Près d’Orléans, Bruno Tourneur grandit comme tout enfant ordinaire. Pourtant, à l'âge de 19 ans, sa vie bascule : le jeune homme est soudainement diagnostiqué psychotique par la médecine. Un véritable choc ! Pourquoi se sent-il soudain comme “mort et vivant à la fois” ? Bruno réussit à se construire une vie d’adulte, mais cherche, jour après jour, à comprendre l'incompréhensible. Y a-t-il une source au mal qui ronge cet homme désormais âgé d’une cinquantaine d’années ? Selon l’OMS, près d’une personne sur 5 souffrira d’une maladie mentale au cours de sa vie. Alors, peut-on trouver un sens à la folie, à une telle dépersonnalisation ? C'est le pari fou qu'a tenté Sébastien Lilli en accompagnant cet homme pendant 7 ans. Leur route va croiser celles de psychiatres et de neuroscientifiques, ainsi que de chamanes et de thérapeutes à la vision holistique... Une enquête poignante et inspirante aux allures de quête initiatique, qui bouscule notre vision de la maladie mentale et plus largement de la santé !
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école. Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un entretien avec Serge Boimare, instituteur spécialisé, psychopédagogue, directeur pédagogique du Centre Claude Bernard à Paris, animé par Anne-Marie Ourgias-Pérez, psychologue, orthophoniste. "Figurer les craintes et les sentiments qui parasitent la situation d'apprentissage est une étape souvent indispensable avec les élèves en échec scolaire. Les médiations culturelles qui permettent d'aborder la question identitaire en donnant le fil pour s'en éloigner, qu'elles soient littéraires, scientifiques ou artistiques, sont un excellent moyen pour faire ce type de travail tout en maintenant le cadre pédagogique."
Les différentes études et enquêtes réalisées (épidémie de sida, crack, cocaïne et hépatite,...) par l'I.R.E.P. se distinguent par l'originalité de l'approche ethnographique, complémennt indispensable pour approfondir les aspects multiformes du phénomène : mode de vie, discours des usagers et représentation des drogues, leurs effets et les modalités de soins, etc. Comme le rappelle le Docteur Ingold (psychiatre, psychanalyste et anthropologue) "l'éthique de l'ethnographie, c'est de travailler avec les toxicomanes".
Ce vidéogramme n'a pas la prétention de dire la vérité, rien que la vérité sur la mort. Il aborde un et un seul point de vue, celui de personnes qui, plutôt que de refuser la mort, veulent l'assumer pleinement pour eux-mêmes et par rapport aux autres. A travers des témoignages et la réflexion de personnes connues ou inconnues, il aborde l'euthanasie, la souffrance physique et morale, l'hospitalisation, la solitude.
Syd Barrett - Roger Keith Barrett, de son vrai nom - est né en janvier 1946 à Cambridge. Musicien et peintre, il fonde plusieurs groupes avec, entre autres, Rick Wright et Nick Mason avant de monter Pink Floyd en 1965 avec ces deux mêmes acolytes et Roger Waters. Guitariste et chanteur brillant et charismatique, il contribue à donner au groupe un son psychédélique particulier et écrit des chansons excentriques remarquables, telles que "Arnold Layne", "See Emily play" ou "Bike". En 1968, à cause de son instabilité, il sera mis à l'écart par les autres membres du groupe et remplacé par son ami d'enfance David Gilmour.
Ce double DVD envisage aussi bien les débuts de Pink Floyd avec Syd Barrett, que les deux albums solos de ce dernier après son éviction du groupe ("The Madcap Laughs" et "Barrett", tous deux en 1970) et la poursuite de l'histoire de Pink Floyd en son absence. DVD 1: "The Pink Floyd & Syd Barrett story": Le départ brutal en 1968 de Syd Barrett, membre fondateur du groupe Pink Floyd marqua la fin du premier chapitre de l'histoire du groupe...
DVD 2: Interviews de David Gilmour, Richard Wright, Nick Mason, Robyn Hitchcock - Reprises de morceaux de Syd Barrett par Graham Coxon (Blur) et Robyn Hitchcock - "Easter Egg of Abbey Road tour" - Biographies - Discographies...
Un centre de socialisation à Florence, fréquenté par des ex toxicomanes, des gens sortis de prison, des sans abris, des personnes avec des problèmes psychiatriques. J'ai passé quelques années à fréquenter ce lieu comme si j'avais été adopté dans cette sorte de port de mer – d'où certains disparaissent, pour revenir après quelques mois, d'autres sans plus laisser de nouvelles, D'autres débarquent, chacun avec son histoire.
J'avais été invité pour faire des entretiens. J'ai proposé d’inventer un film à faire, avec eux. Et même pour eux. Chacun est seul avec son vécu. On ne peut que l'imaginer. J'ai évoqué le voyage d'Ulysse. Ulysse qui est celui qui a disparu, aux prises avec les sirènes et les monstres, qui revient du pays des morts. Son nom est personne, Il est l'inconnu qui se raconte.
Alain Bentolila , dans cet entretien, aborde les pouvoirs du langage qui permettent à l'homme de s'élever et d'être créateur. Le langage permet de communiquer avec l'autre, celui qui est différent et qui peut nous apporter beaucoup. Le langage donne aussi à l'individu la capacité de comprendre, de s'expliquer et de résoudre les problèmes. Il permet notamment de se confronter "autrement qu'avec des cailloux". Les parents, bien sûr mais aussi les grands-parents et l'école ont un rôle important à jouer pour que l'enfant développe un langage qui lui permettra notamment de dire non aux langages sectaires et intégristes. Pour Bentolila, dont les travaux ont toujours une portée sociale, l'enfant grâce au langage, pourra devenir un résistant intellectuel et s'opposer à toutes formes d'obscurantisme. Professeur en sciences du langage à la Sorbonne, Alain Bentolila est conseiller scientifique à l'Observatoire National de la Lecture. Parmi ses nombreuses publications, notons : De l'illétrisme en général et de l'école en particulier..., Plon, 1997, Grand Prix de l'Académie Française; Le propre de l'homme : parler, lire, écrire, Plon, 2000; Professions parents (Sous la direction de), Nathan, 2000.
Comment réagir face à la souffrance qu'engendre la dégénérescence de l'être aimé ? Comme un défi, Laurence Kirsch s'est attelée à filmer le parcours d'un homme et d'une femme confrontés à la maladie d'Alzheimer, ses parents. Objet de soin, objet d'investigation, de test, la personne malade redevient sujet au fur et à mesure du film. La vie s'organise avec et autour de lui en tenant compte de ce qu'il est et de ce qu'il vit. Nous sommes invités à partager l'intimité de la famille, cette proximité permet de capter des moments d'une rare intensité et de ressentir pleinement les émotions. Ce témoignage bouleversant montre ce qui se passe en termes de communication, de souffrance, de dit et de non-dit mais aussi de vie parce que Jean est vivant autrement.
Le Service de la Santé de la Jeunesse du Département d'Instruction Publique de Genève a entrepris, il y a quelques années, une réflexion sur le problème de la violence qui concerne les jeunes en tant que témoins, victimes ou acteurs. Plusieurs actions ont été menées dans une perspective de santé publique, c'est-à-dire impliquant l'école et l'ensemble de ses partenaires : la santé, la santé mentale, les services sociaux, la police, le quartier, les parents,...
Un titre, une phrase à double sens pour un vidéogramme songeur! La prévention des toxicomanies n'est pas seulement une histoire d'information et de communication, mais aussi une histoire d'amour. Jean, Michelle et Jean-Marc ont bien connu les drogues. Ils s'y sont adonnés corps et âme. Maintenant, ils en sont sortis. Ils se demandent pourquoi, un jour, ils n'ont pas pu y échapper. Et puis, il y a les jeunes dans leur milieu scolaire: c'est souvent vers 12 ans que tout se joue. Ils s'expriment pendant des animations organisées en classe. Depuis 1980, le centre de Santé mentale d'Eupen coordonne une équipe d'enseignants. Le professeur est un éducateur qui ne peut se contenter de dispenser son savoir mais doit donner à ses élèves les moyens d'assumer leur vie sans devenir dépendants des drogues. L'école devient, avec la famille, le lieu privilégié de la prévention.
Pour les malades dits "malades mentaux chroniques", des "expériences pilotes" sont tentées en France afin de leur permettre d'en "sortir" et de trouver une place dans la société. Explications de ce travail de réinsertion sociale à travers un exemple dans le Gard. Malgré un lourd passé psychiatrique, trois personnes osent se lancer dans l'aventure du dehors. Comme la pratique alternative qui a inspiré les producteurs, le film se déroule entre deux pôles: l'hôpital psychiatrique de Prime Combe, impasse où échouent les malades chroniques de toute la région, et Sommières, lieu ouvert, ville carrefour.
"Complément d'enquête" au coeur du grand malaise de la psychiatrie, au plus près de ces malades qui dérangent.
Psychose maniaco-dépressive, paranoïa, schizophrénie... En France, ces troubles psychiatriques toucheraient au moins 600.000 personnes... Le plus souvent, ces malades font peur car leur suivi médical est difficile. Les hôpitaux psychiatriques n'ont pas les moyens de tous les hospitaliser. Et comment ces établissements traitent-ils les pathologies les plus lourdes? La psychiatrie peut-elle tout guérir? Camisole chimique ou électrochoc? Et quand ces malades deviennent des agresseurs, quelle solution après leur mise à l'écart? Enfermement dans un "hôpital fermé", comme le préconise Nicolas Sarkozy? Ou bien remise en liberté mais avec obligation de soins, comme l'exigent déjà plusieurs lois sur la récidive et le suivi judiciaire? Aujourd'hui, de nombreux juges, médecins, experts se demandent si ces lois sont vraiment efficaces et s'ils ont les moyens de les appliquer.
Une collection d'entretiens enregistrés en 1983 entre Daniel Friedmann, sociologue, et des psychanalystes qui s'expriment sur cette discipline. A la question primordiale "Qu'est-ce qu'être psychanalyste?", dix psychanalystes répondent en "déconstruisant le rôle de l'analyste dans son apparence stéréotypée et en explorant leur vision et leur pratique de ce métier". Chacun d'eux exprime à sa façon son désir et/ou son choix de devenir analyste en révélant une partie de son parcours, aborde les problèmes de la responsabilité de l'analyste face à l'analysant, de la formation, des relations avec les analysants... Les différents points de vue exposés permettent d'appréhender la variété des concepts et des manières de pratiquer la psychanalyse. Les dix psychanalystes interviewés sont: Eduardo Prado de Oliveira, François Roustang, Georg Garner, Ginette Raimbault, Jean Clavreul, Jean-Bertrand Pontalis, Jean-Paul Valabrega, Laurence Bataille, André Green, Isi Beller.
Entre enfance et maturité, l'adolescence est une période charnière et déterminante de la vie, faite d'espérance et de devenir mais aussi d'angoisse et de souffrance. C'est à cette période que se produisent les plus grands bouleversements physiques et psychiques de l'individu.
Si certains le vivent bien, d'autres sont malheureusement confrontés à une souffrance et un mal-être aussi intense que troublants, voire dangereux. Depuis décembre 2004, la Maison de Solenn à Paris accueille des adolescents en souffrance. A la fois centre d'information, de consultation, d'hospitalisation et de recherches, cette Maison est entièrement dédiée à leurs problèmes particuliers.
Le réalisateur Stéphane Krausz a suivi pendant plusieurs mois deux adolescentes anorexiques, une jeune fille boulimique et une autre souffrant de phobie scolaire, toutes hospitalisées dans ce lieu unique en Europe dirigé au moment du tournage par le professeur Marcel Rufo. Avec tendresse et humanité, il a su capter ces maux d'adolescents, cette bataille qui se livre avec soi lorsque grandir fait mal.
Bonus DVD: Deux consultations avec le Professeur Marcel Rufo - Un groupe de parole des adolescents avec le Professeur Marcel Rufo.
C'est l'histoire de quelques jeunes, atteints de schizophrénie, qui préparent une émission de radio autour de leur maladie. Au fil de l'élaboration du projet, ils confient, avec lucidité et sincérité toute la difficulté de vivre avec cette maladie qui parasite, perturbe, chamboule l'esprit autant que les relations sociales. Un film pour casser les préjugés.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école.
Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent.
Un échange entre Stefan Vanistendael, sociologue, secrétaire général adjoint du B.I.C.E. (Bureau International Catholique de l'Enfance) et Boris Cyrulnik, psychiatre, éthologue.
La résilience est l'aptitude d'un enfant, d'un adulte ou d'une communauté à surmonter un malheur. C'est un concept nouveau qui désigne un phénomène ancien que l'on cherche à comprendre depuis peu, et plus particulièrement chez l'enfant. En effet, l'organisme et le psychisme de l'enfant peuvent continuer ou reprendre leur développement malgré des conditions de vie très défavorables (guerre, précarité, maltraitance,...). Ce changement de regard sur les enfants blessés mais pas vaincus est une invitation à une espérance réaliste, à condition que l'on donne la parole à ces enfants et que les récits des adultes qui les condamnent trop vite changent.
RETOUR À KOTELNITCH Documentaire (1h46)
Réalisateur :
CARRÈRE Emmanuel Pays :
France
- 2003
le film a reçu le Prix spécial du jury au Festival Premiers plans
d'Angers.
Kotelnitch est une petite ville située à 800 km à l'est de Moscou. L'auteur y est d'abord allé sur les traces d'un prisonnier de guerre hongrois qui y avait passé 55 ans, oublié de tous, dans un hôpital psychiatrique. Il y est retourné une première fois faire ce qu'il croyait alors être un film documentaire à partir du personnage féminin trouble rencontré lors du premier tournage: Ania. Plus tard, Emmanuel Carrère apprend l'assassinat de Ania, par un fou semble-t-il. Il retourne alors à Kotelnitch une troisième fois pour son enterrement. Il s'est rendu compte que ces trois tournages, étalés sur deux ans, racontaient une histoire et que cette histoire était la sienne... Compléments DVD: "Le Soldat perdu" (documentaire réalisé par Emmanuel Carrère pour l'émission Envoyé Spécial, 52') - "Ania prend sa guitare" (séquence musicale, 3').
Pendant dix jours, dans un hôpital psychiatrique italien, Depardon a suivi pas à pas, et la caméra à l'épaule, les errances de malades mentaux jugés, pour la plupart, irrécupérables. Admirable regard sur la folie au quotidien: sans un mot de commentaire, ce document cerne mieux que dix thèses savantes l'horreur ordinaire de l'asile de fous. San Clemente nous met sous les yeux l'immense détresse des "soignés" et le profond désarroi de leur entourage.
SCHWESTER KARIN Documentaire (48 min)
Réalisateur :
Thomas THUMENA Pays :
Suisse
- 1996
Clé d'Or au Festival International de Lorquin 1996
Karin, jeune infirmière zurichoise, accompagne dans son travail, des patients âgés qui sont en train de perdre tous leurs repères. Elle donne l'image d'une infirmière attentive, disponible, parfaite. Là-derrière se cache pour elle un violent conflit : sa volonté d'être là, disponible sans limite, lui apparaît maintenant, comme un danger, comme une fuite d'elle même.
Réunis à Montréal à l’occasion d’un colloque organisé par le GESH, Catherine Ducommun Nagy, Serge Tisseron et Eric Trappeniers nous livrent leurs réflexions sur les thèmes de la honte et de la loyauté et posent certains repères pour mieux comprendre ces deux sujets omniprésents mais rarement abordés en intervention et en psychothérapie.
Catherine Ducommun Nagy est psychiatre et auteur de "ces loyautés qui nous libèrent". Serge Tisseron est psychiatre et auteur de "la honte : psychanalyse d’un lien social". Eric Trappeniers est psychologue et auteur de "Cause toujours ! A quoi on obéit quand on désobéit"