Zoé était la victime préférée de son père. Pendant 18 ans il l'a maltraitée, humiliée et violée quotidiennement... Aujourd'hui, elle a la force de parler, mais on père bénéficie d'une prescription . La confrontation n'aura jamais lieu. Le bourreau n'avouera plus jamais... Zoé reste seule face à sa mémoire et à sa parole. Mais que peuvent une parole et une mémoire ? Se souvenir et revenir sur les lieux, comme un ancien concentrationnaire, et dire " c'était ici " et " c'était moi "...
Le Docteur Lebigot, psychiatre militaire et professeur agrégé au Val-de-Grâce, aborde de façon simple et concise la définition, l'origine, le développement, les indications, le déroulement d'une séance ainsi que les effets bénéfique du débriefing psychologiqque. Son propos est ponctué d'extraits du témoignage d'un pompier qui a oeuvré comme secouriste lors du tremblement de terre de Turquie de 1999 et qui a bénéficié d'une séance de débriefing.
Dans une maison de retraite : des "vieux"... Des vieux qui aiment avec autant de force, de passion et de battements de coeur que nous lors de nos premières amours. Mais ces vieux n'ont rien à envier à Sharon Stone, Fred Astaire, Michael Jackson ou Naomi Campbell... , car ils ont le secret, la réponse à tous les combats. Mais ils cachent ce secret, aux yeux du monde, pour mieux le préserver. Ils trichent avec nous pour mieux s'entendre rire de notre innocence, et s'aimer en cachette...
"Science en conscience" est une collection qui rend compte de la réflexion éthique menée actuellement dans le domaine de la biologie et de la santé par le Comité national d'éthique (France). Sans parti pris ni jugement de valeur, les documents permettent à chacun de comprendre les enjeux médicaux, scientifiques et moraux des grandes questions de bioéthique: euthanasie, clonage, recherche sur l'embryon, brevets sur le vivant, procréation assistée... Le premier bébé-éprouvette naît en France en 1982. Depuis, les progrès de la procréation médicalement assistée ont été spectaculaires et aujourd'hui chaque étape de la reproduction humaine peut être réalisée en laboratoire. Le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé est ainsi amené à se poser la question : comment et jusqu'où doit-on satisfaire le désir d'enfant des couples stériles? Les problèmes peuvent être de nature médicale ou biologique, mais aussi psychologique et sociale (réactions des mères porteuses après l'accouchement, anonymat des donneurs de sperme, information des enfants concernant leurs parents génétiques). Les interventions des membres du Comité d'éthique alternent avec la description des techniques de procréation médicale: insémination intra-utérine, fécondation in-vitro, micro-injection directe du spermatozoïde dans l'ovocyte.
Avec André Robillard comme guide, on embarque dans l’univers d’artistes outsider qui construisent des univers renversant nos conceptions sur l’art. Sculpteur, dessinateur, musicien et un des plus importants créateurs de l’art brut, Robillard fabrique des centaines de fusils pour « tuer la misère » depuis 1964.
Le jeune enfant ne peut simultanémant envisager un ensemble et toutes ses parties. La notion de composition d'un produit cartésien n'est pas acquise avant l'âge de 7 à 8 ans. L'évolution de la combinatoire chez l'enfant est étudiée à l'aide de matériels appropriés et d'exercices progressifs. On demande ici à des enfants de 5 à 9 ans de réaliser toutes les combinaisons possibles de trois, puis de quatre couleurs avec deux formes (toit et murs d'une maison). On peut observer la progression des performances au cours des années (élimination des doublons et des manques), avec l'affinement des méthodes de rangement des objets et la capacité de se représenter mentalement l'ensemble des possibilités.
Il s'agit d'un bout-à-bout muet en N&B. Observations d'un enfant de 4 semaines à 15 mois faites en milieu familial. Mouvements des mains, des bras et des jambes à quatre semaines, les premiers sourires, l'enfant se retourne, l'enfant assis. Les repas au biberon, à la cuillère, à la tasse. L'enfant debout, la marche tenu, la marche seul.
Dans 95% des cas, le diagnostic prénatal permet de confirmer que le foetus se développe normalement. Parfois, hélas, il met à jour un problème. Vient alors le moment douloureux d'interrompre ou non la grossesse, de pousser ou non les investigations, et de déterminer jusqu'où l'enfant à venir est "acceptable". Une décision où l'attitude du corps médical joue un rôle prépondérant, et dont personne ne sort tout à fait indemne. Du témoignage personnel à l'éthique de société, le reportage tente de rassembler quelques éléments qui alimenteront la réflexion personnelle.
Dans le cabinet de Georges Federmann, psychiatre atypique, consultent des patients français et étrangers. Originaires du quartier, du village voisin ou d’un autre continent, Diane, Gilbert, Karim ou encore Claudine viennent confier ici leur histoire. Pour certains il s’agit de trouver un refuge, une oreille attentive, pour d’autres c’est l’envie de vivre qu’il faut préserver.
A l’hôpital, quand on a le dos tourné, il se passe des choses étranges. De curieux petits bonshommes prennent possession des lieux… Un film réalisé par 12 élèves de l’école fondamentale communale Léopold Mottet.
Titre donné par le jeune homme qui nous révèle, dans ce document, sa trajectoire de «schizophrène» avec une prise de conscience extraordinaire de son vécu douloureux, du rôle des neuroleptiques sur ses pensées et de leurs mécanismes neurobiochimiques. Il nous donne également, parfois avec humour, une leçon de sagesse et d’humilité qui s’inscrit dans une perspective de prévention quant à l’utilisation du haschich qui a été, pour lui, le déclencheur de ses troubles psychiatriques.
Karim est malade, malade psychique. Il a 30 ans et alterne des phases de repli sur lui-même avec des périodes d’exaltation. Progressivement, le vide s’est fait autour de lui. Seuls sa mère, sa sœur et son père Robert l’empêchent de sombrer complètement, au prix de leur propre santé. Robert dit souvent à son fils qu’il faut s’en sortir, se battre, guérir… Il lui répète sans cesse qu’il doit “prendre un chemin”. Mais entre les deux hommes de la famille, lequel doit trouver son chemin, cette voie vers l’apaisement, le fils ou le père ?
Le Funambule avait un rêve. Celui de voler d’étoile en étoile. Pourtant il n’avait pas d’ailes. Non seulement il réalisa son rêve mais il réveilla aussi les rêves des citoyens de la planète Terre.
Directeur de la Division de la Promotion de la Santé, de l'Education et des Communications, Organisation Mondiale de la Santé, Genève, Madame Kickbush est à l'origine de la Charte d'Ottawa pour la promotion de la santé et de la déclaration de Jakarta, deux éléments fondamentaux dans la construction de la Nouvelle Santé Publique. Elle joue un rôle de premier plan dans le façonnement des politiques sanitaires au niveau international. Tous lui reconnaissent un rôle d'ambassadeur de la Nouvelle Santé Publique.
Leurs voix guident les pensées et peuvent recomposer une réalité. Fabienne Roelants et Christine Watremez, médecins anesthésistes aux Cliniques St Luc à Bruxelles, comptent parmi les spécialistes les plus renommé·e·s de l’hypnose chirurgicale. Cette relation patient-médecin, qui prend soin d'un lien humain souvent abmé par la médecine moderne et les cadences infernales, invite à une irruption singulière au cœur des blocs opératoires : celle de l’imaginaire.
Un jour, un réfugié s’adresse à une administration pour demander l’asile. De bureau en bureau, sa présence sème le doute dans l’enceinte grise des dédales de la bureaucratie. Alors le destin de cet inconnu, sans le savoir, va modifier le destin de tous les autres... jusqu’au grand soir.
Carole Schneider (Carole Bouquet, dans un de ses premiers rôles, plutôt déshabillé) est une jeune femme charmante autant qu'excentrique. L'insouciance d'une vie aisée et d'un milieu bien-comme-il-faut la laisse toutefois insatisfaite. Son petit ami semble bien incapable d'apporter la moindre réponse à ses demandes émotionnelles. Pour attirer l'attention sur elle, elle dénonce comme dangereux terroristes ses paisibles voisins. Par ce petit détail, le réalisateur pointe la paranoïa, savamment entretenue par le gouvernement, qui avait touché la société allemande pendant les "années de plomb". Ses outrances amènent Carol dans un asile psychiatrique assez étrange, qui peut être vu comme la métaphore d'une société avide de se débarrasser de tous ses "gêneurs". Werner Schroeter signe ici une oeuvre qui, si elle renoue avec la structure narrative linéaire (après une série de films-collages expérimentaux), utilise pour traduire l'état d'esprit de sa protagoniste des séquences hallucinées, dont le montage sert à créer une désorientation spatiale et temporelle. L'essentiel de la signification du film est délivré par le corps de Carole, ses expressions faciales et sa gestique, bien plus que par les dialogues. Un film âpre et complexe qui fait voler en éclat toutes les prison-asiles du désir.
Plongée en apnée dans le quotidien d'un détenu, au plus proche du corps, des gestes mille fois répétés, de la folie qui couve. 6 mètres carré dans lesquels la perception du temps et le rapport au réel sont bouleversés.