Contrairement à l'animal guidé par son instinct pour tout ce qui concerne sa nourriture, l'homme moderne des pays nantis ne peut plus se fier à la "sagesse du corps" pour gouverner ses choix alimentaires. L'abondance et la disponibilité de nourritures variées et appétissantes, le stress quotidien, la dépression ambiante, tout pousse au dérapage. A l'inverse, l'image de papier glacé des magazines impose un idéal de beauté inaccessible. Déboussolés, déracinés, sollicités de toutes parts, nombreux sont ceux, et surtout celles, pour qui plaisirs et angoisses de la fourchette se fondent en un cercle vicieux, infernal. Témoignages et reportages aident à mieux comprendre pourquoi et comment un plaisir comme celui de manger peut se transformer pour certains en angoisse, voire en cauchemar. Sont abordés: les mécanismes de la faim, le sens du goût, ainsi que les causes, les principes, et les traitements de l'anorexie mentale et de la boulimie.
Ce vidéogramme n'a pas la prétention de dire la vérité, rien que la vérité sur la mort. Il aborde un et un seul point de vue, celui de personnes qui, plutôt que de refuser la mort, veulent l'assumer pleinement pour eux-mêmes et par rapport aux autres. A travers des témoignages et la réflexion de personnes connues ou inconnues, il aborde l'euthanasie, la souffrance physique et morale, l'hospitalisation, la solitude.
Syd Barrett - Roger Keith Barrett, de son vrai nom - est né en janvier 1946 à Cambridge. Musicien et peintre, il fonde plusieurs groupes avec, entre autres, Rick Wright et Nick Mason avant de monter Pink Floyd en 1965 avec ces deux mêmes acolytes et Roger Waters. Guitariste et chanteur brillant et charismatique, il contribue à donner au groupe un son psychédélique particulier et écrit des chansons excentriques remarquables, telles que "Arnold Layne", "See Emily play" ou "Bike". En 1968, à cause de son instabilité, il sera mis à l'écart par les autres membres du groupe et remplacé par son ami d'enfance David Gilmour.
Ce double DVD envisage aussi bien les débuts de Pink Floyd avec Syd Barrett, que les deux albums solos de ce dernier après son éviction du groupe ("The Madcap Laughs" et "Barrett", tous deux en 1970) et la poursuite de l'histoire de Pink Floyd en son absence. DVD 1: "The Pink Floyd & Syd Barrett story": Le départ brutal en 1968 de Syd Barrett, membre fondateur du groupe Pink Floyd marqua la fin du premier chapitre de l'histoire du groupe...
DVD 2: Interviews de David Gilmour, Richard Wright, Nick Mason, Robyn Hitchcock - Reprises de morceaux de Syd Barrett par Graham Coxon (Blur) et Robyn Hitchcock - "Easter Egg of Abbey Road tour" - Biographies - Discographies...
Une synthèse des faits tragiques de pédophilie et d'assassinats de fillettes et d'adolescentes qui se sont déroulés entre juin 1995 et aout 1996 en Belgique. Une tentative de r‚éponse aux multiples questions que pose l'enquête sur l'enquête dans "l'affaire Dutroux". Une analyse de la personne de Marc Dutroux: profil social et psychologique, antécédents familiaux, condamnations antérieures, occupations,... Le point sur les dysfonctionnements et développements de l'enquête. La longue croisade des parents, révélatrice du fossé qui existe entre le monde judiciaire et les familles des victimes.
Dans son film Poétique du Cerveau, Nurith Aviv tisse des liens entre récits biographiques et récits sur le biologique. A partir de photographies issues de ses archives personnelles, des souvenirs et des réflexions que ces images éveillent en elle, la cinéaste va à la rencontre de chercheurs en neurosciences pour évoquer avec eux des sujets tels que la mémoire, les neurones miroirs, le bilinguisme, la lecture, l’odeur, ou encore les traces de l’expérience.
Ce document s'adresse principalement aux orthophonistes qui ont à guider des parents d'enfants qui communiquent bien mais qui éprouvent des difficultés avec les sons et les phrases. Il peut également être une référence intéressante pour les parents et les éducateurs. On y présente des moyens concrets pour favoriser l'apprentissage du langage dans les activités quotidiennes de l'enfant. Le document fait partie de la série "Plaisir de communiquer avec son enfant", qui comprend aussi "Quand les mots tardent à venir".
" Nous étions au midi de notre vie", un midi resplendissant!... Un 10 novembre 1984, alors que tu te rends à ton travail, un arbre (...) s'abat sur ta voiture. Ni vent, ni tempête ce jour-là... Négligence des hommes ? Fatalité ? Destin ? Tu seras désormais tétraplégique et moi femme de " tétra " (Nicole Lecorps " A corps et à cris " Ed. des Grands Ducs). Ce film est le récit de Nicole qui raconte la vie avec Jacques depuis l'accident, avec le meilleur et le pire...
Un centre de socialisation à Florence, fréquenté par des ex toxicomanes, des gens sortis de prison, des sans abris, des personnes avec des problèmes psychiatriques. J'ai passé quelques années à fréquenter ce lieu comme si j'avais été adopté dans cette sorte de port de mer – d'où certains disparaissent, pour revenir après quelques mois, d'autres sans plus laisser de nouvelles, D'autres débarquent, chacun avec son histoire.
J'avais été invité pour faire des entretiens. J'ai proposé d’inventer un film à faire, avec eux. Et même pour eux. Chacun est seul avec son vécu. On ne peut que l'imaginer. J'ai évoqué le voyage d'Ulysse. Ulysse qui est celui qui a disparu, aux prises avec les sirènes et les monstres, qui revient du pays des morts. Son nom est personne, Il est l'inconnu qui se raconte.
Alain Bentolila , dans cet entretien, aborde les pouvoirs du langage qui permettent à l'homme de s'élever et d'être créateur. Le langage permet de communiquer avec l'autre, celui qui est différent et qui peut nous apporter beaucoup. Le langage donne aussi à l'individu la capacité de comprendre, de s'expliquer et de résoudre les problèmes. Il permet notamment de se confronter "autrement qu'avec des cailloux". Les parents, bien sûr mais aussi les grands-parents et l'école ont un rôle important à jouer pour que l'enfant développe un langage qui lui permettra notamment de dire non aux langages sectaires et intégristes. Pour Bentolila, dont les travaux ont toujours une portée sociale, l'enfant grâce au langage, pourra devenir un résistant intellectuel et s'opposer à toutes formes d'obscurantisme. Professeur en sciences du langage à la Sorbonne, Alain Bentolila est conseiller scientifique à l'Observatoire National de la Lecture. Parmi ses nombreuses publications, notons : De l'illétrisme en général et de l'école en particulier..., Plon, 1997, Grand Prix de l'Académie Française; Le propre de l'homme : parler, lire, écrire, Plon, 2000; Professions parents (Sous la direction de), Nathan, 2000.
Magazine complet traitant de sujets de santé les plus divers dans un objectif de prévention et d'information, avec reportages, témoignages et débats à l'appui. De grands médecins et personnalités scientifiques participent à cette plongée au coeur de la médecine
Karin Rondia s'entretient avec Léon Cassiers, Professeur émérite de psychiatrie à l'Université Catholique de Louvain, ancien doyen de la Faculté de médecine de l'UCL, ancien président du Comité Consultatif d'éthique, co-fondateur et membre de plusieurs associations et commissions dont l'Unité 21 à l'Hôpital St Luc de Bruxelles.
Lors de cet entretien, Léon Cassiers nous livre, avec son "bon sens réaliste", l'évolution de sa pensée et de ses pratiques dans l'univers de la psychiatrie, tout au long de son parcours jalonné de multiples interrogations sur le sens de la vie et de la spécificité humaines. Depuis l'étude du cortex du singe et de la neuropsychiatrie, en passant par la psychanalyse, la criminologie et la pratique des urgences, Léon Cassiers a toujours cherché à comprendre la nature de l'homme. Dans la grande tradition médico-philosophique, le professeur Cassiers place l'homme au coeur de sa recherche, s'interroge sur la spécificité de ses pathologies et questionne la psychiatrie sur les réponses qu'elle peut y apporter.
Lors d’un repas de famille, Cédric, la trentaine, vivant toujours chez ses parents, apprend que sa soeur attend un enfant. Alors que tout le monde se réjouit de cette nouvelle, elle provoque chez lui un ressentiment qui va se transformer en fureur. Il tente alors d’établir, aux yeux des autres, le préjudice dont il se sent victime depuis toujours. Entre non-dits et paranoïa, révolte et faux-semblants, jusqu’où une famille peut-elle aller pour préserver son équilibre ?
Les premiers dessins d'enfants sont loin d'être des gribouillages vides de sens. Sortant de croyances parfois solidement établies dans la psychologie de l'enfant, Varenka et Olivier Marc, psychanalystes, interrogent la résurgence de repères embryologiques, analysent la présence de rythmes et repèrent la naissance d'un imaginaire universel à travers ces tous premiers tracés. Un cheminement illustré, pour comprendre l'émergence de formes universelles, sans attaches culturelles, l'apparition et la transcription graphique des perceptions internes de l'enfant, bien avant une représentation symbolique. Le dessin d'enfant, mémoire du monde, souvenir de vie.
Victor, tout en étant très actif socialement, a peu de liens intimes et souffre d'isolement affectif. Alice, veuve depuis quelques années, s'isole socialement. Elle maintient un lien exclusif avec sa fille qui, elle-même, doit s'occuper de sa propre famille. Gérard et Marie forment un couple uni et autosuffisant ; un accident cardiaque de Gérard bouleversera cependant leur douce quiétude. Une fois ces personnages présentés, les effets négatifs de leur isolement sont mis en relief. Par la suite, les personnages explorent un certain nombre de stratégies leur permettant de faire face à leur solitude. La dramatique aborde aussi le rôle que peut jouer l'entourage et les moyens pouvant prévenir l'isolement.
Comment réagir face à la souffrance qu'engendre la dégénérescence de l'être aimé ? Comme un défi, Laurence Kirsch s'est attelée à filmer le parcours d'un homme et d'une femme confrontés à la maladie d'Alzheimer, ses parents. Objet de soin, objet d'investigation, de test, la personne malade redevient sujet au fur et à mesure du film. La vie s'organise avec et autour de lui en tenant compte de ce qu'il est et de ce qu'il vit. Nous sommes invités à partager l'intimité de la famille, cette proximité permet de capter des moments d'une rare intensité et de ressentir pleinement les émotions. Ce témoignage bouleversant montre ce qui se passe en termes de communication, de souffrance, de dit et de non-dit mais aussi de vie parce que Jean est vivant autrement.
Le Service de la Santé de la Jeunesse du Département d'Instruction Publique de Genève a entrepris, il y a quelques années, une réflexion sur le problème de la violence qui concerne les jeunes en tant que témoins, victimes ou acteurs. Plusieurs actions ont été menées dans une perspective de santé publique, c'est-à-dire impliquant l'école et l'ensemble de ses partenaires : la santé, la santé mentale, les services sociaux, la police, le quartier, les parents,...