativement parlant, elle est depuis sa première hospitalisation une handicapée mentale à 80%. À mes yeux, elle est une amie précieuse, une âme sensible, une résistante qui a décidé qu’elle ne ferait pas "une carrière de victime". Depuis cinq ans, je la filme. Ensemble, nous plongeons dans son passé et nous y découvrons l’histoire d’une héroïne.
Tout le monde a toujours aimé Jeanne. Aujourd’hui, elle se déteste. Surendettée, elle doit se rendre à Lisbonne et mettre en vente l’appartement de sa mère disparue un an auparavant. À l’aéroport elle tombe sur Jean, un ancien camarade de lycée fantasque et quelque peu envahissant.
A partir d'images d'archives et de la correspondance entre Freud et sa fille Anna, ce film nous révèle un portrait intime du père de la psychanalyse. On découvre sa vie de manière chronologique, son rapport à la judéité, l'élaboration de son travail, son entourage, Vienne de l'époque,...