Sous les hautes herbes - Murmurer aux pierres de l’oubli - Qu’il faut se méfier des ombres bavardes - Soulever tous les cailloux - Frapper les mots contre les portes - Tout mélanger tout secouer - Et puis attendre derrière le silence des paupières - La première bulle - En partance
NOS INQUIÉTUDES Documentaire (55 min)
Réalisateur :
PASQUIER Judith DU Pays :
France
- 2003
Mention Témoignage au 27ème Festival International Ciné-Vidéo-Psy Lorquin juin 2003
Le film est parti d'une idée très simple : donner la parole, à propos de la psychanalyse, à ceux qui en ont fait ou font l'expérience; ceux qu'on appelle les "analysants". Des gens ordinaires, comme vous et moi, qui souffrent dans leur tête, dans leur corps, comme tout le monde. Je voulais les entendre affirmer cette évidence, pourtant si souvent remise en cause, qu'il y a de l'inconscient, et que "il faut parler" - comme le dit un personnage dans le film - pour moins souffrir. En un écho modeste aux millions de pages de théories, parfois contradictoires, qui s'écrivent depuis plus d'un siècle à partir des propositions freudiennes, je voulais écouter la parole simple, courageuse, intelligente et intelligible des analysants. Je voulais tisser un propos d'où sortirait ma vision de la psychanalyse. (...) Je voulais fuir la pédagogie et la propagande, faire avec l'inquiétude, découvrir l'étrange qui apparaît là, dans ce cadre, entendre le tourment et parfois l'apaisement, ou le rire.
Nous les intranquilles est un film collectif qui commence au centre Artaud, centre d’accueil psychothérapeutique. Le groupe cinéma du centre raconte la maladie, la thérapie, leur rapport au monde. Après un premier geste documentaire, le film devient participatif et met en scène son élaboration en collectif. À travers leur autoportrait, les personnages cherchent à donner une image humaine de la folie. Ils s’amusent des idées reçues pour mieux les subvertir. En s’emparant tous ensemble du projet artistique, ils démontrent par l’exemple qu’un autre monde est possible.
La gastroplastie est une intervention chirurgicale qui consiste à rétrécir l'estomac de façon à ce que l'on ne puisse plus manger que très peu à la fois. Cette technique est strictement réservée aux obésités-maladies, c'est-à-dire aux personnes chez qui l'excès de poids est tel qu'il constitue une menace pour la santé physique, mais aussi morale et psychologique. Le propos de l'émission n'est pas de prendre parti pour ou contre, mais d'expliquer la méthode, de présenter des exemples et d'apporter des témoignages de réussites étonnantes comme d'échecs retentissants.
Une collection d'entretiens enregistrés en 1983 entre Daniel Friedmann, sociologue, et des psychanalystes qui s'expriment sur cette discipline. Neuf psychanalystes s'entretiennent avec Daniel Friedmann sur le but de la psychanalyse, ses indications, l'apparition de nouveaux symptômes, ses différences avec la médecine, et en particulier la psychiatrie... Ils exposent leur pratique du travail analystique, tâchant de définir ce qu'est pour eux une analyse et sa finalité, refusant toutefois de définir ce que serait une "bonne" analyse ou une analyse "réussie". Certains abordent également la difficulté d'énoncer la fin de l'analyse, les échecs possibles, les nouvelles pathologies émergentes ainsi que le problème de l'analyse de l'analyste en tant que fin et but de l'analyse. Les psychanalystes intervenants sont: Eduardo Prado de Oliveira, François Roustang, Ginette Raimbault, Jean Clavreul, Jean-Bertrand Pontalis, Jean-Paul Valabrega, Laurence Bataille, Gérard Haddad, Markos Zafiropoulos.
Le film qui suit de jour en jour Odette, atteinte de cette maladie, est un témoignage émouvant d’une histoire vraie, celle d’Odette, âgée de 88 ans. De ses séjours en accueil de jour à son entrée dans un EHPAD, en passant par les démarches et les interrogations de sa fille, ce documentaire apporte un témoignage émouvant sur les aspects de la maladie d’Alzheimer au fil du temps, d’abord au domicile puis en établissement spécialisé. D’une durée de 25 minutes, il décrit également le travail du personnel médicosocial dans l’accompagnement des malades, dans le respect de leurs choix. http://www.orne.fr/media/odette-alzheimer
Le mouvement de l'Art Brut a été lancé par Jean Dubuffet dans les années 1940. Ce nouveau concept répondait à une nécessité de l'époque. Quel en était l'enjeu, à quelles questions essentielles répondait-il ? Quel nouveau rapport au réel introduisait-il dans l'Art Contemporain ? " Oeuvres en souffrance " cherche à "entendre" ce qui fait l'originalité des oeuvres rassemblées sous le label "Art Brut" : plus de 5000 oeuvres de quelques 200 auteurs, à partir des productions d'artistes comme Aloise, Carlo, Adolf Wolfli, Jeanne Tripier, Palenc, Pujoll, Laure Pigeon, ...
Le parcours de Stanislas Tomkiewicz, médecin psychiatre atypique qui, depuis le ghetto de Varsovie en passant par le camp de Bergen-Belsen, deviendra un directeur de recherche de l’Inserm très engagé et passera sa vie à défendre les enfants maltraités, les adolescents délinquants, les polyhandicapés et tous les « damnés de la terre ». Un homme disparu en 2003, mais que l’on aimerait encore rencontrer au coin dans un amphi ou dans un café.
Retour sur un crime que personne n’a oublié : l’assassinat de la jeune Agnès par un lycéen de 17 ans, à Chambon-sur-Lignon, en 2011. Mathieu a été condamné à la prison à perpétuité. Un documentaire qui interroge, pour la première fois, ses parents. Sophie et Dominique Moulinas se sont tus, très longtemps. Tout au long des deux procès de leur fils, par respect pour la famille d’Agnès. Comment entendre la parole des parents du meurtrier, face à l’horreur du crime? Un film dont on ne sort pas indemne.
Ils ont entre onze et quinze ans et sont bons élèves. On pourrait s'attendre à ce que tout aille pour le mieux pour eux. Sauf que la dizaine de jeunes adolescents suivis par le réalisateur vit dans une cité dite "difficile", en banlieue parisienne, où il est plutôt mal vu de prendre goût aux études et où l'impossibilité d'exprimer le moindre compliment sans arrière-pensée mine toutes les relations sociales. Enfants d'immigrés peu scolarisés, fils et filles d'éboueurs, de manoeuvres ou de femmes de ménage, ils ont décidé de viser un futur professionnel un peu plus clément que celui de leurs parents. Véritables petits "combattants du savoir" c'est en stratèges solitaires qu'ils ont à se construire et à affronter la frilosité des professeurs et les pressions verbales et physiques des autres jeunes ("Si tu es bon élève mais que tu n'as pas de bons bras, ça se passe mal pour toi"). Le présent documentaire tire parti de la simplicité de son dispositif: le simple agencement thématique d'extraits des interviews frontales de la dizaine d'adolescents. La famille, le corps professoral et les autres jeunes ne sont présents qu'en creux, hors du cadre de la caméra, laissant pleinement s'exprimer, par les mots comme par les regards, les sentiments contrastés de ces jeunes confrontés en permanence à un rapport de force qu'ils n'ont pas voulu. Qu'ils soient pétillants comme Hichem ou les yeux pleins de détresse comme Sébastien, ces jeunes sont étonnamment mûrs pour leur âge, déjà pleinement conscients du caractère impitoyable de la société des adultes.
Hommage à Sigmund Freud. A l’occasion du 150ème anniversaire de sa naissance, portrait du père de la psychnanalyse. Images d’archives commentées par Françoise Wolff.
Magazine complet traitant des sujets de santé les plus divers dans un objectif de prévention et d'information, avec reportages, témoignages et débats à l'appui. De grands médecins et personnalités scientifiques participent à cette plongée au coeur de la médecine.
Orangerie : une unité de l’hôpital neuro-psychiatrique du Luxembourg, son équipe de soignants, son médecin, ses patients. Le quotidien se partage entre gérer la maladie et vivre ensemble dans un lieu que beaucoup veulent quitter au plus vite tout en y ayant trouvé refuge de plein gré. Des moments de rencontre entre personnes singulières, désespérées, débrouillardes ou impuissantes, bavardes ou silencieuses, soignantes ou soignées, au sein d’une gestion hospitalière bien définie.Nos fous ont changé de visage, les traitements et la gestion de la folie aussi.
Depuis le début de l'année 1994, le quartier Résidence à Villeneuve d'Ascq (Nord) fait l'objet d'une véritable campagne de presse diffamante. En réaction à cette vision réductrice, un groupe de jeunes habitants du quartier, directement visés par ces articles, réalisent leur enquête.
Une famille part faire ses courses hebdomadaires. Denis, le père, excédé par sa famille et cette odieuse corvée cherche un moyen d'en réchapper. Sous la pression, Denis craque et s'évade grâce à son imagination, s'inventant des mondes féeriques ou délirants en fonction des rayons du magasin.
Tout part de la rencontre en Lozère dans un hôpital psychiatrique de quatre jeunes psychiatres : Balvet, Tosquelles, Bonnafé et Chaurand. Ils ont caché ceux que l’ordre en place menaçait : résistants et juifs… Ils ont lutté contre la faim et l’oppression nazie. Plus encore, ils ont brisé les barreaux de l’asile et se sont engagés dans une tentative de libération intellectuelle et humaine.