1938. Francis Phelan est de retour à Albany après des années d'errance. Il veut revoir ceux qu'il aime, sa femme, son fils et sa fille. Il les a quittés vingt ans plus tôt à la suite de l'accident survenu à son fils. Se sentant coupable, Francis n'a cessé depuis de côtoyer vagabonds et sans-abri jetés à la rue par la grande dépression. Helen, ravagée par l'alcool, est devenue sa compagne d'infortune... Excellentes interprétations de Jack Nicholson et Meryl Streep
Maddalena est arrêtée pour tentative de meurtre d'un homme qui l'aurait violée. Maddalena prétend être une sorcière née en 1630. Un examen psychiatrique est confié à David. Chemin faisant, David rêve qu'au XVIIème siècle une sorcière doit être brûlée. Mais par trois fois, le feu est étouffé, obligeant l'évêque à la relâcher conformément à la loi. La première rencontre avec Maddalena le bouleversera: il reconnaît le personnage de son rêve. Dès lors, la vie du psychiatre vacille. Depuis plus de trois siècles la jeune femme attend celui qui sera digne de la déflorer. Sera-ce David? Une photographie superbe met en valeur l'interprétation de Béatrice Dalle.
François est un jeune homme instable et son père le fait interner dans un asile psychiatrique où deux médecins s'opposent sur le traitement des patients. François se lie d'amitié avec un épileptique et tous deux tentent de s'évader. Ils sont repris, l'ami se suicide et François s'évade à nouveau...
Un cri de révolte, une soif de liberté, l'univers oppressant et inquiétant d'un asile.
Interviews - Galerie photos.
LA VIE RÊVÉE DES ANGES Fiction (1h53)
Réalisateur :
Eric ZONCA Pays :
France
- 1997
Double Prix d'interprétation féminine (Élodie Bouchez et Natacha Régnier) au Festival de Cannes 1998. César 1999: meilleur premier rôle féminin (E. Bouchez), meilleur espoir féminin (N. Régnier) et meilleur film.
À vingt ans, Isa bat les pavés du Nord de la France à la recherche de petits boulots, poursuivant, sac au dos, un bonhomme de chemin plutôt accidenté. Elle rencontre Marie, jeune fille aussi désepérée qu'elle-même peut sembler optimiste, qui lui propose de venir s'installer chez elle. Commence alors une amitié plutôt chaotique... Ce film désarme par sa spontanéité, sa justesse et le coeur énorme qui s'en dégage. Double Prix d'interprétation féminine (Élodie Bouchez et Natacha Régnier) au Festival de Cannes 1998. César 1999: meilleur premier rôle féminin (É. Bouchez), meilleur espoir féminin (N. Régnier) et meilleur film.
Christelle vient d'être maman. Soudain prise de panique devant son bébé, elle disparaît. Son mari la cherche partout, se pose toutes les questions, ne trouve aucune réponse. Et pourtant Christelle n'est pas loin, elle s'est réfugiée chez la voisine qui l'écoute et prend soin d'elle... Simple, frais, juste, sincère, un film qui dépasse l'angoisse d'une mère pour toucher aux relations humaines dans toute leur complexité.
Cyril, bientôt douze ans, n'a qu'une idée en tête: retrouver son père qui l'a placé provisoirement dans un foyer pour enfants. Il rencontre par hasard Samantha, qui tient un salon de coiffure et qui accepte de l'accueillir chez elle pendant les week-ends. Mais Cyril ne voit pas encore l'amour que Samantha lui porte, cet amour dont il a pourtant besoin pour apaiser sa colère...
Une fois encore, Jean-Pierre et Luc Dardenne reviennent sur la question du lien en suivant le parcours d'un enfant en quête d'amour parental. Une nouvelle leçon de cinéma épuré jusqu'à l'os, avec un récit sans temps morts, sans psychologie, sans pathos. Thomas Doret est prodigieux d'intériorité. Le film le plus tendre du duo.
Le juge Mauro Ponticelli vit dans un appartement romain avec sa soeur Marta qui a pris soin de lui depuis qu'il était enfant. Tous deux ont atteint l'âge mûr et leur relation presque morbide est faite de dépendance, sans pour autant être allée jusqu'à l'inceste. Mauro est inquiet car sa soeur est affectée par des problèmes psychiques et des envies de suicide. Elle retrouve tout-à-coup la forme quand Mauro lui présente Giovanni, un brillant acteur qui frôle les limites de la légalité... Comédie dramatique.
Il s'appelle Léolo. Depuis sa tendre enfance, il baigne dans les odeurs et les lumières, il se réconforte sur la poitrine opulente de sa plantureuse maman, il vit entouré d'une famille au cerveau quelque peu dérangé, il lit et écrit beaucoup et s'envole sur les chansons de sa jolie voisine sicilienne pour ne pas devenir fou... Un enfant pose un regard différent sur l'univers dégénéré dont il est issu et vit pleinement son imaginaire. Cru et merveilleux.
Les enfants de l'amour raconte l'histoire d'un week-end, dans la vie d'une famille déchirée. Les trois enfants, Michaël, Winnie et Aurélie en sont les personnages principaux. Après deux mariages échoués, Nathalie, la mère des enfants, se retrouve seule avec eux. Pour elle et les enfants commence une période d'adaptation difficile. Mais les deux pères doivent aussi faire face à des sentiments confus.
En prison pour drogue et prostitution, Marie obtient une mise en liberté sous condition et rejoint le Théâtre de la Comète qui regroupe des délinquants et leur donne l'occasion de refaire surface en dehors d'un établissement pénitentiaire. Commencé dans la méfiance et l'introversion, son parcours d'artiste est un combat de tous les jours. Basé sur l'expérience réelle du Théâtre du Fil, un film fort et beau qui est aussi une rencontre entre professionnels et semi-professionnels itinérants, anciens délinquants. Emmanuelle Béart est époustouflante de vérité.
Louba est juive et orpheline. Enfant, les photos de guerre et les disparus des camps ne cessaient de la hanter. Placée à treize ans dans une famille d'accueil, elle s'y montre farouche et peu ouverte aux autres. Sa compagne de chambre, Jeanie, est tout le contraire: expansive et frivole, elle joue de sa sensualité pour attirer les garçons mais seul Charlie occupe véritablement ses pensées. Malheureusement, c'est manifestement Louba qui intéresse le jeune homme. Et lorsque celle-ci accepte un rendez-vous malgré sa timidité, c'est pour tomber dans un piège tendu par Jeanie.
En 1985, Marion Hänsel recevait le Lion d'Argent à Venise pour "Dust", et Yann Queffelec le Goncourt pour son livre, "Les noces barbares". De cette coïncidence allait naître un film puissant et inspiré, servi par l'interprétation étonnante de Thierry Frémont, consacré meilleur espoir masculin aux Césars 88 pour le film de Tacchella, "Travelling avant". Marianne Basler est moins convaincante et reste pareille à elle-même tout au long du film, alors que les autres personnages vieillissent de 10 ans. Mais de cette histoire d'amour désespérée, de cette recherche poignante de la mère, de ces personnages fragiles à la limite de la folie, Marion Hänsel a réussi un film vrai et sensible alors que l'adaptation d'un roman aussi riche ne semblait pas évidente.
Julia, architecte en apparence comblée, décide d'employer une aide ménagère. Mais la jeune fille comprendra très vite que Julia est atteinte d'un cancer en phase terminale et a besoin de compagnie pour finir ses jours. Un lien puissant et profond va peu à peu unir les deux femmes qui partageront ensemble ces derniers moments de vie...
Mona fait de l'auto-stop. Elle dérive au gré des rencontres. Elle est sale et ne veut pas qu'on l'aime à tout prix. Jeune femme asociale, elle mourra de froid, seule. Personnage dont la vie est fragmentairement reconstruite par ceux qui l'ont rencontrée, Mona est une rebelle débarrassée du romanesque habituel. Éprise de liberté, elle enclenche un processus d'exclusion sociale dont l'issue ne peut être que fatale. Sandrine Bonnaire démontre à ceux qui en doutaient qu'elle est bien plus que la créature de Maurice Pialat.
Marie-Jo est ambulancière, elle aime son mari Daniel, sa fille Julie va passer son bac et aller à l'université avec son amoureux Sylvain. Tout semble baigner donc, mais Marie-Jo est malheureuse. Elle a un amant, Marco, un pilote de navire qui voudrait qu'elle quitte son mari. Quand Daniel apprend la vérité, il est effondré mais ne fait rien. Et Marco devient peu à peu un ami de la famille. Marie-Jo finit par craquer, quitte la maison, heureuse de ne plus devoir se cacher mais bien seule lors des missions de Marco... Marseille en théâtre du désir de Marie-Jo, un film sensuel et doux, une déclaration d'amour du réalisateur à son épouse/actrice. Sélection Cannes 2002.
À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre...
Structuré comme un opéra, avec une ouverture d'une beauté fulgurante, "Melancholia" est une oeuvre éminemment personnelle, qui traite avec maestria d'un état d'âme ou plutôt d'esprit propre au cinéaste (...). [Positif]
DVD : Commentaires audio - Autour du film - Esthétique du film - Eclairage scientifique - "Filmbyen, ville-cinéma crée par Lars von Trier et Zentropa", documentaire.
MOMMY Fiction (2h14)
Réalisateur :
Xavier Dolan Pays :
Canada
- 2014
Prix du jury au Festival de Cannes
Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l'aide inattendue de l'énigmatique voisine d'en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d'équilibre et, bientôt, d'espoir. Récompensé au dernier Festival de Cannes, le nouveau film de Xavier Dolan gagne encore en précision et en pureté. Comme dans son premier film ("j'ai tué ma mère") c'est la figure maternelle qui est mise en avant. Même si le constat est lui différent.
C'est une comédie qui a pour cadre un foyer de vie pour handicapés moteurs adultes près de Toulon...et la N7. Il a pour héros, d'une part, René, myopathe de cinquante ans au caractère irrascible et rebelle, unanimement détesté et d'autre part, Julie, éducatrice spécialisée débutante, à qui on s'est empressé de confier la responsabilité de cet insoumis. Les provocations de René ne résistent pas à la candeur et à la droiture de Julie. Lui qui ne s'est jamais confié, lui avoue qu'il veur faire l'amour avce une femme avant qu'il ne soit trop tard...
Rome, fin des années '60. Nicola et Matteo sont étudiants à l'université. Nicola fait la médecine, Matteo la littérature. Leur père dirige un magasin d'articles de bureau, leur mère est prof, leur soeur aînée est juge quelque part dans le Nord, et leur soeur cadette est encore une petite fille. Matteo travaille comme bénévole dans un hôpital psychiatrique et kidnappe une jeune autiste qu'on lui a confiée car il se rend compte que les traitements ne font que l'enfermer plus. La jeune fille est récupérée par la police. Les deux frères se séparent alors, Matteo décide de faire son service militaire pendant que Nicola part en Norvège. Les inondations de Florence le ramènent au pays où il retrouve Matteo sous l'uniforme et rencontre Giulia, une jeune pianiste. Ils se mettent en ménage et ont une petite fille. Le couple milite dans les mouvements d'extrême-gauche, Giulia abandonne le piano, se radicalise, quitte sa famille et entre dans les Brigades Rouges alors que Nicola est lentement récupéré par le système. Matteo, engagé dans la police, part réprimer les émeutes à Turin et retouve Nicola qui défend les droits des malades mentaux, ainsi que sa soeur qui est juge d'instruction... Une oeuvre commandée par la RAI, une grande saga familiale qui parcourt l'Histoire de l'Italie des années '60 à la fin du vingtième siècle. Interviews - Arbre généalogique - Bande-annonce.
Jong-du, délinquant un peu simplet, sort de prison après avoir purgé une peine à la place de son frère qui avait, en état d'ébriété, renversé un homme et pris la fuite. Souhaitant rendre visite à la famille de la victime défunte, il en aperçoit la fille. Bien qu'handicapée moteur et cérébrale, elle est abandonnée par son frère dans un vétuste appartement. Jong-du, fasciné par elle, en tombe amoureux…