Hiver 2009. Suite à une tentative de suicide de sa mère, Clément (28 ans) lui propose de passer quelques jours avec elle à la mer pour lui remonter le moral. Mais Clément a aussi une vie : une copine plutôt possessive et le projet imminent de partir avec elle à Montréal, où un nouveau job l'attend déjà. Une rencontre avec une jeune artiste va davantage bouleverser Clément... Pendant ces quelques jours à la mer, comment va-t-il faire pour "sauver" sa mère de la dépression, alors qu'elle prend le contrôle de la vie par ses chantages affectifs incessants ?
Les mauvais traitements subis dans l'enfance constituent un sujet tabou. Beaucoup se taisent pour toujours ou n'en parlent que des années plus tard. Ceux qui dénoncent les faits à la justice vont souvent de déception en déception: confrontation directe avec le "maltraitant", problème de preuve, lenteur de procédure, etc... Des témoignages bouleversants montrent l'ampleur du phénomène. Avec des interventions de représentants du monde de la justice et de la médecine, et des acteurs de la protection de l'enfance.
La boulimie est bien autre chose que le simple grignotage incessant dans les moments de désoeuvrement ou de stress. C'est un trouble sérieux et douloureux qui prend ses racines dans la profondeur de la personnalité et qui reflète une grave perturbation de la relation avec son propre corps. Des boulimiques, Parcours Santé en a rencontré. Ils ont raconté le plaisir et la souffrance qui les lient à la nourriture. Leur obsession, leur honte, leur culpabilité, l'incompréhension dont ils font l'objet quand ils osent en parler à leur entourage. Comment admettre, en effet, qu'un peu de volonté ne suffit pas à se détacher d'une assuétude aussi incongrue? Des "psys" particulièrement intéressés aux problèmes de désordre alimentaire témoignent: Liliane Hirschland, psychologue, elle-même ancienne boulimique, a mis sur pied un "atelier de boulimie"; le Dr Friedman, psychiatre à l'hôpital Brugmann, a été le premier à accueillir les réunions des "Autres Mangeurs Anonymes".
En partant d'expériences concrètes dans des crèches ou des écoles, à la maison ou encore dans des consultations de nourrissons, le reportage s'attache à montrer le goût et le plaisir des petits pour les livres quand l'histoire racontée se transforme en un moment-tendresse et en un moment-plaisir de jeu et de découverte des mots et de la langue. L'objectif est de donner l'envie de raconter à tous ceux qui s'occupent de tout-petits. Le document est illustré de nombreuses planches d'albums-jeunesse qui révèlent la richesse des histoires, des formes, des illustrations et des couleurs de la littérature enfantine. Il explique simplement l'intérêt à plus long terme de familiariser les enfants aux livres.
Pendant 2 ans, le réalisateur belge Jérôme le Maire a suivi les membres de l’unité chirurgicale dans l’un des plus grands hôpitaux de Paris. Ce bloc opératoire ultraperformant fonctionne à la chaine : 14 salles en ligne ayant pour objectif de pratiquer chacune quotidiennement huit à dix interventions. L’organisation du travail, bien qu’extrêmement sophistiquée, est devenue pathogène. Le personnel médical et paramédical courbe l’échine. Stress chronique, burn-out, et risques psychosociaux gangrènent l’hôpital. Chirurgiens, anesthésistes, infirmiers et aides soignants, mais aussi cadres, gestionnaires, et directeurs sont pris dans une course effrénée qui semble sans fin. Consciente de ce problème, l’administration a commandé un audit sur l’organisation du travail afin de tenter de désamorcer le début d’incendie. Burning Out est une plongée au cœur du travail et de ses excès, quand il y a surchauffe et que l’embrasement menace. Il veut comprendre l’incendie contemporain qui affecte l’hôpital, ce miroir trouble de notre société. http://www.burning-out-film.com/?lang=fr
Au départ, une consigne simple, un exercice d’atelier : dressons la carte de notre Bruxelles. Que chacun(e) fasse partager aux autres des lieux qui comptent dans sa vie, dans sa ville. A l’arrivée : un film qui tient tout seul, où la caméra va de main en main comme un passage du témoin, où les voix se mêlent, où chaque visage raconte un fragment d’histoire. Et cette question en fragile suspension : quel lien tisser entre la mémoire et l’habitat dès lors que l’on est amené à déménager, déménager, déménager ? Accès : Centre de Référence en Santé Mentale - www.cresam.be
Le court-métrage “ça peut tout changer” est né grâce à la collaboration entre un groupe de patients et de thérapeutes de “L’apprêt”, hôpital de jour psychiatrique du Centre hospitalier Hornu-Frameries (CHHF), le Gsara asbl et le réalisateur Bart Vermeer. Ce film permet à ces personnes en difficulté psychologique de se dépasser et de retrouver petit à petit du sens au quotidien en s’accrochant au projet collectif : faire ensemble du cinéma. Ils ont choisi de témoigner de leur détresse en se servant de la caméra et de s’assumer en tant que personnes fragilisées à un moment de leur vie. Le film raconte, avec poésie et humour, comment Georges, un père de famille maussade, parvient à sortir de la dépression avec l’aide d’un petit nez rouge.
Quand la dépression ne connait pas la crise… L’avenir parait sombre et sans issue. Nez en moins ou en plus, une vétille, un regard, un geste, une attention et… «ça peut tout changer». Un film improbable et un caméo de fin dont vous serez éton-nez.
Plongée dans le monde de l'autisme à travers une démarche intimiste, cherchant à être au plus près des corps. Un film sensoriel qui témoigne d'autres façons "d'être au monde", bouleversantes et mystérieuses.
Reportage au sein d'un "Centre de crise " pour toxicomanes où l'on découvre la douleur, l'angoisse et les contradictions du coté des toxicos, les hésitations, la lucidité et malgré tout, l'optimisme du coté des soignants.
Les parents sont démunis face à un enfant difficile. Comportements incohérents et problèmes scolaires apparaissent comme la face visible d'une réalité complexe. Qu'il s'agisse de cas préoccupants ou d'enfants victimes de problèmes ponctuels, le travail psychologique et thérapeutique est bien souvent conseillé. Les enfants difficiles dits "caractériels" ont besoin d'une prise en charge particulière dans des structures où ils pourront souffler et surmonter, en dehors de la famille, les drames et souffrances personnels.
Lorsque les personnes âgées sont atteintes de sénilité mentale, il est parfois difficile de trouver pour elles des maisons d'accueil. Il n'existe pas assez de section hospitalières adaptées à leurs problèmes spécifiques de santé mentale. Pas plus qu'il n'existe- pour celles d'entre elles dont l'état ne requiert pas de traitement médical particulier- assez de maisons de repos capables de les prendre en charge. Et pourtant, des structures d'accueil bien adaptées leur offriraient une vieillesse paisible et résoudraient idéalement un problème jusqu'à présent extrêmement difficile.
La profession d'infirmière connaît une grave pénurie, particulièrement marquée à Bruxelles. Seulement 40% des infirmiers et infirmières diplômés sont actifs dans leur métier. Pour mieux comprendre la situation, la caméra est allée à la rencontre du monde hospitalier où, de service en service, surgissent les mêmes difficultés, les mêmes frustations, et pourtant la même passion pour le métier de soignant: pénurie de personnel et surcharge de travail, manque de moyens et de temps pour la formation à des actes de plus en plus spécialisés, problèmes d'horaires et de non-reconnaissance de la profession...
Il est aujourd'hui possible de choisir le sexe de son enfant afin d'éviter une maladie génétique liée au sexe ou pour des raisons d'équilibre dans la composition familiale. Pour six mille euros, un professeur gantois propose une méthode révolutionnaire qui assure à 80% le sexe du futur enfant... Le point sur ce nouveau débat de société.
Lundi matin, Paul Wertret se rend à son travail à la banque où il est chargé d'affaires. Il arrive, comme à son habitude, à huit heures précises, sort un revolver et abat deux de ses supérieurs. Puis il s'enferme dans son bureau. Dans l'attente des forces de l'ordre, cet homme, jusque là sans histoire, revoit des pans de sa vie et les évènements qui l'ont conduit à commettre son acte...
Ce film est issu de la rencontre de deux propositions : celle en interne à L’Heure Atelier, Centre d’Expression et de Créativité du SSM La Gerbe, de travailler en 2015 sur la thématique de l’archéologie et celle du Musée Art et marges de réaliser des portraits subjectifs vidéo d’atelier. Esquisser ce qu’il en est de notre atelier s’est alors présenté à nous, artistes participants et animateurs, comme le défi d’aller pister l’origine de la création, celle du monde, de nos idées, de nos outils, de nos démarches, etc. Le froid s’est avéré être un point de départ crucial, celui qui fige, tord, fait souffrir, met au sol mais aussi fait réagir, rebondir, et prendre son envol. De la matière brute et originaire aux technologies numériques se reconstruit chaque jour à L’Heure Atelier l’histoire du monde, de nos souvenirs, des traces que nous en laissons comme autant de promesses d’à venir.
Pour essayer de comprendre les raisons qui poussent les jeunes au suicide, le film suit durant quinze jours l'itinéraire de cinq adolescents depuis leur prise en charge au centre fermé Patrick Dewaere à Lierneux (province de Liège) jusqu'à leur sortie. Leur témoignage permet de lever le voile sur ce qui se passe dans la tête d'un jeune qui veut mourir. Le reportage aborde également la question des moyens thérapeutiques utilisés par ce centre spécialisé: des méthodes très différentes de celles généralement employées dans les services hospitaliers d'urgences psychiatriques.