Victor, tout en étant très actif socialement, a peu de liens intimes et souffre d'isolement affectif. Alice, veuve depuis quelques années, s'isole socialement. Elle maintient un lien exclusif avec sa fille qui, elle-même, doit s'occuper de sa propre famille. Gérard et Marie forment un couple uni et autosuffisant ; un accident cardiaque de Gérard bouleversera cependant leur douce quiétude. Une fois ces personnages présentés, les effets négatifs de leur isolement sont mis en relief. Par la suite, les personnages explorent un certain nombre de stratégies leur permettant de faire face à leur solitude. La dramatique aborde aussi le rôle que peut jouer l'entourage et les moyens pouvant prévenir l'isolement.
Comment réagir face à la souffrance qu'engendre la dégénérescence de l'être aimé ? Comme un défi, Laurence Kirsch s'est attelée à filmer le parcours d'un homme et d'une femme confrontés à la maladie d'Alzheimer, ses parents. Objet de soin, objet d'investigation, de test, la personne malade redevient sujet au fur et à mesure du film. La vie s'organise avec et autour de lui en tenant compte de ce qu'il est et de ce qu'il vit. Nous sommes invités à partager l'intimité de la famille, cette proximité permet de capter des moments d'une rare intensité et de ressentir pleinement les émotions. Ce témoignage bouleversant montre ce qui se passe en termes de communication, de souffrance, de dit et de non-dit mais aussi de vie parce que Jean est vivant autrement.
Le Service de la Santé de la Jeunesse du Département d'Instruction Publique de Genève a entrepris, il y a quelques années, une réflexion sur le problème de la violence qui concerne les jeunes en tant que témoins, victimes ou acteurs. Plusieurs actions ont été menées dans une perspective de santé publique, c'est-à-dire impliquant l'école et l'ensemble de ses partenaires : la santé, la santé mentale, les services sociaux, la police, le quartier, les parents,...
Dans cet entretien, le docteur Huerre, psychiatre et directeur de la Fondation Santé des Etudiants de France, interpelle les professionnels de la prévention en leur demandant de faire éclater certains de leur à priori. Il incite à appréhender l'adolescence dans sa globalité afin de ré-installer la demande dans le temps, au-delà de l'urgence et du fait-divers. En donnant la parole à l'adolescent, on comprend que les situations sont toujours plus complexes que prévues et qu'il faut tenir compte de l'ensemble des facteurs scolaires, économiques, familiaux ... Les jeunes ont besoins qu'on porte sur eux un regard positif et qu'on s'intéresse à ce qui les préoccupe vraiment : l'amour, le bonheur, l'avenir...
L'option psychothérapique est possible dans la clinique des démences. Michèle Grosclaude nous fait part dans cet entretien des principes théorico-cliniques et méthodologiques qui valident cette option.
D'origine néo-zélandaise, mais vivant et travaillant à Paris, la psychanalyste Joyce Mc Dougall nous parle de sa vie et de son œuvre au fil de ses principaux ouvrages : "Dialogues avec Samy" (1960), "Plaidoyer pour une certaine anormalité" (1978), "Théâtre du Je" (1982) et "Théâtre du Corps" (1989).
La psycho-oncologie est une discipline récente dont l'objet principal est le sujet cancéreux. Comment vit-on avec une maladie qui véhicule l'idée de la mort ? Qu'est-ce que le syndrome de Lazare ? Le syndrome de Damocles ? Les patients sidéens réagissent-ils de façon très différente ? Quel est le rôle du psychiatre auprès de cette clientèle ?
Psychodrame thérapeutique : le cas d'un jeune homme pré-psychotique. Des extraits de plusieurs séances thérapeutiques successives sont montrées. Au cours d'une séance plusieurs jeux de rôles se succèdent. Le patient demande chaque fois aux psychiatres présents de jouer un ou plusieurs rôles : celui d'un de ses proches, parent ou ami. La scène est jouée, puis le patient est invité à la commenter, le psychanalyste peut alors proposer des interprétations. A la fin du film, la méthode est discutée entre psychiatres. Serge Lebovici est interrogé sur sa façon un peu abrupte d'intervenir dans le jeu.
Un exemple de psychodrame thérapeutique : le cas d'un jeune homme schizophrène. Des extraits de plusieurs séances thérapeutiques successives sont montrées. Au cours d'une séance plusieurs jeux de rôle se succèdent. Le patient demande chaque fois à l'un des psychiatres présents de jouer un rôle : celui d'un de ses proches, parent ou ami. La scène est jouée, puis le patient est invité à la commenter. A la fin du film la méthode est discutée entre psychiatres. Serge Lebovici est interrogé sur sa façon un peu abrupte d'intervenir dans le jeu.
Hélène Brunschwig, en nous faisant partager sa riche expérience de psychothérapeute nous permet, dans cet entretien, de mieux comprendre ce qu'est une psychothérapie. Elle répond de façon claire et précise à toutes les questions que soulève cette approche thérapeutique. Elle permet aussi bien aux parents qu'aux psychothérapeute de mieux comprendre les mécanismes et les enjeux de ce processus de soin.
Ce document raconte le dernier entretien avec Jean Leblanc. Celui-ci après avoir exposé quelques éléments historiques de l'approche psychanalytique nous fait part de son appréciation globale de l'entretien, de son cheminement intérieur, des obstacles rencontrés et formule le problème selon ce modèle. Par la suite, il émet ses recommandations. De nombreux extraits de l'entretien ponctuent ses propos.
A partir d'entrevues de parents endeuillés et d'intervenants, ce document vidéo fait place à l'expérience des parents ont perdu un enfant par le syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN). Les thèmes suivants sont abordés : la survie, les rituels, la vie de couple, l'aide extérieure, la décision d'avoir un autre enfant, les réactions des frères et soeurs, les grands-parents. Les parents témoignent aussi sur ce qui les a aidé à traverser cette épreuve. Les buts de ce documents sont : * encourager et rassurer les parents sur la normalité de leur sentiments et de leurs pensées * informer les familles et les proches sur l'aide qu'ils peuvent apporter * aider les intervenants à mieux comprendre ce que vivent les parents endeuillés * informer et sensibiliser le public en général sur ce qu'est le SMSN, sur ce que vivent les personnes éprouvées par cette perte et comment on peut les aider. NOTA : ce document peut être utile aux parents qui ont perdu un enfant par une autre maladie ou mort subite (accident d'auto, noyade ...) l Il existe aussi un volet intervenant
Ce document vidéo s'adresse aux employeurs. Il s'agit d'un document présentant trois courtes histoires d'intégration au travail. Les trois personnes présentent des problèmes de santé mentale, elles ont toutes traversé avec succès les étapes de formation et d'intégration au travail. Les interviews nous permettent de connaître le point de vue du client, de l'employeur, des collègues de travail.
Ce document s'adresse principalement aux orthophonistes qui ont à guider les parents d'enfants qui communiquent peu et dont les moyens d'expression sont très limités. Il pourrait également sensibiliser parents et éducateurs aux attitudes communicatives favorables au développement de la communication. On y présente des moyens concrets pour favoriser l'apprentissage du langage dans les activités quotidiennes de l'enfant. Le document fait partie de la série "plaisir de communiquer avec son enfant" qui comprend aussi "pour qu'il le dise avec des phrases".
Le docteur Elkaïm, fondateur de l'Association Européenne de thérapie familiale, aborde les grands courants de pensée systémique qui ont donné naissance aux différents modèles de thérapies familiale. Née en Amérique, la thérapie familiale s'est développée de façon distincte en Europe grâce, entre autres, aux actions de Mony Elkaïm.
Situé en bordure de Seine, près du Pont de Neuilly, la résidence Bellini semble tourner résolument le dos à la Défense dont elle partage pourtant, le territoire. Construite dans les années 50, ses quatre barres d'habitations HLM assemblées en forme de peigne dressent leurs façades dégradées au-dessus d'une ceinture de bureaux, telles un défi à la modernité alentours. De l'aveu de ceux-là mêmes qui l'habitent, Bellini figure comme une tache sur la Défense. " RESIDENCE " nous fait pénétrer dans l'univers quotidien de quelques jeunes habitants de Bellini. Ils nous parlent de leurs conditions de vie, dans un milieu où leur présence reste, quoiqu'ils fassent, profondément indésirable.
Les professionnels du champs médico-social se heurtent à un nouveau problème mal identifié, celui de la souffrance, du " mal être " d'un nombre croissant de personnes dans des situations de précarité et d'exclusion sociale. S'agit-il d'un problème de santé mentale, d'un problème nouveau, spécifique nécessitant de nouvelles formes d'interventions? Le Professeur Lazarus, au cours de cet entretien, analyse cette situation et nous donne des éléments de réponse.
Ce film s'interroge sur l'importance des résultats thérapeutiques enregistrés jusqu'à présent sur cette maladie au diagnostic souvent ressenti intuitivement et qui a toujours été présente dans la société.
Dans cet entretien, le Professeur OLIE nous explique de façon claire les progrès les plus récents concernant nos connaissances sur la schizophrénie. Il insiste sur l’évolution actuelle de la clinique en lien avec une détection plus précoce, une meilleure connaissance du risque de consommation de toxiques et enfin avec le rôle des familles et associations.
Il suppose aussi que le changement d’attitude des professionnels améliore la trajectoire thérapeutique du patient. Le regard social, celui des associations, mais aussi celui des médias ont également contribués à cette amélioration.
Enfin, le Professeur OLIE précise les nouveaux axes thérapeutiques et surtout les progrès dans les connaissances neurophysiologiques qui contribuent à mieux soigner les patients tout en ouvrant des perspectives d’avenir positives.