L'agir est très présent dans la psychopathologie de l'adolescent. Les troubles du comportement y prennent la forme des conduites agressives ou de retrait, du refus scolaire, de la toxicomanie, du trouble des conduites alimentaires ou encore des tentatives de suicide. Le Docteur Jeammet dégage une problématique commune à ces agirs, problématique qui repose sur une triple communauté de conduite, de style relationnel et d'évolution. En étroite articulation avec la définition de cette problématique, il brosse un programme thérapeutique comptant des volets individuel, familial et institutionnel.
Une étude récente de la K.U.L. montre que le nombre de suicides des jeunes entre 15 et 24 ans a doublé au cours des dix dernières années ; la mort volontaire est devenue la première cause de décès, avant les accidents de la route et le cancer, parmi les jeunes de 25 à 34 ans. " J'avais vingt ans, je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie " écrivait Franzt Fanon. C'est aussi ce que disent les quatre jeunes qui témoignent dans ce reportage, chacun et chacune avec son histoire et ses propres mots. Philippe Van Meerbeeck, psychiatre, travaille depuis dix ans avec des adolescents. Il brosse le contexte psycho-social dans lequel le jeune Belge doit vivre ; il soulève aussi le problème de l'environnement médico-pharmaceutique qui pousse à une surconsommation de médicaments antidépresseurs. Un discours social, des chiffres et beaucoup de questions, mais surtout quatre histoires qui ne délivrent qu'un message : écoutez-les vivre.
Cette fiction est une succession de quatre lettres adressées à Dominique, une adolescente. Ces lettres expriment tout à la fois l'amour, la tendresse, l'énervement, la recherche d'identité, la recherche du plaisir, le désir, les difficultés relationnelles, les tensions familiales, la révolte, la solitude, le romantisme, la drogue, l'avenir, la peur, l'intolérance, l'insignifiance, les questions essentielles, la confiance, le bonheur, l'espoir... Le vidéogramme s'inscrit dans le cadre d'un travail de prévention qui considère le problème de la drogue comme un des éléments d'un contexte de difficultés plus larges. Il dégage les grandes lignes d'une attitude pédagogique à partir desquelles n'importe quel problème des adolescents pourra être affronté.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école.
Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un entretien avec Xavier Pommereau, psychiatre, chef de service au Pôle aquitain de l'adolescence. Centre Abadie du CHU de Bordeaux. Animé par Cécile Neffati, psychologue clinicienne, membre d'Anthéa.
L'adolescence est un âge de construction identitaire. Celui ou celle qui éprouve le sentiment de "non exister" peut penser au suicide. En finir avec la souffrance, reprendre la main sur les difficultés, couper avec des représentations intolérables, "dis-paraître" en se débarrassant du corps propre et devenir un pur esprit capable d'occuper à jamais la mémoire de ceux qui restent. En somme mourir pour exister, terrible paradoxe qui impose à tout professionnel en charge d'adolescents en mal-être de les aider à temps à trouver, ici et maintenant, une identité tolérable.
N'Y PENSE MÊME PAS Reportage (24 min)
Réalisateurs :
A. BERTIN
/
Philippe JOURDAIN Pays :
France
- 1995
Premier Prix de la Communauté française au Festival international du film médical et de santé de Liège 1996
Film-témoignage sur la toxicomanie, réalisé par les jeunes eux-mêmes à la suite du décès d'un de leurs amis. Les différents moments de la toxicomanie sont successivement abordés avec beaucoup de franchise et de sincérité par d'anciens toxicomanes ou d'autres en cure. Ce film délivre un message positif, un message d'espoir: il est possible de s'en sortir. Il montre aussi toutes les difficultés que cela comporte. Note: Ce film est suivi d'un reportage de deux minutes sur sa réalisation. Un livret d'accompagnement de douze pages présente un découpage thématique, très utile en situation de formation.
Le collection "Parole d'ados" propose des sujets qui concernent de près les adolescents. Son originalité est leur implication au niveau de la création des films, tant dans le contenu que dans la forme. Ainsi, ces films leur parlent vraiment.
La collection ouvre un espace pédagogique positif, susceptible de rencontrer l'intérêt du monde des enseignants et des éducateurs tout autant que celui des étudiants, du secondaire en particulier.
Ce film est le premier documentaire francophone donnant la parole à des enfants élevés par des couples non mixtes. Emmy-lou, seize ans, vit depuis le divorce de ses parents, une semaine sur deux avec son père et sa belle-mère et l'autre avec sa mère et sa belle-mère. Car la maman d'Emmy-Lou a choisi de vivre avec une femme et d'avoir un enfant avec elle, Ferdinand six mois. Du côté de son père et de sa nouvelle femme, elle a aussi un petit frère de cinq ans, Jim.
En compagnie de son grand-frère Eliott, dix-huit ans, Emmy-Lou témoigne de cette situation: mes parents sont gays, et alors? Pourtant ce n'est pas si simple: comment le dire à ses amis, comment vivre la pression de l'école, accepter le regard des autres? Et si cette situation ne leur pose pas de problème particulier, ils décident de rencontrer d'autres adolescents élevés comme eux dans des familles homoparentales. C'est ainsi qu'ils vont croiser Wendy, treize ans, originaire du Salvador, adoptée par un couple de femmes et Charles et Dorothée, des jumeaux de seize ans nés par insémination artificielle et élevés par leur maman et amie. Ensemble, ils s'interrogent sur le modèle parental et leur propre identité sexuelle et sur les conséquences de l'absence d'un père.
Ils ont entre onze et quinze ans et sont bons élèves. On pourrait s'attendre à ce que tout aille pour le mieux pour eux. Sauf que la dizaine de jeunes adolescents suivis par le réalisateur vit dans une cité dite "difficile", en banlieue parisienne, où il est plutôt mal vu de prendre goût aux études et où l'impossibilité d'exprimer le moindre compliment sans arrière-pensée mine toutes les relations sociales. Enfants d'immigrés peu scolarisés, fils et filles d'éboueurs, de manoeuvres ou de femmes de ménage, ils ont décidé de viser un futur professionnel un peu plus clément que celui de leurs parents. Véritables petits "combattants du savoir" c'est en stratèges solitaires qu'ils ont à se construire et à affronter la frilosité des professeurs et les pressions verbales et physiques des autres jeunes ("Si tu es bon élève mais que tu n'as pas de bons bras, ça se passe mal pour toi"). Le présent documentaire tire parti de la simplicité de son dispositif: le simple agencement thématique d'extraits des interviews frontales de la dizaine d'adolescents. La famille, le corps professoral et les autres jeunes ne sont présents qu'en creux, hors du cadre de la caméra, laissant pleinement s'exprimer, par les mots comme par les regards, les sentiments contrastés de ces jeunes confrontés en permanence à un rapport de force qu'ils n'ont pas voulu. Qu'ils soient pétillants comme Hichem ou les yeux pleins de détresse comme Sébastien, ces jeunes sont étonnamment mûrs pour leur âge, déjà pleinement conscients du caractère impitoyable de la société des adultes.
PARCE QUE LA VIE NOUS ENTRAÎNE TOUJOURS PLUS BAS Documentaire (58 min)
Réalisateurs :
Alain CASANOVA
/
Monique SALADIN Pays :
France
- 1992
Primé au IIIè Festival de la Communication A.V. de l'Economie Sociale, Evian, 1993
Exodus ? Des filles, des garçons, entre 20 et 25 ans, sains, sportifs ... se déplacent en caravanes à travers toute l'Italie, dans une atmosphère de vacances heureuses. Pourtant, tous sont d'anciens toxicomanes que l'héroïne a "tenus" 7, 8, voire 10 ans ! Ils témoignent que cette expérience de réinsertion, même si elle est parfois difficile, les rend à la vie, à la joie de vivre... Le film se termine 5 ans après le premier tournage, avec quelques-uns des principaux acteurs de cette aventure.
Le Service de la Santé de la Jeunesse du Département d'Instruction Publique de Genève a entrepris, il y a quelques années, une réflexion sur le problème de la violence qui concerne les jeunes en tant que témoins, victimes ou acteurs. Plusieurs actions ont été menées dans une perspective de santé publique, c'est-à-dire impliquant l'école et l'ensemble de ses partenaires : la santé, la santé mentale, les services sociaux, la police, le quartier, les parents,...
Dans cet entretien, le docteur Huerre, psychiatre et directeur de la Fondation Santé des Etudiants de France, interpelle les professionnels de la prévention en leur demandant de faire éclater certains de leur à priori. Il incite à appréhender l'adolescence dans sa globalité afin de ré-installer la demande dans le temps, au-delà de l'urgence et du fait-divers. En donnant la parole à l'adolescent, on comprend que les situations sont toujours plus complexes que prévues et qu'il faut tenir compte de l'ensemble des facteurs scolaires, économiques, familiaux ... Les jeunes ont besoins qu'on porte sur eux un regard positif et qu'on s'intéresse à ce qui les préoccupe vraiment : l'amour, le bonheur, l'avenir...
Magazine complet traitant des sujets les plus divers dans un objectif de prévention et d'information, avec reportages, témoignages et débats à l'appui. De grands médecins et personnalités scientifiques participent à cette plongée au coeur de la médecine.
Magazine complet traitant des sujets les plus divers dans un objectif de prévention et d'information, avec reportages, témoignages et débats à l'appui. De grands médecins et personnalités scientifiques participent à cette plongée au coeur de la médecine.
Entre enfance et maturité, l'adolescence est une période charnière et déterminante de la vie, faite d'espérance et de devenir mais aussi d'angoisse et de souffrance. C'est à cette période que se produisent les plus grands bouleversements physiques et psychiques de l'individu.
Si certains le vivent bien, d'autres sont malheureusement confrontés à une souffrance et un mal-être aussi intense que troublants, voire dangereux. Depuis décembre 2004, la Maison de Solenn à Paris accueille des adolescents en souffrance. A la fois centre d'information, de consultation, d'hospitalisation et de recherches, cette Maison est entièrement dédiée à leurs problèmes particuliers.
Le réalisateur Stéphane Krausz a suivi pendant plusieurs mois deux adolescentes anorexiques, une jeune fille boulimique et une autre souffrant de phobie scolaire, toutes hospitalisées dans ce lieu unique en Europe dirigé au moment du tournage par le professeur Marcel Rufo. Avec tendresse et humanité, il a su capter ces maux d'adolescents, cette bataille qui se livre avec soi lorsque grandir fait mal.
Bonus DVD: Deux consultations avec le Professeur Marcel Rufo - Un groupe de parole des adolescents avec le Professeur Marcel Rufo.
A travers reportages et entretiens, le magazine de la rédaction de France 2 présenté par Françoise Joly et Guilaine Chenu aborde tout ce qui fait l'actualité internationale. Loin du sensationnalisme arbitraire, les grands reporters d'Envoyé spécial scrutent la réalité, décortiquent la situation et rencontrent les protagonistes afin de poser un autre regard et de découvrir une autre vérité.
Le racket est sans doute la forme de violence la plus redoutée par les jeunes. En 1999, le racket représentait dix-sept pour cent des faits violents survenus en milieu scolaire et traités par les services de police. Soixante pour cent des cas de racket se déroulent aux abords des établissements scolaires. Des groupes de jeunes ciblent leur victime à la sortie des cours. Les racketteurs utilisent l'intimidation, la menace ou la violence afin d'obtenir un portable, de l'argent ou des vêtements de marques. Au cours de l'enquête, Envoyé spécial a pu rencontrer Farida, une racketteuse qui est devenue la terreur de son quartier et a également pu suivre une brigade anti-criminalité, qui tente d'opérer des flagrants délits aux abords des lycées et collèges. Souvent les jeunes victimes refusent de parler. Elles ont peur des représailles et ne veulent par apparaître comme des "balances". La loi du silence est omniprésente. Elle peut aboutir à des situations de souffrance... Valérie a vécu un vrai calvaire pendant toute une année scolaire.
Note: Texte extrait du dossier de presse de France 2 proposé par le Service éducatif. Document d´information générale sur le racket. Images réelles. Images à visage caché. Interviews de racketté et racketteur. Commentaire voix off. Musique.
Contenu
Il y a 60 % des cas de racket qui se déroulent aux abords des établissements scolaires. Des groupes de jeunes ciblent leur victime à la sortie des cours. Les racketteurs utilisent l´intimidation, la menace ou la violence afin d´obtenir un portable, de l´argent ou des vêtements de marques. Envoyé Spécial a pu rencontrer Farida, une racketteuse qui est devenue la terreur de son quartier et a également pu suivre une Brigade Anti-Criminalité, qui tente d´opérer des flagrants délits aux abords des lycées et collèges. Souvent les jeunes victimes refusent de parler. Elles ont peur des représailles et ne veulent pas apparaître comme des «balances».
La loi du silence est omniprésente. Elle peut aboutir à des situations de souffrance... Valérie a vécu un vrai calvaire pendant toute une année scolaire.
Intervenants
Brigitte Chenevoy, responsable « Jeunes Violences Ecoute » ; Redda, membre du BAC (Brigade anti-criminalité) ; François Giordani, juge pour enfants -Strasbourg, Viviane Guiny, principale du Collège de Chilly- Mazarin ; des racketteurs, des victimes et des parents
Situé en bordure de Seine, près du Pont de Neuilly, la résidence Bellini semble tourner résolument le dos à la Défense dont elle partage pourtant, le territoire. Construite dans les années 50, ses quatre barres d'habitations HLM assemblées en forme de peigne dressent leurs façades dégradées au-dessus d'une ceinture de bureaux, telles un défi à la modernité alentours. De l'aveu de ceux-là mêmes qui l'habitent, Bellini figure comme une tache sur la Défense. " RESIDENCE " nous fait pénétrer dans l'univers quotidien de quelques jeunes habitants de Bellini. Ils nous parlent de leurs conditions de vie, dans un milieu où leur présence reste, quoiqu'ils fassent, profondément indésirable.
SECONDE CHANCE Reportage (30 min)
Réalisateur :
Robert ALBERT Pays :
France
- 1990
Clé d'Argent au Festival International de Lorquin 1990
Ils vont à l'école obligatoire jusqu'à 16 ans. A la sortie, ils rejoignent les 17 % de jeunes sans emploi. Lorsqu'ils n'ont ni famille, ni amis qui puissent les soutenir, les voilà en galère ; Galère cette embarcation pour condamnés aux longues peines. Si l'expression est ancienne, il est significatif qu'une génération l'est reprise à son compte pour décrire son quotidien. Parmi ces jeunes, il y a ceux qui n'ont plus rien : ni travail, ni argent, ni logement... Rien ni personne : Ils débarquent, en dérive totale, en ces lieux de traverses où (dans le meilleur des cas) ils trouveront peut-être avec qui parler, avec qui entreprendre...
Un film pour aborder le thème de la solitude et tracer des pistes face à la difficulté et l'angoisse qu'elle provoque chez les jeunes. La solitude de l'enfance, de l'adolescence et de l'âge adulte est abordée au travers des témoignages de trois grands adolescents, deux filles et un garçon. De nombreux "flash-back" permettent de comprendre leur parcours personnel et les raisons qui les ont poussés à se refermer sur eux-mêmes. Les situations évoquées abordent plus particulièrement la solitude liée au sentiment de perte, de manque ou de deuil.
Solstices, est un service expérimental de placement familial et de psychothérapie en France (Lozère) dans lequel des couples d'accueil aidés par l'institution ont constitué le dispositif thérapeutique. Créé en 1975 par dix couples, à l'initiative de Bernard Durey, psychanalyste, le service a accueilli des enfants souffrant de graves pathologies (autisme, psychose et autres troubles du caractère et du comportement).
Ce film montre comment une telle structure, entièrement autogérée en interne avec un dispositif démocratique (un homme, une voix), soignait par la parole, la relation, le transfert et le contre-transfert, la vie quotidienne sans médicament et sans technique comportementale. Cette "utopie réaliste", ce "laboratoire pour l'autisme" (Jacques Hochman) a duré 30 ans. Ces témoignages (de couples fondateurs, d'enfants devenus adultes aujourd'hui) sont riches de multiples enseignements sur la vie de l'institution, ses réussites remarquables, ses contradictions internes et sa déstabilisation finale.
Ce DVD comprend des suppléments (120') précisant la démarche: autogestion et théories et pratiques de soins.
Sensible et déterminée, Grace est à la tête d'un foyer pour adolescents en difficulté. Parmi les jeunes membres de son équipe, diversement expérimentés, la solidarité et le bon esprit sont de mise. Jusqu’à l’arrivée soudaine d’une fille tourmentée qui ignore les règles du centre et renvoie Grace à sa propre adolescence… pas si lointaine.