Cinq spécialistes des urgences en psychiatrie nous dressent le panorama de la situation actuelle. Leur expérience sous des angles différents nous permet de mieux comprendre ces nouvelles pratiques pour les différents partenaires concernés : équipes de secteur, praticiens hospitaliers, urgentistes. Un exemple clinique illustre l'intrication de l'urgence somatique et de l'urgence psychiatrique.
Le thème de la loyauté a été introduit dans le champ des thérapies familiales par Ivan Boszormenyi-Nagy, psychiatre américain considéré comme l’un des pionniers de la thérapie familiale et créateur de la thérapie contextuelle.
Catherine Ducommun-Nagy apporte ici sa contribution au thème des loyautés en montrant que la loyauté familiale peut être une source de résilience et d’autonomie pour autant que nous comprenions la nature de l’éthique relationnelle telle qu’elle est définie par les thérapeutes contextuels et que nous comprenions également la nature paradoxale de l’autonomie.
Catherine Ducommun-Nagy est psychiatre et professeur à l’Université de Philadelphie. Elle a publié aux Éditions Lattès Ces loyautés qui nous libèrent.
Devant la fréquence importante des consultations concernant le divorce des parents, Catherine Jousselme nous invite, dans cet entretien à mieux comprendre les conséquences de cette séparation quelque soient les positions parentales. Ce moment difficile que vivent les enfants, se traduit toujours par une période de souffrance avec mésestime d'eux-mêmes qui dans les meilleures situations disparaît en quelques mois.La persistance du conflit parental, la souffrance parfois dépressive d'un des parents, peuvent cependant amener des perturbations psychiques chez l'enfant, variables suivant l'âge de celui-ci. Elle dresse ensuite les modalités de prise en charge variables et ciblées suivant les cas concernant les parents et l'enfant. Elle nous montre enfin les écueils éventuels des modalités de la garde alternée. Un document utile pour les soignants et les parents.
Ce document raconte le second entretien avec Marc André Bouchard. Celui-ci, après avoir abordé quelques éléments historiques et théoriques de l'approche phénoménologique existentielle, nous fait part de son cheminement intérieur, des obstacles rencontrés et de la formulation du problème selon ce modèle. Par la suite, il émet ses recommandations. De nombreux extraits de l'entretien ponctuent ses propos.
Dans cet entretien, François Gonon nous démontre avec passion et enthousiasme comment en étudiant pendant de nombreuses années le neurotransmetteur dopamine, il a compris que celui-ci n'est en aucune manière responsable du TDAH, preuves scientifiques à l'appui. Elargissant alors ses études au travers des publications scientifiques mondiales, il nous explique les limites des neurosciences sur l'explication des origines des troubles mentaux et ceci à l'inverse de croyances incomplètes trop souvent véhiculées par les medias et prenant trop souvent en compte une première publication sans tenir compte des publications suivantes qui invalident les premières. Il nous montre également comment la génétiques ne peut expliquer qu'un pourcentage infime des troubles mentaux et souligne les limites actuelles de la pharmacologie. Ses conclusions, étayées par sa connaissance des publications scientifiques mondiales, mettent en avant la place prépondérante de l'environnement dans la genèse des troubles psychiques en lien avec la plasticité cérébrale découverte par les neurosciences. François Gonon, Neurobiologiste, directeur de recherche au CNRS de l'Institut des maladies neurodégénératives de l'Université de Bordeaux.
Quels sont les bienfaits que procure à l'homme, de façon naturelle, le contact avec l'animal ? A l'aide d'images croquées sur le vif, ce document vidéo permet de mieux comprendre comment l'animal peut devenir un outil d'intervention appréciable.
Jean-Didier Vincent est neurophysiologiste, professeur à l'Institut universitaire de France et directeur de l'Institut Alfred Fressard du CNRS. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont "Biologie des passions", "La vie est une fable" et "La chair du diable". Jean-Didier Vincent est aussi, fait méconnu, neuropsychiatre. Convaincu que les neurosciences sont porteuse d'espoir notamment dans le domaine de la santé mentale, il aborde dans cet entretien mené avec le docteur Bouvarel certaines questions qui interpellent le psychiatre d'aujourd'hui. Qu'entend-on par neuroscience? Est-ce que l'ensemble des champs d'étude que sont la pharmacologie, la biologie moléculaire et la génétique en fait partie? Et l'imagerie cérébrale, la psychochirurgie, les sciences de l'homme et les sciences de la société? Quelles ont été les principales avancées au cours des dernières décennies? Les principaux désenchantements? Le professeur Vincent conclut sur les conséquences du développement des neurosciences, sur la pratique et la formation des psychiatres. Optimiste, il croit que le psychiatre peut et doit devenir une grande figure de la médecine de demain.
Qu'est-ce qu'un secret de famille? Comme peut-on distinguer un secret structurant d'un secret déstructurant. Quelles sont les réactions chez l'enfant qui pressant un secret? Comment les secrets ricochent-ils sur plusieurs générations. Comment s'en protéger? Comment intervenir? Serge Tisseron, dans cet entretien, répond de façon claire et précise à ces quelques interrogations et aborde en terminant la question des secrets institutionnels qui nous interpelle quotidiennement dans notre pratique. Serge Tisseron, psychiatre, psychanalyste et directeur de recherche à l'Université Paris X-Nanterre est un auteur prolifique. Il a publié de nombreux ouvrages qui portent principalement sur deux thèmes : les secrets et les images, entre autres : Tintin chez les psychanalystes (Aubiers, 1985), Tintin et les secrets de famille (Séguier, 1990 et Aubiers,1992), Nos secrets de famille, Ramsay (1999), L'intimité surexposée (Ramsay, 2001), Les bienfaits de l'image (Odile Jacob, 2002)
Dans le laboratoire du docteur Jacques Bradwejn, au centre hospitalier de St-Mary, on assiste à une attaque de panique induite artificiellement par une injection de CCK-4. Les commentaires de la patiente volontaire sont recueillis sur le vif. Cet épisode est suivi des récits de Lyne, Francis et Suzanne qui ont souffert à des degrés divers du trouble panique : la première attaque, leurs réactions, les effets sur le quotidien, les consultations médicales, les moyens utilisés pour faire face, le traitement reçu et enfin les résultats. Ces histoires sont entrecoupées d'extraits d'une entrevue avec le docteur Bradwejn qui nous informe sur le trouble panique : symptômes, évolution, épidémiologie, diagnostic et traitement.
Partant de son expérience au C.H.R. de Montpellier et à l'aide d'une brève illustration clinique, Françoise Molénat nous parle des situations à risques appelant la vigilance des soignants, de l'importance de la parentalité et de la nécessité de la collaboration interdisciplinaire. Elle aborde aussi le rôle du pédopsychiatre dans la formation et l'encadrement des intervenants en périnatalité.
Un même sujet s'est entretenu avec 3 psychothérapeutes ayant chacun une orientation théorique différente : l'un tenant de l'approche cognitive, l'autre, phénoménologique existentielle, et enfin le troisième, de l'approche psychanalytique. Quels sont les éléments tant théoriques que pratiques qui les rassemblent ? Quels sont ceux qui les distinguent ? Comment se situe le sujet devant ces différentes approches? Telles sont, parmi tant d'autres, les questions que soulève ce document vidéo. Gilbert Pinard (approche cognitive), Marc-André Bouchard (approche phénoménologique existentielle) et Jean Leblanc (approche psychanalytique), nous résument tour à tour leur modèle. Ils nous donnent un bref aperçu historique, les notions fondamentales, une description du traitement, les indications et contre-indications. Des extraits d'entretiens servent à illustrer leur propos. Enfin, le sujet nous livre quelques commentaires sur son expérience.
Directeur de l'Ecole de Santé Publique de Nancy, le Professeur Deschamps est un pionnier de la santé publique française et l'un des maîtres à penser de toute une génération de professionnels de la santé publique. Son influence s'est fait sentir dans plusieurs domaines notamment celui de l'établissement de priorités nationales de santé. Lors de son mandat à titre de Président du Comité Français d'Education pour la Santé, la principale structure de promotion de la santé de ce pays, Jean-Pierre Deschamps a créé des réseaux de centre départementaux dont le rôle dans l'action locale et dans la diffusion est largement reconnu.
Les différentes études et enquêtes réalisées (épidémie de sida, crack, cocaïne et hépatite,...) par l'I.R.E.P. se distinguent par l'originalité de l'approche ethnographique, complémennt indispensable pour approfondir les aspects multiformes du phénomène : mode de vie, discours des usagers et représentation des drogues, leurs effets et les modalités de soins, etc. Comme le rappelle le Docteur Ingold (psychiatre, psychanalyste et anthropologue) "l'éthique de l'ethnographie, c'est de travailler avec les toxicomanes".
Ce document raconte le premier entretien avec Gilbert Pinard. Celui-ci, après nous avoir exposé quelques éléments théoriques, nous fait part de son appréciation globale de l'entretien, de son cheminement intérieur et formule le problème selon le modèle cognitif. Par la suite, il émet ses recommandations. De larges extraits de l'entrevue ponctuent ses propos.
Ce document s'adresse principalement aux orthophonistes qui ont à guider des parents d'enfants qui communiquent bien mais qui éprouvent des difficultés avec les sons et les phrases. Il peut également être une référence intéressante pour les parents et les éducateurs. On y présente des moyens concrets pour favoriser l'apprentissage du langage dans les activités quotidiennes de l'enfant. Le document fait partie de la série "Plaisir de communiquer avec son enfant", qui comprend aussi "Quand les mots tardent à venir".
Alain Bentolila , dans cet entretien, aborde les pouvoirs du langage qui permettent à l'homme de s'élever et d'être créateur. Le langage permet de communiquer avec l'autre, celui qui est différent et qui peut nous apporter beaucoup. Le langage donne aussi à l'individu la capacité de comprendre, de s'expliquer et de résoudre les problèmes. Il permet notamment de se confronter "autrement qu'avec des cailloux". Les parents, bien sûr mais aussi les grands-parents et l'école ont un rôle important à jouer pour que l'enfant développe un langage qui lui permettra notamment de dire non aux langages sectaires et intégristes. Pour Bentolila, dont les travaux ont toujours une portée sociale, l'enfant grâce au langage, pourra devenir un résistant intellectuel et s'opposer à toutes formes d'obscurantisme. Professeur en sciences du langage à la Sorbonne, Alain Bentolila est conseiller scientifique à l'Observatoire National de la Lecture. Parmi ses nombreuses publications, notons : De l'illétrisme en général et de l'école en particulier..., Plon, 1997, Grand Prix de l'Académie Française; Le propre de l'homme : parler, lire, écrire, Plon, 2000; Professions parents (Sous la direction de), Nathan, 2000.
Les premiers dessins d'enfants sont loin d'être des gribouillages vides de sens. Sortant de croyances parfois solidement établies dans la psychologie de l'enfant, Varenka et Olivier Marc, psychanalystes, interrogent la résurgence de repères embryologiques, analysent la présence de rythmes et repèrent la naissance d'un imaginaire universel à travers ces tous premiers tracés. Un cheminement illustré, pour comprendre l'émergence de formes universelles, sans attaches culturelles, l'apparition et la transcription graphique des perceptions internes de l'enfant, bien avant une représentation symbolique. Le dessin d'enfant, mémoire du monde, souvenir de vie.
Victor, tout en étant très actif socialement, a peu de liens intimes et souffre d'isolement affectif. Alice, veuve depuis quelques années, s'isole socialement. Elle maintient un lien exclusif avec sa fille qui, elle-même, doit s'occuper de sa propre famille. Gérard et Marie forment un couple uni et autosuffisant ; un accident cardiaque de Gérard bouleversera cependant leur douce quiétude. Une fois ces personnages présentés, les effets négatifs de leur isolement sont mis en relief. Par la suite, les personnages explorent un certain nombre de stratégies leur permettant de faire face à leur solitude. La dramatique aborde aussi le rôle que peut jouer l'entourage et les moyens pouvant prévenir l'isolement.
Le Service de la Santé de la Jeunesse du Département d'Instruction Publique de Genève a entrepris, il y a quelques années, une réflexion sur le problème de la violence qui concerne les jeunes en tant que témoins, victimes ou acteurs. Plusieurs actions ont été menées dans une perspective de santé publique, c'est-à-dire impliquant l'école et l'ensemble de ses partenaires : la santé, la santé mentale, les services sociaux, la police, le quartier, les parents,...
Ce document raconte le dernier entretien avec Jean Leblanc. Celui-ci après avoir exposé quelques éléments historiques de l'approche psychanalytique nous fait part de son appréciation globale de l'entretien, de son cheminement intérieur, des obstacles rencontrés et formule le problème selon ce modèle. Par la suite, il émet ses recommandations. De nombreux extraits de l'entretien ponctuent ses propos.